La mochila en Espagne, c’est le sac à dos du pèlerin. Ce poids dans le dos est tout un symbole pour le jacquet.
Ma mochila, à moi, sur les bouts de Chemins que nous avons parcourus, c’était mon Chat !
La toute première année, sur les chemins de Dax, (billet à venir) la mochila était légère. Flanel avait à peine deux mois. Le sac en bandoulière, et hop… en avant…
Cette même année, à Lourdes, déjà très sage, on aperçoit ses yeux de bébé encore bleus…
Quand il a eu deux ans, la mochila avait progressé en taille… et en poids… Mais c’était encore bien facile… Et la porteuse avait quelques années de moins…
Chaque année, j’ai adapté le sac à dos…
De toutes façons Flanel était toujours prêt à partir.
Mon souci premier dans l’organisation des voyages c’était l’hébergement de Flanel. Tous les hôtels n’acceptent pas les animaux. Mais beaucoup de séjours ont vu des accueils très affectueux où Flanel était traité en Prince, (il savait y faire)
… à l’hôtel…Flanel toujours zen…
Ces dernières années, le dos de la porteuse était moins fringant… et le compagnon à moustaches plus lourd… On s’est donc adaptés à la situation..
d’ailleurs « la poussette » avait été testée alors par Zadig… lui qui était si casanier…
Tous ces bouts de chemins que nous avons parcouru, ont été du plaisir…
Après l’effort… le réconfort…
… Si un jour, il m’arrivait de réaliser l’étape finale du camino et d’assister à la cérémonie du botafumeiro (encensoir géant) dans la cathédrale Saint Jacques de Compostelle, mon compagnon ne sera pas à mes côtés…
Le poids de ma mochila s’en est allé, mais mon cœur est resté bien lourd.