COTENTIN : Saint SAUVEUR-LE-VICOMTE

Leur escapade contentine se termine par la visite, à Saint Sauveur-le-Vicomte, du château féodal classé Monument historique dans la première liste préparée par Prosper Mérimée en 1840.

C’est leur troisième cité dans le clos du Cotentin.

Ce château féodal remanié au 12e avec une enceinte fortifiée évoque la Guerre de cent ans.

Il conserve une partie de son enceinte fortifiée…

… avec un imposant donjon quadrangulaire.

Ce vieux château a fière allure.

Suivons LA dans un petit condensé de photos.

Très romanesque par son histoire, Saint Sauveur-le-Vicomte a vu naître, en 1808, un grand auteur français qui aimait le Cotentin, Jules Amédée Barbey d’Aurevilly.

Contemporain de Victor Hugo, ami de Baudelaire, journaliste, polémiste, dandy, mort à 80 ans, il repose dans le petit cimetière, au pied du château.

Le frère de Jules, Amédée mena lui aussi une vie mondaine, puis il fut attiré par la vocation monastique. Il a été ordonné prêtre en 1838. Il repose à côté de son frère.

Se terminent, cette semaine, leurs visites dans le département de la Manche. J’ajoute que j’étais heureuse de LA voir rentrer.

En souvenir de Flanel.

A la semaine prochaine.

COTENTIN : VALOGNES

Elles ont quitté le Val de Saire pour rejoindre le Clos du Cotentin, avec trois cités principales, Valognes (billet de cette semaine), Briquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte (à venir).

Voici Valognes, au passé antique. Des fouilles démontrent qu’Alauna (son ancien nom) fut probablement une cité de la tribu des Urelles au 1er et 2e s.

Valognes, très prospère au 17 et 18e  et au passé aristocratique, fut surnommée le Petit Versailles Normand.

De beaux hôtels particuliers subsistent, l’Hôtel Beaumont, exemple du style versaillais implanté au milieu du bocage normand a été édifié entre 1767 et 1771.

La maison dite « du Grand Quartier » édifice du 15e est un exemple de bâtiment artisanal de la fin du Moyen-Age, c’est l’actuel musée du cidre, (l’or blond des Normands).

La rue bordant la rivière Le Merleret se prête bien aux photos.

L’église Saint Malo mentionnée dès 1060 pourrait même avoir des origines de l’époque mérovingienne.

 Victime de la guerre de Cent Ans, reconstruite, elle possédait un très élégant dôme florentin…

Bombardée le 9 juin 1944, la reconstruction d’après guerre a duré 21 ans, son esthétique est très moderne.

Les verrières de la nef sont de Maurice Rocher des ateliers Barillet, celles du chœur sont de Paul Couturat des ateliers Tournel.

Une grande et belle peinture murale représentant la Vierge de l’Assomption (de 1963 par Lucien Jeay) lui a créé des soucis d’éclairage … et de netteté !

Il reste quelques vieilles pierres…

En 1992, le label ‘ville d’Art de d’Histoire’ est donné à Valognes. Elles ont profité des richesses de Valognes avec plaisir…

Les ont amusées également, des vitrines aux objets plein d’humour…

Avant de quitter Valognes, elles sont passées à l’abbaye Notre-Dame-de-Protection. C’est un ancien monastère de bénédictines datant du 17e.  Après maints changements, expulsions, bombardements, c’est maintenant un hôpital.

Le portail baroque possède deux ordres superposés à pilastres.

Dans la Chapelle on accède à un autel surélevé par un escalier à double révolution.

Votre Louloute, prévoyante, sait que cette fin de semaine lui sera bien chargée. Pardonnez alors son retard aux réponses à vos commentaires qui nous sont chers. Je vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.