PARIS, jardins du LUXEMBOURG

Paris, ville des arts, de la mode, de l’amour, des musées, de la gastronomie, des boulevards, des monuments et des parcs voit arriver mes voyageuses au jardin du Luxembourg. On remonte ici au XIIIè siècle où c’était le jardin d’un monastère.

Le palais du Luxembourg bâti à partir de 1615 au bord du jardin est l’ancienne résidence de Marie de Médicis. Il est d’inspiration florentine. C’est maintenant le siège du Sénat.

Après la Révolution française, le palais est devenu une prison. Il a également servi de quartier général aux Allemands pendant la guerre avec l’installation de blockhaus dans les jardins. Ils déposeront les armes devant le Palais le 25 août 1944 lorsque la 2è division blindée force les grilles.

Son tracé actuel (un peu plus de 20 hectares) date des travaux d’urbanisme du baron Haussmann.

Statues, sculptures nombreuses et chaises en métal invitent au repos après une bonne marche dans Paris.

Plantes, arbres, et même un petit rat accueillent Mes visiteuses.

Le bassin principal, situé en face du Palais, est le point d’eau idéal pour les modèles réduits.

Dans ce parc, on retrouve des jardins à la française et des parties à l’anglaise.

Les allées invitent à la promenade et à la flânerie. Sont répertoriées 106 statues…

Un métier aujourd’hui disparu, chaisières, elles percevaient le prix pour avoir le droit de s’asseoir sur une chaise du Luxembourg. Avant la 1ère guerre mondiale, le prix était de 20 sous. Les fauteuils (avec accoudoirs) étaient plus chers. Elles sont devenues gratuites dans les années 1970. Les chaises vertes ont été créées spécialement pour le Luxembourg par les Ateliers de Paris.

Dès le 19è siècle est apparu l’idée des chaises au Luco. En 1843, le Sénat installe 1500 chaises.

Maintenant la chaise Luxembourg se décline en plusieurs couleurs, séduit et voyage… (des jardins Majorelle à Marrakech au Zoo d’Amsterdam, de l’université de Harvard au Brooklyn Bridge park à New-York…).

Votre Louloute (dans son jardin) vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.

Épisode neigeux vu par Louloute

Au grand dam de ma Dame de compagnie, la Normandie ne voit pas souvent la neige. Ce qu’ELLE aime c’est une neige en flocons abondants, appliquée, obstinée, qui chute en moelleux et qui crisse sous les pas. Votre Louloute, quant à elle, pense que les quelques millimètres de ce mois de janvier 2023 sont amplement suffisants pour ses patinettes.

Certes, je m’exerce à quelques pas de danse…(voire glissade…)

… je fais également une visite rapide du jardin.

Je remarque que les petits oiseaux sont moins réactifs, et je l’avoue, ça me divertit…

En revanche, je n’aime pas le contact du froid humide sur mes pattes…

Pour conclure ce moment ouatiné, je préfère le cocooning de la maison.

Celle qui ne craint pas ce manteau blanc, c’est Minouchette.

Elle vit dans nos dépendances, pour elle, la liberté c’est sacré. Néanmoins elle aime les pâtées et les caresses qu’ELLE lui prodigue depuis maintenant 9 ans… (je suis jalouse).

J’ai feuilleté SES albums-photos, en 2018 (je n’étais pas encore avec là et Flanel vivait avec ELLE ), la neige était tombée en abondance,  voyons les souvenirs…

– Dans notre jardin :

– Dans la campagne :

– Dans un parc :

A la semaine prochaine. Nous retournerons à Paris. D’ici là, prenez bien soin de vous.

En souvenir de Flanel (qui appréciait très modestement le givre et la neige…)

PARIS, la TOUR EIFFEL

Quand Elles ont quitté, les Invalides, la Tour Eiffel leur faisait un clin d’œil.

Alors le lendemain, Elles sont allées faire un tour du côté de la dame de fer.

La Tour Eiffel a détrôné la Coupole des Invalides qui était avant sa construction l’édifice le plus haut de Paris. Image touristique par excellence, construction célèbre dans le monde entier, la Tour date de l’exposition universelle de 1889.

La première exposition universelle avait eu lieu en 1851, elles avaient pour but de montrer les meilleures réalisations technologiques, scientifiques et industrielles les plus modernes. Paris se devait d’être très ambitieux. Des ingénieurs de Eiffel et Compagnie proposèrent cette construction métallique de 300 mètres de haut (mille pieds).

Gustave Eiffel demandait cette construction avec une base carrée de 125 m de côté sur le Champ de » Mars.

S’en suit une pétition où artistes et architectes signent contre ce projet qui devait faire perdre à Paris sa dignité ! La France s’américanisait ! Mais à l’achèvement de sa construction on reconnut que c’était un chef-d’œuvre d’invention technique, qu’elle était élégante, et les signataires de la pétition avouèrent regretté de l’avoir signée.

