NOËL au HARAS du PIN

Toujours dans l’Orne, tout au Sud de la Normandie, Elles sont allées, cette année, plusieurs fois au Haras du Pin. Voici leur tout dernier passage au « Versailles du cheval ».

Le Haras national du Pin est une institution désirée par Louis XIV (il voulait un endroit favorable à la reproduction des chevaux).

L’ambiance marché de Noël – vin chaud leur a plu…

Chacun des nombreux box servait d’écrin aux divers artisans.

J’ajoute qu’Elles possèdent tant d’objets qu’il serait bon de s’abstenir de collectionner… Je dis ça

Elles ont apprécié également la promenade dans le parc, quelques essences encore aux couleurs d’automne…

Puis tours de calèche…

Incursion vers différents attelages…

Et enfin le clou de l’après-midi, un spectacle féerique pour petits et grands…  Korrigans, fées… « Le Mystère du Triskell » leur a permis la découverte de légendes bretonnes, avec le plaisir de voir évoluer de beaux chevaux.

La Compagnie L’art est Cabré assure de beaux numéros de voltige.

Je vous laisse découvrir des instants de douceur et de charme (les photos ne sont pas toujours à la mesure de Ses attentes, il faisait sombre et le spectacle toujours en mouvement…)

Au moment du salut, les applaudissements venaient ovationner costumes, chants, voltige et théâtre.

Votre Louloute vous dit …. à l’année prochaine… 1er janvier 2023 !

En souvenir de Flanel.

JOYEUX NOËL 2022

Pour vous souhaiter à toutes et à tous un heureux jour de Noël, j’ai réuni quelques-uns de ses Pères Noël qu’ELLE a collectionné au cours de voyages  – avec Flanel – (surtout en Bavière et en Forêt Noire).

Prenez bien soin de vous et de tous ceux que vous aimez.

ELLE et moi, nous vous souhaitons un JOYEUX NOËL.

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LOULOUTE et les OISEAUX

En cette fin décembre, je vous raconte un peu de ma vie au jardin, où, cet automne j’ai profité (en hauteur) des rayons du soleil.

De nombreux oiseaux fréquentent notre jardin. Certains sont très assidus (surtout l’hiver… enfin… presque toue l’année…)

Les rouges-gorges…

L’un deux était devenu très familier et adorait les croquettes…

Les tourterelles sont ici chez elle. Au printemps, il y a eu séduction… amours…

Certaines sont nées dans notre haie ou dans le palmier.

Les parents ont d’abord nourri les petits.

Puis tout le monde est venu à table…

Donc chez nous, tout va bien pour les oiseaux…

… mais il faut quand même que je vérifie si ELLE nourrit bien tout ce petit monde.

Je mets beaucoup de conviction dans la vérification.

Puis un jour il paraît que j’ai mis les pieds dans le plat.. 

Pour tout dire une bande de moineaux paillaient à n’en plus finir dans un arbuste, il m’a semblé indispensable d’aller remettre la sérénité dans ce vacarme.

Je ne comprends pas le bruit d’ailes qui indiquait une urgence à quitter le weigélia.

Après quelques tentatives d’apaisement, ELLE est venue me dire que je n’avais rien à faire ici…Moi, dont les intentions étaient des plus louables….

Dans l’ensemble, j’avoue que tout se passe bien, je suis cool…

… quoique, quelquefois, je l’avoue, quand ELLE a le dos tourné, je reprends mes instincts de chasseresse.

Je vous souhaite une bonne fin d’AVENT en attendant Noël, à (très) bientôt.

En souvenir « Flanel en conversation avec sa merlette ».

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Le château de CARROUGES (2nde partie)

Pour la visite intérieure du Château de Carrouges (où les photos sont permises) partons de la cour d’honneur…

…et prenons l’escalier d’honneur avec sa composition très réussie de brique.

C’est une large cage carrée avec garde-corps et arcades rampantes.

La première salle à visiter est « la salle des fêtes » du château. En 1653 cet espace était désigné comme la galerie des tableaux. Elle est transformée au XVIIIe en salle de théâtre afin d’y voir comédies, opéras, musique et danse. On trouve sur les murs d’agréables trompe-l’oeil.

Cette année, cette salle sert de cadre à une exposition de Gaël Davrinche.

Découverte des tableaux et figures de style.

Passons dans les salons :

  • le grand salon avec son parquet « Versailles » et « Chantilly » 
  • le salon des portraits célèbre 14 générations de la famille Le Veneur.

On y trouve également un Pot à feu au chiffre des Le Veneur.

  • le salon d’été, intime, il ne possède pas de cheminée. Son parquet est dit en« point de Hongrie ».

                                             

  • la salle à manger, aménagée au XVIIIe, possède une cheminée monumentale en marbre du Maine et calcaire encadrée de deux piedroits de granit poli.
  • l’antichambre d’honneur avec du mobilier Renaissance (coffres, siège et une tapisserie de Jacob au puits).
  • le salon nord avec du mobilier du XVIIIe (fauteuils, médaillon, secrétaire et un lit « à la turque »).
  • la chambre Louis XI, elle évoque le passage du roi Louis XI le 14 août 1473 lors de son pèlerinage au Mont Saint Michel.
  • la cuisine, installée au XVIIIe, a été utilisée jusqu’en 1936, avec une cuivrerie nombreuse.

Pour répondre aux besoins des cuisiniers lors de grandes réceptions, un tourneur sur bois (J.F. Christophe de Carrouges) inventa des moulins à café et à poivre originaux (avec « chapeaux de gendarme » ou à pince).

  • une salle est également louée pour des réceptions avec pour titre « à la table des Seigneurs de Carrouges » le repas est gastronomique (comme autrefois quand passait ici la reine Catherine de Médicis).

