Avec un petit pincement au cœur, nous quittons notre hôtel coquet d’Annecy pour rejoindre la Suisse. Pendant ce petit « parcours » nous changeons d’hôtel chaque jour pour mieux apprécier nos différentes visites. Un soir ici, un soir là ! Pendant ces quelques jours je fais, contre mauvaise fortune bon cœur car, il faut le savoir, ce n’est pas ce qui me plait le plus. Toujours déménager ! Galère ! Voir « ma tête de chat pas content » ci-dessous !

Ce léger désagrément ne m’empêche pas de vous raconter nos différentes haltes.


Après avoir longé le lac d’Annecy une dernière fois, nous avons pris la route qui passe près du Château Menthon-Saint-Bernard. Du haut de ses mille ans, il est lui aussi, une ancienne maison forte. Avec ses tours et ses tourelles de style savoyard, on le dirait sorti d’un conte de fées. Telle une sentinelle au profil élancé il veille sur le lac.

Nous avons continué notre route vers le Col des Aravis en passant par la Clusaz.


Par un temps magnifique, déjà très chaud, nous avons applaudi les coureurs qui participaient au critérium du Dauphiné.

La chaleur m’engourdit quelque peu et je me demande si je ne me suis pas un peu assoupi, et rêvé… !

Toujours en route vers la Suisse, nous sommes arrivés au Col de la Forclaz (altitude 1527 m). Ouf un peu de fraîcheur !

J’ai croisé là, de beaux spécimens canins, sérieux, aimables, photogéniques, mais impressionnants les toutous !

Pas très loin résonnait le tintement des toupins aux cous des vaches. Champêtre et bucolique comme on aime ! Cheminant toujours vers le Valais, nous sommes arrivés à Martigny. J’étais tellement « cuit par la chaleur et les virages » que je n’ai pas vu grand’chose de la ville. Aux abords j’ai aperçu des vignes en terrasse, j’ai entendu dire qu’il fallait acheter du Cornalin, ce vin corsé du Valais aux notes épicées. Et puis j’ai abandonné l’idée « d’avoir les oreilles en campagne » et j’ai dormi, dormi !

Quand nous sommes arrivés à SION (capitale du Valais) il commençait à faire chaud ! Si chaud, qu’en début d’après-midi on dépassait les 40°. Là, on a tout de suite su ce que veut dire l’expression locale « eh mais la tchaffe ! »

Engourdis par la chaleur, nous avons pris le train touristique (qui s’appelle le petit sédunois) pour faire le tour de la ville. C’est dire !

Malgré une température très convaincante, nous sommes allés jusqu’aux sites typiques de la ville.
Surplombant et dominant Sion, sur les verrous glaciaires, nous avons d’un côté, l’église-château : la basilique de Valère, et lui faisant face le château de Tourbillon.


De retour en ville, où chaque escale nous permettant de nous désaltérer est la bienvenue, nous continuons nos visites. En entrant dans l’église Notre-Dame-du-Glarier, la fraîcheur intérieure nous invite au calme et à la découverte. Repos !

Le soir avant « d’aller nous réduire » (en suisse : se coucher) pour un repos bien mérité, fatigués et heureux, nous avons dégusté une assiette de charcuterie valaisanne (notre péché mignon) tout en écoutant des artistes de rues qui chantaient ici et là. J’en ai profité pour me faire « cocoler » (dorloter). Ambiance 100% vacances !

Puis on a repris le chemin vers la France. Nous avons longé quelque temps le Rhône, encore ‘tout jeune homme’ quant à sa largeur ! Il est quasi à son début de son long voyage vers la Méditerranée.
Avant la frontière, dans la vallée, nous flânons dans le village de Trient. Un vrai petit village de carte postale avec son église rose, niché au cœur des montagnes et dans un nid de verdure où les lupins fleurissent avec bonheur !


Prochain épisode et très bientôt : mes journées calmes et bien-aimées à Chamonix !
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