NOËL au HARAS du PIN

Toujours dans l’Orne, tout au Sud de la Normandie, Elles sont allées, cette année, plusieurs fois au Haras du Pin. Voici leur tout dernier passage au « Versailles du cheval ».

Le Haras national du Pin est une institution désirée par Louis XIV (il voulait un endroit favorable à la reproduction des chevaux).

L’ambiance marché de Noël – vin chaud leur a plu…

Chacun des nombreux box servait d’écrin aux divers artisans.

J’ajoute qu’Elles possèdent tant d’objets qu’il serait bon de s’abstenir de collectionner… Je dis ça

Elles ont apprécié également la promenade dans le parc, quelques essences encore aux couleurs d’automne…

Puis tours de calèche…

Incursion vers différents attelages…

Et enfin le clou de l’après-midi, un spectacle féerique pour petits et grands…  Korrigans, fées… « Le Mystère du Triskell » leur a permis la découverte de légendes bretonnes, avec le plaisir de voir évoluer de beaux chevaux.

La Compagnie L’art est Cabré assure de beaux numéros de voltige.

Je vous laisse découvrir des instants de douceur et de charme (les photos ne sont pas toujours à la mesure de Ses attentes, il faisait sombre et le spectacle toujours en mouvement…)

Au moment du salut, les applaudissements venaient ovationner costumes, chants, voltige et théâtre.

Votre Louloute vous dit …. à l’année prochaine… 1er janvier 2023 !

En souvenir de Flanel.

Le château de SASSY (Orne, Normandie).

Le 8 novembre dernier, à Londres, la Normandie a été élue la région la plus ‘désirable’ d’Europe par le Wanderlust Travel Awards.

Cette année, les deux amies n’ont pas programmé de voyage conséquent, Elles ont concocté des minis séjours en Normandie, et, je dirais, qu’Elles ont mené la vie de château ! Des châteaux, Elles en ont visité plusieurs et cette semaine leur escapade se situe au Sud de la Normandie, dans le département de l’Orne, où niché en pleine verdure…

… se dresse le château de Sassy que le chancelier Pasquier a acquis en 1850.

Il date du XVIIIe avec cette architecture typique des grandes fenêtres et des volets blancs.

A l’entrée deux pavillons.

Ces pavillons rassemblent des objets acquis par les différents occupants du château.

En ces temps surprenants où l’on nous laisse entendre qu’il y aura pénurie d’électricité, elle a trouvé ce  qu’il faut pour repasser… tout en faisant des économies… (😀😀)

A l’intérieur nous découvrons le Chancelier Pasquier (homme politique préfet de police, président de la Chambre des députés, etc…) et autres personnalités du château.

Sur le côté, près du pavillon d’entrée, se dresse une petite chapelle, fort agréable au regard.

Hélas, à l’intérieur, photos interdites. Contentons-nous de sa silhouette.

Un magnifique jardin « à la française » agrémente le devant du château.

C’est le célèbre paysagiste Achille Duchêne (1866-1947), surnommé le prince des jardins, qui a réalisé les jardins du château de Sassy, (il avait entr’autres restauré les jardins de Vaux-le-Vicomte).

Ce modèle de jardins conçu sous Louis XIV est une œuvre contrôlée avec une nature très domestiquée.

Parterres et bordures en buis sont symétriques et les arbustes soigneusement taillés.

Tout est minutieusement coordonné.

De ce jardin, l’œil peut vagabonder sur la campagne environnante.

Un moment agréable également, suivre les cygnes au fil de l’eau…

Trois belles terrasses permettent d’accéder au château.

Du sol à la façade des nuances rosées prédominent.

Quand on admire la façade du château on peut voir, ouverte, la fenêtre de la chambre que la Reine Elisabeth II d’Angleterre occupait quand elle est venue à Sassy en 1967 pour une visite privée des haras normands.

Elles ont visité l’intérieur du château, mais toute photo était proscrite. ELLE regrette cet interdit qui lui permet les illustrations de ses billets… Par exemple, Elles ont eu accès à une superbe bibliothèque où sont précieusement conservés, dans des rayons en bois sombre, env. 30 000 ouvrages reliés ayant appartenu au Sieur Pasquier. Elles ont quitté le château par l’allée des hêtres…

Bonne semaine.  

En souvenir de Flanel.

Mémorial de MONTORMEL (près d’Argentan)

(Toujours dans le département de l’Orne), Le Mémorial de Montormel…

… est situé à l’emplacement où l’armée allemande céda face aux alliés le 21 août 1944. (Sa « vieille mémoire » se souvient avoir assisté à la commémoration de 1966).

ELLE marche dans les souvenirs… avec un regard panoramique, sur le couloir de la mort.

Après le débarquement du 6 juin 1944, la bataille de Normandie prend fin le 22 août 1944 avec l’enfer de la « Poche de Falaise-Chambois ».

