COTENTIN, les Phares, le littoral

  • Gatteville-le-Phare :

 Situé sur la pointe de Barfleur et construit entre 1829 et 1834, c’est le 2e plus grand phare de France avec une hauteur de 75 m.

Ce géant de granit, de forme cylindrique, a nécessité 11 000 blocs de granit (soit 7400 tonnes).

Il domine la Manche avec 52 fenêtres, 365 marches et 12 paliers, c’est un calendrier à lui tout seul.

Il signale les forts courants du raz de Barfleur, à son pied, toujours des vagues.

Il est relié à la terre et a pour mission de protéger les bateaux du puissant courant du raz de Barfleur.

Le phare fut allumé pour la première fois le 1er avril 1835.

Le sémaphore, c’est l’ancien phare construit en granit en 1774. Il mesure 25 m de haut.

… n’oublions pas les escargots à profusion sur la lande au pied du phare.

  • phare du Cap Lévi :

Situé à Fermanville, le Fort du Cap Lévi a été construit à partir 1801 à la demande de Napoléon Bonaparte.

Ce bastion militaire avait pour mission de protéger la rade de Cherbourg. La construction du phare a été décidée en 1850, suite à de nombreux naufrages, dont celui de la Frégate « la Résolue » en juin 1833, et certains plus récents…

Le phare du XIXe siècle a été détruit en 1944 et l’actuel a été reconstruit en 1947. Haut de 28 mètres avec 113 marches, il est de forme carrée.

… autour du phare :

  • Sentier côtier :

Ce phare est aussi le départ du Chemin des Douaniers, sentier du littoral.

Son petit plaisir, s’y promener… le vent, le bruit des vagues, admirer la mer… tout ce qu’ELLE aime.

Suivons-LA en photos dans sa promenade :

Et un peu plus loin… toujours marchant…

ELLE m’a rapporté un carnet du Miquelot… pour que je chemine avec ELLE ??? (psychologiquement, je me prépare).

Tout en rêvant, votre Louloute vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.

COTENTIN : BARFLEUR (2nde partie)

Reprenons avec Elles, leur visite de Barfleur, la Perle du Val de Saire. Les rues sont bordées de belles demeures bourgeoises très fleuries et aux façades en granit…

… aux numéros décoratifs…

Les maisons barfleuraises aux toits de schiste bleu possèdent de beaux épis de faîtage en terre cuite.

Des ruelles aux fleurs épanouies les enchantent, (abondance de floraison, sans doute grâce au climat marin).

Chaque ruelle est un petit moment de bonheur.

Du passé médiéval de Barfleur, reste un témoin, la Cour Sainte Catherine, avec une maison du Moyen-Âge.

La maison Allexandre, du 18e, digne d’un hôtel particulier possèdent des lucarnes surmontées d’épis de faîtage en céramique vernissée…

… les tuiles faîtières dentelées sont ici appelées « taffetes ». Un peu plus bas on aperçoit des « chatières », pour aérer le grenier et laisser le passage aux chats, chasseurs de souris. 

Retour vers le port…

… et aux bords des quais les maisons typiques…

… bateaux aux coques multicolores, petit coin de paradis pour amateur de photographies.

En 1066, la Duchesse Mathilde fit construire à Barfleur « la Mora » le navire qui emmena son époux Guillaume le Conquérant à la conquête de l’Angleterre.

C’est à Barfleur également, dit-on, que le 25 novembre 1120, le duc de Normandie et roi d’Angleterre Henri 1er, embarque pour rejoindre le Royaume-Uni. « La Blanche-Nef » fait naufrage à peine sortie du port. Un seul survivant sur 300 passagers.

Terminons cette visite de Barfleur par les images scintillantes du port, aux couleurs omniprésentes et changeantes. La variation des lumières leur a ravi les yeux.

Cordes, filets colorés, on est ici, aussi, dans un port de pêche.

Votre Louloute, en bonne compagnie, vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel,

BARFLEUR (1ère partie)

Barfleur, petite perle de leur escapade, est inscrit parmi les « plus beaux villages de France ».

Ce petit port d’échouage, toujours en mouvement est un décor de carte postale…

C’est un plaisir de chaque instant… L’église Saint Nicolas est fièrement campée sur un promontoire rocheux face à la mer…

… et entourée de son cimetière marin.

Trapue, solide sur son rocher, on la ressent résistant aux assauts des vents marins.

En granit, puissante dans sa silhouette mais harmonieuse, sa construction a duré 223 ans.

Le clocher, où flotte le drapeau normand, est surmonté d’une plateforme bordée d’une balustrade.

Trois portes d’entrée ornées de colonnettes et pilastres nous guident vers l’intérieur d’où on aperçoit la perque (ou poutre de gloire ou tref).

Cette poutre de gloire, marque la séparation entre le chœur et la nef. Elle est en chêne, sculptée polychrome et dorée.

En parcourant la nef, peinte, on découvre la chaire et l’orgue, des ateliers de Merkli, chef-d’œuvre de l’exposition universelle de 1889, primé médaille d’or…

Le grand autel abondamment décoré et sculpté date de 1761… Colonnes puissantes, corniches, statues de saints…

La plupart des vItraux datent de 1892 et proviennent des ateliers Lorin de Chartres. Ci-dessous Ste Monique (mère de St Augustin) et Ste Jeanne de Chantal (fondatrice de l’Ordre de la Visitation).

La circata (1853) est couverte d’un dôme avec épi de faitage en terre cuite.

De plan octogonal, sa voûte est un décor de voûte céleste.

Le retable est de style néo-roman byzantin.

En sortant, au pied de l’église, nous découvrons la maison où vécut Paul Signac.

Paul Signac  (1863 –1935) est un peintre français à l’origine du Pointillisme.

Couverture du livre, Barfleur, son église, leur histoire.

Votre Louloute, (en pleine méditation estivale), vous souhaite une bonne semaine, nous finirons la balade dans Barfleur vendredi prochain.

En souvenir de Flanel.