Rétrospective du blog de FLANEL par LOULOUTE

Il y a peu, je L’ai interpellée pour lui soumettre une idée de billet. ELLE est d’accord.

La semaine prochaine, le 19 juillet, c’est le 2ème anniversaire du départ de Flanel vers le paradis des chats.

Pour nos abonnés récents, et pour marquer cette date, votre Louloute résume ce blog depuis sa création en 2016, consulté depuis dans 103 pays.

A l’origine du blog, deux de SES passions, SON chat et les voyages.

Quand Flanel est arrivé dans SA vie, il était minuscule, (300 g) et orphelin. SES voyages, programmés à l’avance ont donc vu l’ajout d’un passager …

(Première étape du premier grand voyage de Flanel, le massif du Mont Blanc.)

…à nourrir au biberon.

Flanel a découvert à l’âge de trois semaines Chamonix, charmés, ils y sont retournés maintes fois durant sa vie.

Leur panorama favori.

Ce premier voyage allait jusqu’à la Méditerranée…

Le grand voyage qui a suscité le début de ce blog est le voyage de Flanel à Wien, sur les pas de Sissi, en Autriche, à l’autre bout de l’Europe.

Le château de Schönbrunn, à Vienne.

Flanel avait alors 3 ans et voyageait en grand habitué.

S’ensuit, au cours de leurs 41000 km de voyages en commun, une complicité à toute épreuve.

Un jour, je prendrai l’initiative de revisiter leurs plus beaux points de chute par thèmes. J’aurai du travail… et des photos à partager.

En 2020, un peu après le départ de Flanel, votre Louloute entre en scène.

‘Mandatée par des anges’ sans doute, je quitte la famille où je vivais depuis plus de 7 ans pour franchir le haut mur qui me séparait d’ELLE. C’est clair et net, je m’installe DÉFINITIVEMENT dans un nouveau chez moi, sans un regard en arrière. Depuis, je ne LA quitte pas d’une semelle, d’où mon surnom de Louloute (quand on sait qu’avant j’étais la reine de l’indépendance… il y a grand bouleversement dans ma vie). Dans ma jeunesse, je vivais à la campagne. Arrivée « à la ville » depuis 2 ans le destin m’a placé à côté de chez elle.

J’en profite pour vous montrer mon fils Joseph et ma nièce Jackie. J’avais alors un an, et je les nourrissais avec bienveillance.

Oui, les deux voisines papotent, ainsi ELLE connaît les détails de ma vie d’avant…, j’ajoute que je reste totalement indifférente à la visite de mes anciens hébergeurs.

Ce mois de juin 2022, j’ai eu 9 ans. Pour l’occasion, ELLE m’a préparé mes petites préférences.

Après ce modeste condensé d’années, je reprends mon occupation favorite, la sieste, et toutes les deux, nous vous remercions d’être fidèle à nos rendez-vous du vendredi matin.

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L’ARGENTINE : BUENOS AIRES (1)

Cette semaine, je commence un billet inhabituel. Il n’est pas dans le registre de Flanel. C’est donc exceptionnel ! Avec ELLE je feuillette SES albums photos et je vais essayer de vous raconter les beaux et bons souvenirs de SON voyage en Amérique du Sud.

Sa destination était l’Argentine. Ce pays occupe une partie du cône de l’Amérique du Sud et fait presque six fois la France avec toute la façade Est sur l’Océan Atlantique.

Voyage à bord d’un BOEING 777-300…

… et arrivée à l’aéroport international après un trajet de plus de 13 heures sans escale de plus de 12000km.

Devant un trajet aussi long, Flanel était resté chez lui et gardé à domicile en SON absence. Il  avait deux ans.

Découvrons ce pays « où tout est plus grand ». Commençons par la capitale Buenos Aires avec ses larges avenues étourdissantes. Par exemple la principale artère « 9 de Julio » est large de 140 m et rassemble 14 voies de circulation, c’est la plus large au monde. (par exemple les Champs Ẻlysées à Paris possèdent 8 voies de circulation et mesurent 70 mètres de large). Autant dire que ça fourmille de partout !  Cette immense avenue commence près de l’Ambassade de France et se poursuit pendant 4km.… L’ambassade de France est un ancien hôtel. Avec beaucoup d’autres hôtels identiques (aujourd’hui disparus), Buenos Aires était le « Paris austral ».

