Pour la visite intérieure du Château de Carrouges (où les photos sont permises) partons de la cour d’honneur…

…et prenons l’escalier d’honneur avec sa composition très réussie de brique.

C’est une large cage carrée avec garde-corps et arcades rampantes.

La première salle à visiter est « la salle des fêtes » du château. En 1653 cet espace était désigné comme la galerie des tableaux. Elle est transformée au XVIIIe en salle de théâtre afin d’y voir comédies, opéras, musique et danse. On trouve sur les murs d’agréables trompe-l’oeil.

Cette année, cette salle sert de cadre à une exposition de Gaël Davrinche.

Découverte des tableaux et figures de style.



Passons dans les salons :
- le grand salon avec son parquet « Versailles » et « Chantilly »



- le salon des portraits célèbre 14 générations de la famille Le Veneur.

On y trouve également un Pot à feu au chiffre des Le Veneur.

- le salon d’été, intime, il ne possède pas de cheminée. Son parquet est dit en« point de Hongrie ».

- la salle à manger, aménagée au XVIIIe, possède une cheminée monumentale en marbre du Maine et calcaire encadrée de deux piedroits de granit poli.

- l’antichambre d’honneur avec du mobilier Renaissance (coffres, siège et une tapisserie de Jacob au puits).

- le salon nord avec du mobilier du XVIIIe (fauteuils, médaillon, secrétaire et un lit « à la turque »).

- la chambre Louis XI, elle évoque le passage du roi Louis XI le 14 août 1473 lors de son pèlerinage au Mont Saint Michel.

- la cuisine, installée au XVIIIe, a été utilisée jusqu’en 1936, avec une cuivrerie nombreuse.


Pour répondre aux besoins des cuisiniers lors de grandes réceptions, un tourneur sur bois (J.F. Christophe de Carrouges) inventa des moulins à café et à poivre originaux (avec « chapeaux de gendarme » ou à pince).



- une salle est également louée pour des réceptions avec pour titre « à la table des Seigneurs de Carrouges » le repas est gastronomique (comme autrefois quand passait ici la reine Catherine de Médicis).

Parlons aussi de la salle de la chasse (votre Louloute ajoute qu’ELLE n’aime pas ça, mais bon… quelques mots quand même !), en particulier la salle du loup.

Avec contes, légendes, récits, le loup est célèbre (comme la bête du Gévaudan ). La Normandie a connu aussi des loups fabuleux comme celui d’Evreux ou de Cinglais (vers 1630). Le dernier loup officiellement tué en Normandie remonte à 1888. Il y refait son apparition en 2020.
Pour terminer, voici une galerie de cheminées rencontrées lors de la visite.



A la semaine prochaine, votre Louloute attend sagement Noël.

En souvenir de Flanel.