C’est là que capitula la puissante machine de guerre allemande entre le 18 et le 22 août 1944. Cinq nations alliées venaient de vaincre un ennemi commun dans cet épisode stratégique.

C’est la division blindée du général Maczek qui est ici engagée et cette unité polonaise paiera un lourd tribut humain.

Le général S. Maczek (1892-1994), fut mobilisé dans l’armé austro-hongroise lors de la 1ère guerre mondiale. Il crée en février 1942  la Première Division Blindée polonaise (16000 hommes et 380 blindés), celle-ci débarque en Normandie fin juillet 1944.

Le Char Sherman sera baptisé Maczek en l’honneur du Général.

Sur le flanc de la butte de Montormel, près du Mémorial, par un chemin bucolique, elles arrivent à la petite Chapelle de Coudehard.

Sur ce chemin, l’Arbre de la LIBERTẺ.

Il a été inauguré le 2 juin 2014

Conçus par Hervé Mazelin et réalisés par des jeunes lycéens et apprentis, trois arbres ont été plantés (à Montormel, à Ouistreham et Utah Beach à l’occasion du 70è anniversaire du Débarquement).

Ce sont 70 voix de la liberté sur 70 feuilles en métal représentent les 70 témoignages de vétérans de la Guerre..

Ils témoignent de la transmission de la mémoire en rappelant la lutte pour la LIBERTẺ.

Après ce moment, d’un ressenti fort et émouvant, elles sont allés dans la belle campagne normande où les pommiers fleuraient bon la nouvelle saison.

… Et moi sagement, à leur retour, je les écoutais me raconter leur journée…

En souvenir de Flanel.

A la semaine prochaine. 🌺 🐈 ♥️ 🌺 🐈 ♥️ 🌺 🐈 ♥️ 🌺 🐈 ♥️ 🌺 🐈 ♥️

ARGENTAN, musée FERNAND LEGER

Dans l’Orne, au Sud de la Normandie, à Argentan, ville d’enfance de Fernand Léger, et acquise par la ville en 1990, sa maison est devenue le musée Fernand Léger et André Mare.

Complices dans la vie depuis leur enfance à Argentan, André Mare (1885-1932), peintre, est également architecte d’intérieur et décorateur.

André Mare, carnets de guerre 1914-1918 (carte postale Ass. A. Mare)

Parlons d’abord de Fernand, peintre, sculpteur et précurseur du mouvement cubiste il est né 1881. Fils de propriétaires terriens, au décès (prématuré) de son père, il arrive avec sa mère à Argentan en 1884. (Elle y vécut jusqu’à son décès en 1922). Le musée reprend sur ses murs la fresque des Constructeurs, une historique de la vie de Fernand et quelques oeuvres.

Les constructeurs, état définitif, est une œuvre monumentale en hommage à la classe ouvrière et à la période de reconstruction des années 1950.

Mobilisé le 1er août 1944, Fernand Léger dessine son quotidien.

Pendant la seconde guerre mondiale, Fernand Léger s’exile aux Etats-Unis.

Déclinés de bien des façons et célèbres, les Tournesols, ici, gouache de 1950, a été offerte par Nadia Léger à la ville d’Argentan.

André Mare, (qu’ELLE découvre en détails pendant cette visite) est de quatre ans le cadet de Fernand, Ils fréquentent la même école. Ils ont 7 et 11 ans. Se noue alors une amitié personnelle et artistique. Ils s’installent tous les deux à Paris. André Mare expose pour la première fois en 1910 au Salon d’Automne..

L’atelier 1905

La robe de bal, 1905

Vers 1910, André Mare réalise « Le millénaire de la Normandie », voici la maquette pour l’ouvrage :

Pensez-vous que votre Louloute aurait pu lui servir de modèle ?

(coiffe normande, Pays d’Auge, environs Livarot).

Mobilisé le 2 août 1914, André Mare sera très marqué par la guerre, il tiendra « des carnets de guerre »

Le 12 mars 1917, il est blessé par balle, il l’appellera « la belle blessure » 

Dans les années 1920, André Mare, le décorateur, fonde avec le peintre-architecte Louis Süe la Compagnie des Arts Français. Les arts de la table y sont très présents. Cette compagnie sera rachetée en 1927 par les Galeries Lafayette.

La pipe en bois sur le pot à tabac a appartenu à André Mare

Chaise, (assise en soie).

Voici quelques-une de ses œuvres d’après-guerre :

Les Chevaux, 1921

Diane au cheval blanc, 1925

le manoir en ruines, 1932

Malade, il revient plus souvent en Normandie, il s’éteint à l’âge de 47 ans.

La meule (dernière œuvre inachevée, 1932)

En souvenir de Flanel.

A vendredi prochain, bonne semaine. ☺️ 🐈