ROME, Saint Pierre-de-Rome, la BASILIQUE (1ère partie)

Située entre la colline du Vatican et la colline du Janicule, voici la plus vaste, la plus spectaculaire et la plus impressionnante basilique de Rome. A l’intérieur, des artistes de génie ont réalisé ici tant d’œuvres d’art, qu’il lui a été difficile de tout fixer sur la pellicule. Tout d’abord découvrons la grande porte de bronze réalisée par Filarete à partir de 1433. Lui et ses collaborateurs travaillèrent 12 années pour réaliser cette œuvre. A l’origine les deux battants de bronze étaient en partie dorés.

Un bénitier de près de deux mètres soutenu par des angelots accueille les pèlerins.

A l’intérieur de la plus grande basilique de la Chrétienté, dans la nef, trône Saint Pierre. Œuvre en bronze de Arnolfo di Cambio.

 Mi sévère, mi amicale, la statue est impressionnante et accueillante à la fois.

Un bras bénit, l’autre tient les clés.

Il est vénéré depuis le XIIIe. Ses pieds sont usés par les mains des pèlerins, (maintenant on ne peut plus y toucher).

La basilique telle que nous la voyons aujourd’hui est essentiellement le travail de Michel-Ange, tout ici est époustouflant.

– la piéta. Le sculpteur Michaelangelo Buonarroti (dit Michel-Ange) avait 23 ans, quand un cardinal français, lui en fit commande pour orner une chapelle dédiée aux rois de France à Rome. Il la sculpta dans un marbre parfait de Carrare, c’est une œuvre majeure de la Renaissance italienne.

Douceur ineffable, sérénité, avec un riche et souple drapé du manteau de Marie, cette Piéta de 1499, est d’une grande beauté et d’une finition parfaite.

– la coupole de Michel-Ange : en s’inspirant du Duomo de Florence, Michelange, qui avait alors plus de 70 ans, se dédia à cette entreprise colossale  jusqu’à sa mort en 1564.

Plusieurs architectes se succédèrent et la coupole fut achevée sous Sixte V.

Après la mort de Sixte V, en 1593, la coupole fut couronnée de sa lanterne avec la croix au sommet.

– le baldaquin du Bernin, à la croisée du transept, en bronze, haut de 29 mètres, il surmonte l’autel papal érigé en 1549 par Clément VIII, ainsi que la tombe de Saint Pierre.

Ciborium situé au cœur même de la basilique, il fut conçu et construit par Le Bernin entre 1624 et 1633, il a une base carrée.

La couverture est en bois doré. Aux quatre coins, des statues d’anges.

Grandeur et légèreté de ce manifeste de l’art baroque, le baldaquin fut inauguré par le pape Urbain III en 1633. C’est la plus grande pièce de bronze au monde.

Sous le baldaquin, l’autel papal.

Votre Louloute travaille sans relâche et vous souhaite une bonne semaine, à vendredi prochain.

En souvenir de Flanel.

ROME, le VATICAN, la place Saint Pierre

Avant d’avancer sur la célèbre place de l’église Saint-Pierre, ELLE me dit que son hébergement est dans le quartier du PRATI à deux pas de là.

Chaque matin, ELLE  savourait à la fenêtre de sa chambre le lever du soleil…

ELLE me raconte également son émerveillement lorsque Ses yeux ont découvert, pour la première fois le magnifique panorama depuis leur terrasse.

Il lui faut donc peu de temps pour arriver devant le plus petit Etat souverain du monde.

Il lui a fallu être matinale pour profiter du bref moment où le soleil à son lever éclaire d’orange et d’or la façade du Vatican.

La voie d’accès du XVIIe siècle vers la basilique est une réalisation du Bernin. Elle est impressionnante et majestueuse. Les travaux ont duré de 1656 à 1667. Grandiose, cette place se déploie entre deux colonnades en demi-cercle avec un obélisque central.

Cette esplanade d’architecture baroque a été commandée au Bernin en 1656 par le pape Alexandre VII.

Tels deux bras qui accueillent la foule, le Bernin a conçu ses colonnades « pour recevoir maternellement les catholiques ». Elle peut accueillit 300 000 personnes. Des dimensions spectaculaires, 320 mètres de long, 240 mètres de large, plus de 280 colonnes doriques de 17 mètres de haut, 88 pilastres et 140 statues hautes de 3,20 m chacune.