Parlons aussi de la salle de la chasse (votre Louloute ajoute qu’ELLE n’aime pas ça, mais bon… quelques mots quand même !), en particulier la salle du loup.

Avec contes, légendes, récits, le loup est célèbre (comme la bête du Gévaudan ). La Normandie a connu aussi des loups fabuleux comme celui d’Evreux ou de Cinglais (vers 1630). Le dernier loup officiellement tué en Normandie remonte à 1888. Il y refait son apparition en 2020.

Pour terminer, voici une galerie de cheminées rencontrées lors de la visite.

A la semaine prochaine, votre Louloute attend sagement Noël.

En souvenir de Flanel.

Le château de CARROUGES (Orne, Normandie) 1ère partie

Dans leur série visitons des châteaux, voici celui de CARROUGES, habité pendant 450 ans par la même famille et ce jusqu’en 1936.

Belle découverte de ce château tout en couleur !

L’entrée est annoncée par un élégant châtelet qui fut commandité au XVIe par Jean Leveneur, évêque-comte de Lisieux.

Ce châtelet a fière silhouette cantonné de quatre tourelles coiffé de hauts toits très pentus.

Il garde l’entrée du domaine avec des fenêtres dont le décor est sculpté.

Juste après, apparaît la grande demeure seigneuriale dans toute sa majesté et son élégance.

C’est une demeure prestigieuse tout en brique, matière première, qui, dès le XIVe siècle se trouvait sur place. (La brique c’est de l’argile qu’on met à pourrir l’hiver. Après vient le moulage et la cuisson en meules avec du charbon de bois. Les teintes varient suivant la température du foyer et les conditions de cuisson, elles vont ainsi du rose au noir profond).

Entouré de douves, profitons d’une vue romantique du château.

Le long des douves, se dévoile la grandeur du château avec 300 mètres de façades..

Sa couverture, toute d’ardoise représente environ un hectare.

On découvre les tours du donjon avec leurs mâchicoulis. Le donjon c’est le témoignage d’un château fort du 14e, place forte de la Guerre de Cent Ans.

A partir de la Renaissance les briques noires habillent la brique rouge et agrémentent les façades.

Cette mode, en Normandie, a pris naissance à Carrouges avec le Châtelet.

Admirons les grilles. Ce coin de Normandie possédait des forges avec haut-fourneau, affinerie, fenderie… Le minerai devenait fonte, on produisait des gueuses (barre de fonte brute) pour fabriquer du fer qui était travaillé après par les ferronniers, cloutiers, etc… La forge de Carrouges a cessé son activité en 1854.

Les jardins : en 1989 une restauration sur des plans de 1711 a été entreprise. Hélas cette année la sécheresse est passée par là ici aussi.

De l’extérieur on aperçoit les fenêtres des grands appartements que l’on découvrira la semaine prochaine.

Votre Louloute vous souhaite une bonne semaine.

En mémoire de Flanel.

Prenez bien soin de vous et à vendredi prochain.

Le château de SASSY (Orne, Normandie).

Le 8 novembre dernier, à Londres, la Normandie a été élue la région la plus ‘désirable’ d’Europe par le Wanderlust Travel Awards.

Cette année, les deux amies n’ont pas programmé de voyage conséquent, Elles ont concocté des minis séjours en Normandie, et, je dirais, qu’Elles ont mené la vie de château ! Des châteaux, Elles en ont visité plusieurs et cette semaine leur escapade se situe au Sud de la Normandie, dans le département de l’Orne, où niché en pleine verdure…

… se dresse le château de Sassy que le chancelier Pasquier a acquis en 1850.

Il date du XVIIIe avec cette architecture typique des grandes fenêtres et des volets blancs.

A l’entrée deux pavillons.

Ces pavillons rassemblent des objets acquis par les différents occupants du château.

En ces temps surprenants où l’on nous laisse entendre qu’il y aura pénurie d’électricité, elle a trouvé ce  qu’il faut pour repasser… tout en faisant des économies… (😀😀)

A l’intérieur nous découvrons le Chancelier Pasquier (homme politique préfet de police, président de la Chambre des députés, etc…) et autres personnalités du château.

Sur le côté, près du pavillon d’entrée, se dresse une petite chapelle, fort agréable au regard.

Hélas, à l’intérieur, photos interdites. Contentons-nous de sa silhouette.

Un magnifique jardin « à la française » agrémente le devant du château.

C’est le célèbre paysagiste Achille Duchêne (1866-1947), surnommé le prince des jardins, qui a réalisé les jardins du château de Sassy, (il avait entr’autres restauré les jardins de Vaux-le-Vicomte).

Ce modèle de jardins conçu sous Louis XIV est une œuvre contrôlée avec une nature très domestiquée.

Parterres et bordures en buis sont symétriques et les arbustes soigneusement taillés.

Tout est minutieusement coordonné.

De ce jardin, l’œil peut vagabonder sur la campagne environnante.

Un moment agréable également, suivre les cygnes au fil de l’eau…

Trois belles terrasses permettent d’accéder au château.

Du sol à la façade des nuances rosées prédominent.

Quand on admire la façade du château on peut voir, ouverte, la fenêtre de la chambre que la Reine Elisabeth II d’Angleterre occupait quand elle est venue à Sassy en 1967 pour une visite privée des haras normands.

Elles ont visité l’intérieur du château, mais toute photo était proscrite. ELLE regrette cet interdit qui lui permet les illustrations de ses billets… Par exemple, Elles ont eu accès à une superbe bibliothèque où sont précieusement conservés, dans des rayons en bois sombre, env. 30 000 ouvrages reliés ayant appartenu au Sieur Pasquier. Elles ont quitté le château par l’allée des hêtres…

Bonne semaine.  

En souvenir de Flanel.