COTENTIN : VALOGNES

Elles ont quitté le Val de Saire pour rejoindre le Clos du Cotentin, avec trois cités principales, Valognes (billet de cette semaine), Briquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte (à venir).

Voici Valognes, au passé antique. Des fouilles démontrent qu’Alauna (son ancien nom) fut probablement une cité de la tribu des Urelles au 1er et 2e s.

Valognes, très prospère au 17 et 18e  et au passé aristocratique, fut surnommée le Petit Versailles Normand.

De beaux hôtels particuliers subsistent, l’Hôtel Beaumont, exemple du style versaillais implanté au milieu du bocage normand a été édifié entre 1767 et 1771.

La maison dite « du Grand Quartier » édifice du 15e est un exemple de bâtiment artisanal de la fin du Moyen-Age, c’est l’actuel musée du cidre, (l’or blond des Normands).

La rue bordant la rivière Le Merleret se prête bien aux photos.

L’église Saint Malo mentionnée dès 1060 pourrait même avoir des origines de l’époque mérovingienne.

 Victime de la guerre de Cent Ans, reconstruite, elle possédait un très élégant dôme florentin…

Bombardée le 9 juin 1944, la reconstruction d’après guerre a duré 21 ans, son esthétique est très moderne.

Les verrières de la nef sont de Maurice Rocher des ateliers Barillet, celles du chœur sont de Paul Couturat des ateliers Tournel.

Une grande et belle peinture murale représentant la Vierge de l’Assomption (de 1963 par Lucien Jeay) lui a créé des soucis d’éclairage … et de netteté !

Il reste quelques vieilles pierres…

En 1992, le label ‘ville d’Art de d’Histoire’ est donné à Valognes. Elles ont profité des richesses de Valognes avec plaisir…

Les ont amusées également, des vitrines aux objets plein d’humour…

Avant de quitter Valognes, elles sont passées à l’abbaye Notre-Dame-de-Protection. C’est un ancien monastère de bénédictines datant du 17e.  Après maints changements, expulsions, bombardements, c’est maintenant un hôpital.

Le portail baroque possède deux ordres superposés à pilastres.

Dans la Chapelle on accède à un autel surélevé par un escalier à double révolution.

Votre Louloute, prévoyante, sait que cette fin de semaine lui sera bien chargée. Pardonnez alors son retard aux réponses à vos commentaires qui nous sont chers. Je vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.

COTENTIN : BARFLEUR (2nde partie)

Reprenons avec Elles, leur visite de Barfleur, la Perle du Val de Saire. Les rues sont bordées de belles demeures bourgeoises très fleuries et aux façades en granit…

… aux numéros décoratifs…

Les maisons barfleuraises aux toits de schiste bleu possèdent de beaux épis de faîtage en terre cuite.

Des ruelles aux fleurs épanouies les enchantent, (abondance de floraison, sans doute grâce au climat marin).

Chaque ruelle est un petit moment de bonheur.

Du passé médiéval de Barfleur, reste un témoin, la Cour Sainte Catherine, avec une maison du Moyen-Âge.

La maison Allexandre, du 18e, digne d’un hôtel particulier possèdent des lucarnes surmontées d’épis de faîtage en céramique vernissée…

… les tuiles faîtières dentelées sont ici appelées « taffetes ». Un peu plus bas on aperçoit des « chatières », pour aérer le grenier et laisser le passage aux chats, chasseurs de souris. 

Retour vers le port…

… et aux bords des quais les maisons typiques…

… bateaux aux coques multicolores, petit coin de paradis pour amateur de photographies.

En 1066, la Duchesse Mathilde fit construire à Barfleur « la Mora » le navire qui emmena son époux Guillaume le Conquérant à la conquête de l’Angleterre.

C’est à Barfleur également, dit-on, que le 25 novembre 1120, le duc de Normandie et roi d’Angleterre Henri 1er, embarque pour rejoindre le Royaume-Uni. « La Blanche-Nef » fait naufrage à peine sortie du port. Un seul survivant sur 300 passagers.

Terminons cette visite de Barfleur par les images scintillantes du port, aux couleurs omniprésentes et changeantes. La variation des lumières leur a ravi les yeux.

Cordes, filets colorés, on est ici, aussi, dans un port de pêche.

Votre Louloute, en bonne compagnie, vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel,

COTENTIN : Saint Vaast-la-Hougue

Arrivée dans le Val de Saire et, avant de découvrir la ville de St Vaast-la-Hougue, (sur la côte Est du Cotentin), elles se sont restaurées, sur une table qui, normalement, devait résister au vent marin.

Cet endroit, très agréable, avait vue sur la côte argentée…

… et est situé près de la chapelle des marins.

La Chapelle des Marins, dont le chœur (11e s.) est le vestige de l’ancienne église démolie en 1684.

Elle est dédiée aux disparus en mer…

… située à côté du port de pêche.

… d’époque romane, elle est bâtie sur un rocher face à la rade. C’est un lieu de recueillement émouvant, décoré de modillons et de chapiteaux, typiques de l’architecture romande normande.

Élu village préféré des Français en 2019, cette belle bourgade de pêcheurs les a charmées en leur offrant de belles vues.

Le port de Saint Vaast, à l’embouchure de la Saire, est protégé par le Fort des Iles Tatihou.

Entre pêche et plaisance, le port est au cœur de la ville…

… avec une jetée terminée par un « phare » à feu fixe.

Ce village des gens de mer possède deux belles tours.

Mandaté par Louis XIV, Vauban, architecte militaire, fait construire en 1694 ces tours afin de protéger la côte qui avait connu en 1692 de grands désastres navals.

Leurs silhouettes reconnaissables agrémentent l’horizon.

Entre chalutiers au port et petites maisons face à la mer, c’est un plaisir de flâner sur le quai.

Animés par le vent,  c’est le chant des gréements des vaquelottes, des goélettes et des bisquines.

En ville, il y eut l’arrêt obligatoire (et bien agréable) à l’épicerie fine de la maison Gosselin (depuis 1889).

Tentées furent-elles, tant et si bien qu’un plein panier de victuailles fut ramené,  j’ai pu ainsi goûter des petits pâtés délicieux.

En mémoire de Flanel.

A la semaine prochaine. ❤️❤️