D’un côté le bras de Charlemagne, de l’autre celui de Constantin, délimitent le parvis.

Au centre, l’obélisque du Vatican rapporté d’Ẻgypte par Caligula trône ici depuis 1586 sur ordre du pape Sixte V. (227è pape). Selon la tradition, c’est l’endroit de crucifixion de l’apôtre Pierre.

Sur cette place deux fontaines signées, l’une en 1615 par Maderno au nord, et l’autre par Bernini au Sud (1675)..

Découvrons également une sculpture en bronze de Timothy Schmalz, artiste canadien, inaugurée le 29 septembre 2019 par le Pape François pour la 105è journée mondiale des migrants et réfugiés.

Son nom « Angels Undwares », ‘les anges inconscients’ . De la taille réelle d’une barque et de 140 migrants, elle est inspirée d’un verset de la lettre aux Hébreux « N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges ».

A la semaine prochaine. Prenez soin de vous.

En souvenir de Flanel.

ROME, le sanctuaire des CHATS

Ce mois de février 2023, ELLE m’a laissé aux bons soins de mes nounoucats, pour partir avec ses enfants à ROME. Me quitter ! Avec la pandémie, je me suis habituée à ce qu’ELLE reste toujours avec moi ! ! Bon, pendant son absence, j’ai été sage mais il n’était pas question que quiconque touche au nounours qu’ELLE m’avait confié avant de partir.

A son retour, illico sur ses genoux… j’ai écouté son récit. J’essaierai, au fil des semaines, de vous le rapporter le mieux possible. Pour me faire plaisir je commence par le coin sacré et consacré à Rome aux chats.

Ce site favori des chats est le largo di Torre Argentina.

Le nom « Argentina » vient de la ville d’Argentoratum, ancien nom de Strasbourg dont était originaire Burckardt, maître de cérémonie d’Alexandre VI Borgia.

Des fouilles, au XXe s. ont révélé un complexe archéologique de quatre temples romains remontant à l’époque républicaine. C’est ici que fut assassiné Jules César.

Cet ensemble de « ruines » offre un refuge à de nombreux chats errants de la ville de Rome.

On peut les observer à loisir, mais il y a des règles strictes à respecter. Tous les chats sont stérilisés, vaccinés et nourris par des bénévoles. Ces chats sont déclarés « patrimoine vivant de la ville » par les autorités romaines. Plusieurs colonies félines vivent également autour du Colisée et le long des forums. Plus de 27000 chats errants ont été pris en charge pendant ces dix dernières années. Un exemple à suivre dit-ELLE.

Le « chouchou » du Forum, c’est ce beau matou aux yeux dorés.

A sa première visite à Rome, ELLE avait été subjuguée et éblouie par les places, les palais baroques, les églises et les pins parasols. Vingt ans plus tard, ELLE est toujours fascinée par cette ville aux odeurs de café (très noir).

Votre Louloute vous souhaite une bonne semaine. A vendredi prochain sous le beau ciel bleu de Rome.

En souvenir de Flanel.

PARIS, des églises… (2nde partie)

Suivons-Les cette semaine encore, à Paris, où après un délicieux repas…

… Elles font un tour dans le quartier du Cercle national des Armées de Terre, de Mer et de l’Air…

Cet ensemble place des Augustins est un palais d’inspiration néo-classique et achevé en 1927.

Il abrite, une maison des Officiers, des hôtels, bars, salle de réceptions…

Après Elles traversent le square Marcel Pagnol…

… pour découvrir juste en face, l’église construite dans le quartier de la Petite Pologne :

– Saint Augustin

Datant du Second Empire (fin du 19e siècle), elle s’élève, originale, inspirée d’art roman et byzantin et même renaissance.

C’est une église avec une ossature métallique recouverte de pierres. Elle a été construite par Baltar (1805-1874), l’architecte des Halles de Paris.

C’est dans cette église, aux grandes dimensions, (100 mètres de long) que s’est converti Charles de Foucault  (prêtre en 1901, il célèbrera ici plusieurs messes).

