PARIS… des églises (1ère partie)

Mes voyageuses continuent leur promenade parisienne, tout en pensant à quelques réconforts et douceurs.

On va les suivre, pêle-mêle au hasard de leurs déambulations. Sans LA trahir, il faut noter qu’ELLE n’aime pas le métro, donc visiter Paris = beaucoup de marche à pied… C’est ainsi qu’au gré des rues, Elles poussent les portes des églises.

– Saint Sulpice :

A deux pas de la sortie du musée du Luxembourg, où nous étions la semaine dernière, Elles arrivent à l’église Saint Sulpice. Elle est impressionnante de l’extérieur comme de l’intérieur. (110 m de long, 56 m. de large et 33 de haut), c’est l’une des plus grandes églises de Paris..

Construite au XVIIe sur des fondations du 12e, elle est flanquée de deux tours asymétriques d’architecture baroque.

Dès l’entrée on est accueilli par deux bénitiers géants. Posés sur un socle en marbre sculpté par Jean-Baptiste Pigalle, cette superbe coquille de nacre provient d’un mollusque énorme des Océans Indien et Pacifique. Ce tridacne (mollusque géant) peut peser jusqu’à 250 kg. Ceux de Saint Sulpice ont été offerts par la République de Venise à François 1er.

L’orgue, meuble grandiose et concave, en chêne sculpté, enchâssé dans un monument de pierre est très imposant. Rénové par Cavaillé-Coll, inauguré en 1863, il obtient une qualité de son exceptionnel et cet instrument de 100 jeux devient l’un des trois « cent jeux » européens avec Ulm et Liverpool.

Devant l’église, au centre de la place, une belle fontaine, œuvre de Louis Visconti, posée en 1847. Cette fontaine met à l’honneur quatre grands orateurs célèbres du 17e. (Bossuet, Fénelon, Fléchier et Massillon).

Elle est connue sous le nom de fontaine des Quatre Points Cardinaux.

– Saint Vincent de Paul (chapelle).

Cette chapelle, avec une entrée très modeste, rue de Sèvres, est l’église des Lazaristes, c’est un petit bijou…

Pour honorer leur fondateur, les lazaristes élèvent en 1826 cette chapelle afin de recueillir les reliques de Saint Vincent de Paul.

La chapelle possède une nef principale qui se termine par un chœur sans abside…

… surmonté d’un niveau où se trouve la châsse en argent.

Les vitraux, sobres, contiennent des médaillons représentant la vie de Saint Vincent de Paul.

L’orgue est du facteur d’orgue Cavaillé-Coll.

Votre Louloute ajoute, que quelquefois, dans leurs longues marches, Elles hèlent un taxi…

Prenez bien soin de vous, à la semaine prochaine pour la suite…

En souvenir de Flanel.

PARIS, le LUXEMBOURG (expositions)

Cette semaine nous retrouvons les deux amies au musée du Luxembourg. Ce musée fut le premier musée de l’Histoire de France ouvert au public en 1750. Il fut aussi le premier musée d’art moderne à partir de 1818.

Il abrite des expositions temporaires. Celle du moment « Miroir du monde » réunit une centaine d’oeuvres du XVIe et XVIIe réunies par les Puissants Princes électeurs de Saxe.

Elles ont eu l’occasion d’admirer « l’art de l’Empire Ottoman du cabinet turc de Dresde ». Le cabinet turc de Dresde (la Florence de l’Elbe) renferme l’une des plus importantes collection d’art ottoman au monde (en dehors de la Turquie). En Saxe, sous Auguste Le Fort (1697-1733) et dans toute l’Europe se répand un phénomène de ‘mode turque’.

Récipient pour boire éléphant avec tour de guerre, Urban Wolff, Nuremberg 1593-1598.

   Feu d’artifice après un très grand évènement. Peggy Buth 2006

Paroi latérale d’une tente. Empire ottoman, fin du XVIIe.

A l’Orangerie se tenait une autre exposition.

Un extrait des cimaises :

La même de plus près…

On se quitte ainsi avec des fleurs… Votre Louloute vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.

PARIS, jardins du LUXEMBOURG

Paris, ville des arts, de la mode, de l’amour, des musées, de la gastronomie, des boulevards, des monuments et des parcs voit arriver mes voyageuses au jardin du Luxembourg. On remonte ici au XIIIè siècle où c’était le jardin d’un monastère.

Le palais du Luxembourg bâti à partir de 1615 au bord du jardin est l’ancienne résidence de Marie de Médicis. Il est d’inspiration florentine. C’est maintenant le siège du Sénat.

Après la Révolution française, le palais est devenu une prison. Il a également servi de quartier général aux Allemands pendant la guerre avec l’installation de blockhaus dans les jardins. Ils déposeront les armes devant le Palais le 25 août 1944 lorsque la 2è division blindée force les grilles.

Son tracé actuel (un peu plus de 20 hectares) date des travaux d’urbanisme du baron Haussmann.

Statues, sculptures nombreuses et chaises en métal invitent au repos après une bonne marche dans Paris.

Plantes, arbres, et même un petit rat accueillent Mes visiteuses.

Le bassin principal, situé en face du Palais, est le point d’eau idéal pour les modèles réduits.

Dans ce parc, on retrouve des jardins à la française et des parties à l’anglaise.

Les allées invitent à la promenade et à la flânerie. Sont répertoriées 106 statues…

Un métier aujourd’hui disparu, chaisières, elles percevaient le prix pour avoir le droit de s’asseoir sur une chaise du Luxembourg. Avant la 1ère guerre mondiale, le prix était de 20 sous. Les fauteuils (avec accoudoirs) étaient plus chers. Elles sont devenues gratuites dans les années 1970. Les chaises vertes ont été créées spécialement pour le Luxembourg par les Ateliers de Paris.

Dès le 19è siècle est apparu l’idée des chaises au Luco. En 1843, le Sénat installe 1500 chaises.

Maintenant la chaise Luxembourg se décline en plusieurs couleurs, séduit et voyage… (des jardins Majorelle à Marrakech au Zoo d’Amsterdam, de l’université de Harvard au Brooklyn Bridge park à New-York…).

Votre Louloute (dans son jardin) vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.