Dans les années 1880, en pleine expansion, l’Argentine a besoin de main-œuvre. Elle ouvre grand les bras à la vieille Europe. Cette immigration fera un proverbe célèbre, que les Argentins raconte avec humour :

Les Mexicains descendent des Aztèques, Les Péruviens des Incas,  Et les Argentins… des bateaux

Buenos Aires est cosmopolite, vivante et colorée. C’est une ville fascinante.

Elle se divise en (48) quartiers (les barrios). En voici quelques-uns au gré de SES souvenirs.

le quartier de Palermo, il est chic et animé. Il possède un beau parc, remarquable par ses arbres et ses plans d’eau.

Visitons également, l’Abadia San Benito de Palermo, entourée de jardins, de style roman, elle possède une belle richesse architecturale.

le quartier de la Recoleta : c’est le quartier du cimetière de la Recoleta fondé en 1822, il fait plus de 6 hectares.

… avec des tombes de personnalités illustres, en particulier celui d’Ẻvita Perón et de sa famille.

C’est un peu le Père Lachaise argentin

Toujours dans le quartier de la Recoleta, un statue équestre en bronze de Bartolomé Mitre (1821- 1906) soldat et homme politique argentin. Il est entouré d’allégories en marbre de Carrare.

Dans ce quartier également, Floralis Generica, belle sculpture mobile en acier (elle s’ouvre le matin symbolisant l’espoir qui renaît et se referme au coucher du soleil).

le quartier de San Telmo, c’est le berceau du Tango. C’est une des attractions touristiques de Buenos Aires où le tango est roi : sensualité, fierté, mélancolie, un résumé du peuple argentin.

Caminito, célèbre tango, dont l’air lui rappelle les tangos de sa (folle) jeunesse. 😀

– le quartier de la Boca (c’est un peu le quartier des italiens). Restaurants et danseurs de tango, airs de bandonéons en font un barrio très coloré et animé.

Quartier célèbre aussi pour son stade de foot « La Bombonera » (la bonbonnière) qui a vu passer le jeune  Maradona (1960-2020). Il était surnommé « El pibe de oro (le gamin en or).

Bonne semaine et à vendredi prochain pour la suite de SES promenades dans Buenos Aires…  

   

La SEINE : le PONT de NORMANDIE

A la fin de son estuaire  d’une longueur de 170 km, la Seine se jette dans la Manche. (Trois grands estuaires en France : la Seine, la Loire et la Gironde).

Comme on l’a vu les semaines passées, rive Nord Le Havre, rive Sud Honfleur. Le pont de Normandie a été mis en service pour les relier. Ce fut un chantier hors normes.

La première pierre a été posée en 1988 et il a été inauguré en 1995. Sept ans de travaux gigantesques et de multiples exploits techniques. A sa mise en service c’était le plus haut pont du monde : un rêve de grandeur et un trait d’union entre le Sud et le Nord de l’Europe.

Ce pont à haubans mesure 2 141 m .

184 haubans supportent le poids du tablier (la structure porteuse). Les haubans sont les 184 câbles qui relient les pylônes à la chaussée métallique, (le plus petit mesure 95 mètres et le plus grand 460 mètres).

Pour ne pas gêner la navigation il fallait franchir le chenal de la Seine d’un trait (avec une hauteur d’au moins 50 mètres). Ce fut une réalisation dangereuse et périlleuse.

Ce pont est conçu pour résister à des vents tempétueux supérieurs à 300 km/h. Nous sommes allés sous le pont un jour de vent, le bruit est extrêmement impressionnant. Pour Flanel pas question de lui faire quitter la douceur de la banquette !

Les deux grands pylônes (204 mètres, en forme de Y inversé) sont aussi hauts que la Tour Montparnasse. Ce sont deux colosses de 20000 tonnes chacun.

Pour réguler la vie des marais qui se trouvent au bord de l’estuaire, des chevaux de Camargue y ont été introduits et vivent en liberté.

Pour parfaire ces billets concernant la Seine, on avait envisagé  une croisière à partir de Honfleur, des promenades sur les berges le long des méandres, etc… L’année 2020 avec ses confinements et le départ de Flanel ont bousculé bien des projets !

En souvenir de Flanel

A la semaine prochaine (rendez-vous en Auvergne).