Eut lieu, également à Saint Augustin le mariage d’Edmond Rostand et de Rosemonde Gérard.

Son dôme d’un diamètre de 25 mètres est entouré de tourelles. Le lanternon culmine à 80 mètres, la couleur et la forme ont été décidées par Victor Baltar.

A l’intérieur la nef est bordée d’arcades en plein cintre, avec une voûte en berceau.

Les piliers en fonte dorée sont ornés d’anges….

Le chœur richement décoré…

…accueille  un grand ciborium en fonte dorée qui surplombe l’autel.

Un petit mot sur Saint Augustin :

– Saint Joseph des Carmes

Cette église est le lieu du massacre de 115 prêtres en septembre 1792. C’est un lieu  chargé d’histoire de la coupole jusqu’aux cryptes. La coupole est la première à Paris à être montée sur tambour (avant la Sorbonne), elle est peinte en trompe-l’œil (1644 par Walter Damery).

Leur dernière soirée se termine en beauté, entourées d’amis et d’amies de tous horizons, avec au menu des spécialités argentines : empanadas (un régal) accompagnés d’un bon Malbec !

Ainsi prend fin leur petite vitrée parisienne, Elles se promettent d’y revenir le plus tôt possible. Votre Louloute ajoute préférer qu’ ELLE ne quitte pas notre « cocon ».

En souvenir de Flanel.

A la semaine prochaine.

PARIS… des églises (1ère partie)

Mes voyageuses continuent leur promenade parisienne, tout en pensant à quelques réconforts et douceurs.

On va les suivre, pêle-mêle au hasard de leurs déambulations. Sans LA trahir, il faut noter qu’ELLE n’aime pas le métro, donc visiter Paris = beaucoup de marche à pied… C’est ainsi qu’au gré des rues, Elles poussent les portes des églises.

– Saint Sulpice :

A deux pas de la sortie du musée du Luxembourg, où nous étions la semaine dernière, Elles arrivent à l’église Saint Sulpice. Elle est impressionnante de l’extérieur comme de l’intérieur. (110 m de long, 56 m. de large et 33 de haut), c’est l’une des plus grandes églises de Paris..

Construite au XVIIe sur des fondations du 12e, elle est flanquée de deux tours asymétriques d’architecture baroque.

Dès l’entrée on est accueilli par deux bénitiers géants. Posés sur un socle en marbre sculpté par Jean-Baptiste Pigalle, cette superbe coquille de nacre provient d’un mollusque énorme des Océans Indien et Pacifique. Ce tridacne (mollusque géant) peut peser jusqu’à 250 kg. Ceux de Saint Sulpice ont été offerts par la République de Venise à François 1er.

L’orgue, meuble grandiose et concave, en chêne sculpté, enchâssé dans un monument de pierre est très imposant. Rénové par Cavaillé-Coll, inauguré en 1863, il obtient une qualité de son exceptionnel et cet instrument de 100 jeux devient l’un des trois « cent jeux » européens avec Ulm et Liverpool.

Devant l’église, au centre de la place, une belle fontaine, œuvre de Louis Visconti, posée en 1847. Cette fontaine met à l’honneur quatre grands orateurs célèbres du 17e. (Bossuet, Fénelon, Fléchier et Massillon).

Elle est connue sous le nom de fontaine des Quatre Points Cardinaux.

– Saint Vincent de Paul (chapelle).

Cette chapelle, avec une entrée très modeste, rue de Sèvres, est l’église des Lazaristes, c’est un petit bijou…

Pour honorer leur fondateur, les lazaristes élèvent en 1826 cette chapelle afin de recueillir les reliques de Saint Vincent de Paul.

La chapelle possède une nef principale qui se termine par un chœur sans abside…

… surmonté d’un niveau où se trouve la châsse en argent.

Les vitraux, sobres, contiennent des médaillons représentant la vie de Saint Vincent de Paul.

L’orgue est du facteur d’orgue Cavaillé-Coll.

Votre Louloute ajoute, que quelquefois, dans leurs longues marches, Elles hèlent un taxi…

Prenez bien soin de vous, à la semaine prochaine pour la suite…

En souvenir de Flanel.