Comme je vous l’ai dit la semaine dernière, on aborde le lac de Genève en premier, le temps d’apercevoir le célèbre jet d’eau….
…puis nous rejoignons la partie française pour notre première semaine de vacances.
Un petit peu de géographie : ce lac en forme de croissant, est formé de ce qu’on appelle le « petit lac » à l’Ouest, « le grand lac » à l’Est et le Haut Lac. La partie Ouest est couramment appelée le lac de Genève. Il est bordé côté suisse par trois cantons : le canton de Vaud, le Valais et le canton de Genève. Côté français, il est bordé par la Haute-Savoie.
Son nom apparaît vers 50 avant J.-C. L’appeler « lac Léman » s’apparente à une tautologie car la racine de Léman signifie Lac.
Le temps de s’installer (j’en parlerai la semaine prochaine) et nous nous dirigeons allègrement vers la rive qui est à deux pas de notre hôtel.
C’est notre premier soir et c’est « presque » soleil couchant.
Nous déambulons avec plaisir, le temps de s’imprégner de son « ambiance ».
D’ores et déjà nous sommes conquis et invités à la flânerie.
Les bords du lac sont très plaisants, et nous faisons connaissance avec les diverses espèces…
Même un gentil moineau (un peu gourmand, un peu curieux) ne peut s’empêcher de nous approcher ! (je suis le roi du self-contrôle, je ne bouge pas d’une patte !)
Ce lac, magique et « capricieux » peut, au gré du vent et des nuages prendre un ton menaçant.
Et redevenu calme, quelque temps plus tard, la nuit arrivant, il offre à nos yeux la splendeur de ses horizons changeants.
Les « matins de courage » podomètre aux coussinets, on notait nos pas et on montait sur les hauteurs d’Evian. Le temps d’apercevoir le lac « d’en-haut »
Au bord de sa rive, ce lac nous offrait des couleurs et des sensations différentes, sachant nous caresser ou nous bercer. Certains soirs, il nous envoyait d’abord des luminosités tendres dont nous aimions profiter tranquillement.
Et sans qu’on y prenne garde, le coucher rougeoyant arrivait et son rayonnement nous laissait sans voix. Seul, avec ma maîtresse, je clignais des yeux, j’admirais subjugué et fixais dans ma mémoire ses moments magiques.
On se laissait envoûter par ses couleurs alliant le violine à l’orange douce.
Les couleurs s’intensifiaient, le lac et le ciel nous offraient alors leur apothéose.
Et dans un dernier embrasement, il nous quittait rapidement, nous laissant pantois et encore éblouis.
Juste le temps de tourner la tête et regarder le bateau rejoindre la Suisse (juste en face de nous), et se mettre à rêver…
Le matin de notre départ, il sera d’un bleu plus attachant que jamais …
…..alors on s’assoira sur un banc, et on se laissera rattraper par « la molle du lac »…
Puis ma maitresse se remémore et nous cite une strophe du poème de Lamartine « Le Lac »…
» Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
Prochain épisode : découverte de notre ville de villégiature….
Rêveur et encore ébloui, je vous souhaite de belles journées en attendant la semaine prochaine…