Des pamphlétaires renchérirent en la traitant de ‘lampadaire véritablement tragique’, de ‘squelette de beffroi’… ‘suppositoire criblé de trous’ … squelette disgracieux et géant…

Eiffel avait répondu « pour ma part la Tour aura sa beauté propre […] je prétends que les courbes des quatre arêtes du monument, tel que le calcul les a fournies donneront une grande impression de force et de beauté… ». »

Gustave Eiffel (1832-1923) était un visionnaire. Ingénieur, constructeur, homme d’affaires, il sait s’adapter et participe à des chantiers colossaux. Il avait son bureau au 3è étage et recevait là nombre de personnalités.

La Tour en quelques chiffres, choisi parmi plus de 100 projets, c’est 18000 pièces métalliques – 2500000 rivets – 7300 tonnes de fer. Démarrage du chantier : 26 janvier 1887. Merveille de précision, elle est construite en un temps record pour l’époque, en 2 ans, 2 mois et 5jours, avait nécessité 60 tonnes de peinture rouge Venise. Elégante et souple face au vent, son oscillation la plus élevée fut de 13 cm lors de la tempête de 1999.

Les différentes photos d’archives proviennent d’une exposition sur Eiffel à la Villa du temps retrouvé à Cabourg.

Pendant que je suis sage dans ma panière…

… ces dames continuent leurs marches et leurs visites à travers Paris, Elles n’oublient pas quelques achats…

… Elles s’autorisent également des petites pauses sucrées.

En souvenir de Flanel.

Bonne semaine …. 🐈 🇫🇷 🐈 🇫🇷 🐈 🇫🇷 🐈 🇫🇷

RETOUR à CABOURG

Avant Noël, les deux amies souhaitaient retourner au Grand Hôtel de Cabourg, où se tenait une exposition concernant Proust et la Belle Epoque.

Les tableaux de cette exposition « vagabondage proustien » sont réalisés par le peintre MEZ.

Avec bonheur, Elles découvrent les œuvres…

… avec un dernier hommage au centenaire de la mort de Marcel.

 Son côté romantique est comblé par les tableaux de la Belle époque.

Arnaud de Mézerac (signature MEZ), est issu d’une famille d’artistes Il peint depuis son plus jeune âge. Il manie aussi bien l’huile, le pastel que l’aquarelle… MEZ est un peintre connu et attaché à la région. Sa peinture est toujours harmonieuse et empreinte de raffinement. L’artiste peintre  a exposé dans les plus grandes villes. (Elles sont même allées voir ses œuvres à Paris sur les cimaises du Grand Palais).

La devise de Mez « le laid nuit gravement à la santé » donne le bonheur de découvrir le beau, le lumineux, l’harmonieux et la sérénité de ses tableaux.

Mez a également peint un tableau qui est exposé dans l’église de Cabourg. C’est Saint Valentin. Pour le Saint des Amoureux, on peut remarquer que certains symboles vont par deux, les bateaux, les parasols…

Si vous passez à Cabourg, l’atelier de Mez est Avenue de la mer. Poussez la porte et régalez-vous. Nous remercions Mez pour ses photos personnelles qu’il nous a aimablement envoyées.

Pour terminer ce billet, je vous narre l’anecdote de SA mésaventure en ce mois de décembre où la promenade Proust et la sable étaient recouverts de neige.

ELLE a nommé ces instants « à la recherche du gant perdu ».

Pour faire bref, le froid était vif, ELLE avait pris la paire de gants achetée dans une boutique sur le Ponte Vecchio à Firenze. Autant vous dire qu’ELLE y tient. En déambulant dans le hall du Grand Hôtel, ELLE s’aperçoit qu’il lui manque un gant.

Branle-bas de combat, recherches, retour sur les pas, dedans, dehors…

Et ouf, son amie aperçoit le gant.

On peut donc nommer cet instant « le gant retrouvé… »

Petit + pour ce début d’année :  le sable, la mer, la neige.

Une variété de pastels qui Les a enchantées, avec des bleus comme ELLE les aime.

Des bleus qui virent rapidement…

Votre Louloute vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.

         

LA SEINE à PARIS : les ponts

A quelque 280 km de sa source, la Seine arrive large et dolente à Paris.

La Seine est enjambée par 37 ponts. (Flanel avait refusé en son temps, de les faire tous). Du plus ancien : le Pont Neuf au plus récent : la passerelle Simone de Beauvoir, en voici quelques-uns :

le Pont Alexandre III : Commençons par l’icône de la ville lumière : sa première pierre a été posée en octobre 1896 par le Tsar Nicolas II, fils d’Alexandre III pour symboliser l’amitié franco-russe. La mission était d’ériger un pont fastueux. Plus de 50 œuvres d’Art sont réparties sur ses 150 m de long sans pilier dans le fleuve.

Ce pont monumental a des ouvrages symétriques et décoratifs. Il est illuminé par 32 candélabres de bronze,

Les piliers d’angles, en pierre, haut de 17 m, sont surmontés de pégases tenus par des Renommées.

