Pendant cet hiver 2016, au demeurant assez doux, nous avons fait quelques escapades en Normandie. Je vais vous les faire partager, mais auparavant, il faut que je vous dise notre chagrin survenu en décembre dernier.

Notre Sissi (voir le chapitre « Ma Normandie ») a rejoint le paradis des chats. Un soir, bien lovée dans ses coussins, sans aucun indice apparent, elle s’est endormie comme à son habitude, mais à notre réveil, Sissi ne ronronnait plus, elle nous avait quittés, sans bruit, sans appel au secours. Ma maîtresse et nous deux, ses compagnons félins, sommes restés décontenancés devant son petit corps sans vie. Tout chagrinés par son absence, et sa vivacité matinale qui nous manquait déjà, nous avons essayé, de concert, de distraire notre maîtresse. Celui qui s’y entend le mieux, c’est Zadig ! Il a donc engagé une série de petites pitreries que je vous livre :




Les jours passant, notre tristesse demeurant, pour nous changer les idées, nous avons emprunté nos routes normandes avec pour premier thème les ports.
Tout d’abord, et, pour la n-ième fois, nous avons fait halte à Honfleur, je ne vous raconte pas Honfleur, c’est toujours avec le même bonheur que nous flânons autour du vieux bassin et maintenant que la lieutenance est restaurée, on s’en donne à cœur joie pour les clichés !


Puis longeant la Seine, nous sommes arrivés à Rouen.
Rouen est une ville animée. Nos points d’intérêts ont été le Gros Horloge (accolé à un beffroi, il est constitué d’une arche Renaissance enjambant la rue du même nom et d’une horloge astronomique du XIVe siècle.)

Tout en cheminant, nous admirons la cathédrale Notre-Dame et sa façade, toute de dentelle en pierres beurre frais et laiteuses et si riches en statues, c’est un monument majestueux. On peut dire qu’elle est « rescapée » de la 2ème guerre mondiale ; grâce à la protection assurée par des sacs de sable posés sur des échafaudages extérieurs et à la rapidité des consolidations faites à la suite des frappes de cinq bombes et torpilles des troupes alliées. Il a fallu beaucoup réparé, et, elle n’a été rendue au culte qu’en 1956. Sa façade occidentale tout en gothique flamboyant nous ravit, ces artisans de la pierre sont de véritables artistes qui forcent l’admiration !

La flèche de la tour-lanterne mesure 151 m et c’est la plus haute flèche de cathédrale de France.
Notre agréable flânerie rouennaise nous a conduits dans le quartier de Saint-Maclou, que l’on appelle maintenant le quartier des antiquaires. Nous arrivons dans un lieu insolite : l’Aître Saint-Maclou. De forme carrée la cour est entourée de galeries. Au Moyen Age c’était un cimetière-charnier, en témoignent les sculptures macabres sur les pans de bois.


En remontant la Seine sur l’autre rive, nous sommes arrivés au port du Havre. La (re)découverte de cette ville en vaut la peine. Les docks et leurs containers nous font rêver. Voyages, transatlantiques, contrées lointaines, et, à la façon d’Aznavour nous pensons aux ventres alourdis des bateaux qui sillonnent les océans pour se retrouver ici, accostés aux quais dans le port du Havre.

Cette ville, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2005, a choisi le béton. C’est surprenant, surtout pour nous, habitués des vieilles pierres, mais nous apprécions l’église Saint-Joseph avec ses 6500 vitraux, véritable phare dans la ville, cette église est surprenante et belle.


Nous avions prévu une visite au Musée Mu-Ma et nous n’avons pas boudé notre plaisir. Les quelques heures passées au gré des cimaises nous laissent de bons et beaux souvenirs.
Fatigué, il me semble indispensable de prendre un repos bien mérité. Alors, je vous dis à très bientôt. Toujours en Normandie je vous emmènerai faire un petit tour dans quelques parcs et beaux jardins.

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