Quittons Paris pour suivre la Seine vers son estuaire avec un arrêt à Giverny.
Découverte d’un village charmant où nous allons commencer par nous restaurer de façon très agréable.
A Giverny, vécut, de 1883 à sa mort en 1926, le peintre Claude Monet.
Quand il s’y installe avec sa famille, il repeint les volets de « sa maison » en vert.
Comme il adorait les couleurs, la cuisine sera d’un jaune éclatant, il aimait y réunir (entr’autres) Sisley, Caillebotte, Pissaro, Renoir… De sa chambre, les fenêtres donnent sur « son » jardin coloré et riche en perspectives.
Fondateur de l’impressionnisme, Claude Monet vécut dans cet endroit qu’il façonna en deux parties, un jardin fleuri devant la maison…
…et un autre jardin d’inspiration japonaise, tout en courbes…
Le jardin, qu’il conçut avec art, est un hymne à l’harmonie des couleurs et à son amour pour les « Nymphéas » qu ‘il a peints pendant 20 ans. Il avait « façonné sa nature » avant de la peindre.
Suivant la lumière, il s’installait sur le « Pont Japonais » et changeait d’endroit au fil des heures. Il a peint « son pont » 45 fois.
Passionné de fleurs et de botanique, il échangeait des plants (rares) avec ses amis Clémenceau ou Caillebotte. Il aimait jardiner et peindre.
Se promener dans « son » jardin qui est une œuvre d’art, nous baigne dans le charme intemporel de l’atmosphère colorée du peintre.
Beaucoup d’adjectifs nous viennent à l’esprit pour ce jardin aux tons chatoyants et aux couleurs variant au gré des saisons.
Dans une rue du village on peut voir l’ancien Hôtel Baudy. C’était, de 1865 à la première guerre mondiale, le rendez-vous des artistes américains, séduits par les lieux et attirés par l’impressionnisme.
Sur notre chemin aussi, les meules qui nous rappellent « une série » de Monet avant celle des Nymphéas.
En souvenir de Flanel… (qui ajouterait que j’ai mis beaucoup de photos… mais…difficile de choisir…)
A la semaine prochaine.