Le HARAS du PIN, le domaine.

Après les avoir accompagnées au Noël du Haras du Pin, voici la visite du domaine qu’Elles avaient faite à l’automne.

Un peu d’histoire, ce beau haras désiré par Louis XIV, édifié sous Louis XV, verra Napoléon lui donner des lettres de noblesse après la Révolution. L’élaboration de ce joyau du patrimoine normand a commencé en 1715 sur environ 600 hectares.

Ce haras royal répondait à un besoin : produire des chevaux performants pour les transports, le travail agricole et la cavalerie militaire à Versailles.

A la veille de la Révolution, le Haras du Roi comptait presque 200 étalons, plus les poulains et pouliches. L’Assemblée constituante décréta en janvier 1790 la vente des étalons du Pin. Après bien des péripéties du cours de l’Histoire, le 4 juillet 1806 un décret impérial rétablit le Haras. Recommençait un rayonnement digne de son renom pendant un siècle.

Découvrons les écuries, de briques rouges, elles forment un fer à cheval devant le château, (les premières datent de 1715), elles sont de style ‘école de Versailles’.

Les véhicules hippomobiles sont peints aux couleurs des haras nationaux, bleu marine et rouge avec un H sur les portes.

La sellerie, le manège…

Le domaine s’étend, aujourd’hui, sur plus de 1000 hectares, et dans les prés, pour SON plaisir les chevaux qu’ELLE aime caresser.

Les chevaux du Haras comprennent les percherons (chevaux de trait issus du Perche) et des chevaux de sang avec plusieurs races très connues, (ses préférés, les lipizzans, étaient absents des écuries).

Pour le plaisir des souvenirs, photos d’archives avec la percheronne (primée) et son poulain dans la ferme de ses parents.

Le château, en calcaire gris et recouvert d’ardoises, se compose de trois corps de logis rythmés par de hautes fenêtres.

Les terrasses du château sont dans la tradition jardins à la française et permettent un large regard sur le domaine.

La cour nommée « cour Colbert » est fermée par un beau portail en fer forgé.

Le Haras sera occupé par les Prussiens en 1871 et par les Allemands en 1940.

Pendant leur promenade, elles ont croisé de beaux champignons (ELLE ignore leurs noms)…

Quand Elles sont rentrées, j’étais heureuse de la retrouver et j’ai écouté très attentivement toute cette belle histoire de chevaux.

En souvenir de Flanel.

A la semaine prochaine.

COTENTIN, les Phares, le littoral

  • Gatteville-le-Phare :

 Situé sur la pointe de Barfleur et construit entre 1829 et 1834, c’est le 2e plus grand phare de France avec une hauteur de 75 m.

Ce géant de granit, de forme cylindrique, a nécessité 11 000 blocs de granit (soit 7400 tonnes).

Il domine la Manche avec 52 fenêtres, 365 marches et 12 paliers, c’est un calendrier à lui tout seul.

Il signale les forts courants du raz de Barfleur, à son pied, toujours des vagues.

Il est relié à la terre et a pour mission de protéger les bateaux du puissant courant du raz de Barfleur.

Le phare fut allumé pour la première fois le 1er avril 1835.

Le sémaphore, c’est l’ancien phare construit en granit en 1774. Il mesure 25 m de haut.

… n’oublions pas les escargots à profusion sur la lande au pied du phare.

  • phare du Cap Lévi :

Situé à Fermanville, le Fort du Cap Lévi a été construit à partir 1801 à la demande de Napoléon Bonaparte.

Ce bastion militaire avait pour mission de protéger la rade de Cherbourg. La construction du phare a été décidée en 1850, suite à de nombreux naufrages, dont celui de la Frégate « la Résolue » en juin 1833, et certains plus récents…

Le phare du XIXe siècle a été détruit en 1944 et l’actuel a été reconstruit en 1947. Haut de 28 mètres avec 113 marches, il est de forme carrée.

… autour du phare :

  • Sentier côtier :

Ce phare est aussi le départ du Chemin des Douaniers, sentier du littoral.

Son petit plaisir, s’y promener… le vent, le bruit des vagues, admirer la mer… tout ce qu’ELLE aime.

Suivons-LA en photos dans sa promenade :

Et un peu plus loin… toujours marchant…

ELLE m’a rapporté un carnet du Miquelot… pour que je chemine avec ELLE ??? (psychologiquement, je me prépare).

Tout en rêvant, votre Louloute vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.

Normandie : le CAMEMBERT

IMG_1082-1.jpgTroisième et dernière promenade sur la route de « nos fromages », en pleine campagne, dans le joli village de Camembert.

IMG_8432.jpgNous sommes dans l’Orne, aux confins du Pays d’Auge et du Pays d’Ouche, dans un environnement de vallons et prairies verdoyantes.

IMG_1115.jpgLe mot « camembert » en ce qui concerne le fromage, est un mot tombé dans le domaine public et ce fromage peut être fabriqué n’importe où, sauf si il bénéficie de l’ A.O.P. «Camembert de Normandie au lait cru et moulé à la louche » (depuis 1983). Le territoire de l’Appellation s’étend sur les cinq départements normands.

IMG_1273.jpgLe lait doit, bien sûr, émaner des vaches de race normande qui pâturent au moins six mois.

IMG_1325.jpgPâte molle, croûte fleurie, odeur de terroir et saveur fruitée, de forme ronde d’une épaisseur d’environ 3 cm,  il a été élaboré par Marie Harel en 1791, sur les conseils d’un prêtre réfractaire venant de Brie et qu’elle cachait pendant la Révolution dans son manoir de Beaumoncel.

IMG_4545.jpg

IMG_1113.jpgIl faut environ 2,3 l de lait pour le fabriquer et un mois pour avoir un bon fromage. On peut ajouter que c’est le plus connu des fromages français.

IMG_1274.jpgLe village de Camembert se prête volontiers aux photos champêtres et la visite de la maison du camembert est attractive. Nous avons complété ce tour du village (comme à notre habitude) par la découverte de l’église Sainte-Anne qui date du XIVè siècle (remaniée au XVIIè)

IMG_8434.jpgElle possède un maître-autel néo-médieval à tourelles.

IMG_8437.jpgAu fil des murs nous découvrons un grand tableau peint sur bois. Il représente un pèlerinage au Mont Saint-Michel, fait à pied par les habitants de Camembert.

IMG_8441.jpgUn petit coup d’œil aux vitraux, dont les deux ci-dessous sont d’ A. Vermont de Reims (1897)

IMG_8448.jpg

IMG_8447.jpgAinsi, avec cette visite de Camembert, s’achève notre « petit périple fromager ». Nous avons encore plusieurs anecdotes au sujet de ce village,  mais ce sera pour une prochaine fois. Ajoutons seulement que :

– En 1863, Napoléon goûte un camembert lors d’un arrêt en gare de Surdon. Il décide d’en avoir tous les jours aux Tuileries…

IMG_1187.jpgEt aussi : suite à nos lectures, on se rappelle en partant, qu’en août 1932, le peintre Fernand Léger postait de Camembert, une carte-lettre à Robert Delaunay.

Alors, très bientôt… on parlera de Fernand Léger….

IMG_1256.JPG