Le Lion et l’enfant de Georges Gardet :

Génie de l’eau :

Ce pont a été inauguré le 14 avril 1900 (pour l’exposition universelle) par le Président Émile Loubet.

Le pont Alexandre III relie l’esplanade des Invalides au Petit et au Grand Palais. Il est exubérant et impressionnant.

– le Pont d’Arcole : réalisé en une arche unique en fer, il relie l’Ile de la Cité à l’Hôtel de Ville.

– le pont au Change : il relie l’Ile de la Cité au niveau de la Conciergerie à la place du Châtelet. Il possède trois arches de 31 mètres chacune, avec le « N » impérial de Napoléon III.

– le pont Neuf : malgré son nom, c’est le plus vieux pont de Paris. Il repose sur 12 arches ornées de 381 mascarons. Il a été inauguré en 1606 par Henri IV.

– la pont des Arts : réservé aux piétons, il relie le quai Conti à l’Institut de France. Ses planches sont en bois d’azobé (comme les planches à Deauville). En 2008 est lancée la mode des « cadenas de l’amour », enlevés en 2015 vu le poids devenu excessif et dangereux.

– le Pont de l’Alma, situé à l’Ouest de la capitale, le premier pont fut créé en 1854. Il conduit place de l’Alma où, la réplique de la flamme de la statue de la Liberté de Bartholdi, offerte en 1987 par le journal Hérald Tribune, est devenue un lieu de recueillement à la mémoire de Lady Diana décédée en 1997.

En souvenir de Flanel.

A la semaine prochaine.

Les chemins de COMPOSTELLE : la voie Turonensis

Dernières promenades sur les Chemins : nous terminons avec la voie qui marquait le point de départ des Jacquets venus du Nord et du Nord-Est de l’Europe. Cette voie débute dans notre capitale (Paris), passe par Tours (d’où son nom), se poursuit vers la Saintonge, le Bordelais et se termine à Puente la Reina en Espagne.

Nos trois étapes :

– PARIS : Le rassemblement des jacquets se faisait à l’ église Saint Jacques de la Boucherie. Le seul vestige qui reste est la Tour Saint Jacques (16ème siècle). Cette tour marquait le point zéro qui menait les pèlerins à Compostelle à 400 lieues de là.

A l’angle Nord-Ouest se dresse la statue de Saint Jacques le Majeur.

Les pèlerins faisaient un détour par Notre Dame de Paris.

Nous l’avons fait aussi, très très peu de temps avant le dramatique incendie de Notre Dame. (on aperçoit la flèche sur la photo)

Ci-dessous La Vierge de la voûte disparue à jamais dans les flammes du 15 avril 2019.

– BORDEAUX : Après bien des lieues, les pèlerins étaient toujours heureux d’arriver à Bordeaux. Nous aussi, bonnes et belles dégustations nous attendaient…                                         

Les marcheurs allaient à l’église Saint Seurin et se recueillaient sur la tombe du Saint.                                  

Nous avons beaucoup aimé l’atmosphère que dégageait la crypte.

Les marcheurs faisaient ensuite un détour par la cathédrale Saint André.

Notre périple dans Bordeaux, nous a permis de belles découvertes : 

la place des Quinconces :

… la Fontaine aux Girondins

La Tour de l’horloge et la grosse cloche

La Place de la Bourse et le miroir d’eau :

Le pont de pierre :

Je ne mentionne pas les canelés,  dont nous avons usé et abusé…

Nous avons quitté Bordeaux à regret et éblouis, à l’instar de Flanel, par cette jolie ville.

– Dax : en quittant Bordeaux les pèlerins traversaient les Landes et atteignaient Saint-Paul-les-Dax. Nos promenades à Saint Paul, au bord du lac de Chritus, étaient bien agréables.

A l’automne les liquidambars faisaient un concours de rougeoiement !

St Paul-les-Dax et Dax sont agréables, nous y avons passé de bons moments… Flanel aimait le temps des cures thermales où il était récompensé d’avoir sagement attendu sa maîtresse pendant les soins.

A Dax, on découvrait la fontaine d’eau chaude.       

Puis la cathédrale Notre Dame, d’allure classique…

… elle conserve un très beau portail du 14è siècle (le portail des Apôtres)

L’accueil des pèlerins existent toujours… les traditions continuent…

Tout près de Notre Dame : le Légionnaire de Dax et sa légende (racontée dans des articles des années précédentes).

Pas loin de là, les arènes, (juste pour la photo, nous n’aimons pas ce qui s’y rattache). 

On en profitait pour faire aussi une cure gastronomique (auquel participait Flanel…)

Souvent, nous prenions plaisir à marcher dans les belles forêts des Landes…ci-dessous près de Latche…                

A notre premier voyage, Flanel avait à peine 2 mois, il découvrait  pour la première fois l’Océan Atlantique… Que d’évènements depuis…

A la semaine prochaine…