COTENTIN : BRIQUEBEC

L’origine de Briquebec remonte au temps des Vikings, voici 11 siècles. Dans une vallée verte et vallonnée découvrons le château qui domine la ville de sa haute silhouette.

Château médiéval, bâti sur une motte dès le Xe s., il est remanié du XIIIe au XVIe.

Son donjon polygonal, haut de plus de 22 m pour un diamètre de 10 mètres, possède onze côtés (unique en Europe).

Flanqué de tours rondes, l’ensemble est très bien conservé.

La forteresse possède une belle enceinte de pierre…

La tour de l’horloge semble l’entrée principale.

Dans la cour nous trouvons la cave voûtée du XIVe.

En se promenant dans les jardins, près de la Chartrerie du château, on découvre la Pyramide de la mémoire.

Elle est l’œuvre du sculpteur Pascal Morabito et date de l’an 2000.

Dans sa composition, du sable des plages du Débarquement de la Seconde Guerre Mondiale et 2000 objets offerts par les Bricquebétais. Au cœur de la pyramide est enfermé un poème du poète Moineau (1934-2016) « Afin que ». Facilement érodable, les objets se découvriront au fil du temps.

Ravie par l’ambiance fleurie et sereine du château, elle a oublié les autres détails historiques, il nous reste donc à LA suivre en photos.

Votre Louloute vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.

🐈 ❤️ 🌷 🐈 ❤️ 🌷 🐈 ❤️ 🌷 🐈 ❤️ 🌷 🐈 ❤️ 🌷 🐈 ❤️ 🌷 🐈 ❤️ 🌷 🐈 ❤️

COTENTIN : VALOGNES

Elles ont quitté le Val de Saire pour rejoindre le Clos du Cotentin, avec trois cités principales, Valognes (billet de cette semaine), Briquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte (à venir).

Voici Valognes, au passé antique. Des fouilles démontrent qu’Alauna (son ancien nom) fut probablement une cité de la tribu des Urelles au 1er et 2e s.

Valognes, très prospère au 17 et 18e  et au passé aristocratique, fut surnommée le Petit Versailles Normand.

De beaux hôtels particuliers subsistent, l’Hôtel Beaumont, exemple du style versaillais implanté au milieu du bocage normand a été édifié entre 1767 et 1771.

La maison dite « du Grand Quartier » édifice du 15e est un exemple de bâtiment artisanal de la fin du Moyen-Age, c’est l’actuel musée du cidre, (l’or blond des Normands).

La rue bordant la rivière Le Merleret se prête bien aux photos.

L’église Saint Malo mentionnée dès 1060 pourrait même avoir des origines de l’époque mérovingienne.

 Victime de la guerre de Cent Ans, reconstruite, elle possédait un très élégant dôme florentin…

Bombardée le 9 juin 1944, la reconstruction d’après guerre a duré 21 ans, son esthétique est très moderne.

Les verrières de la nef sont de Maurice Rocher des ateliers Barillet, celles du chœur sont de Paul Couturat des ateliers Tournel.

Une grande et belle peinture murale représentant la Vierge de l’Assomption (de 1963 par Lucien Jeay) lui a créé des soucis d’éclairage … et de netteté !

Il reste quelques vieilles pierres…

En 1992, le label ‘ville d’Art de d’Histoire’ est donné à Valognes. Elles ont profité des richesses de Valognes avec plaisir…

Les ont amusées également, des vitrines aux objets plein d’humour…

Avant de quitter Valognes, elles sont passées à l’abbaye Notre-Dame-de-Protection. C’est un ancien monastère de bénédictines datant du 17e.  Après maints changements, expulsions, bombardements, c’est maintenant un hôpital.

Le portail baroque possède deux ordres superposés à pilastres.

Dans la Chapelle on accède à un autel surélevé par un escalier à double révolution.

Votre Louloute, prévoyante, sait que cette fin de semaine lui sera bien chargée. Pardonnez alors son retard aux réponses à vos commentaires qui nous sont chers. Je vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.

COTENTIN : Saint PIERRE-EGLISE

Les voilà, de bon matin, arrivées à Saint Pierre-Eglise, jolie bourgade dans le bocage, près de la mer, avec de belles maisons…

Découvrons l’église, elle date du 17e.

Elle est dédiée à Saint Pierre, dont la statue veille dans le parc, elle est l’œuvre du sculpteur M. Jacob et date de 1947.

Son clocher, en forme de Tour, s’élève à plus de 30 mètres. Il est surmonté de quatre tourelles en encorbellement.

Si on peut se moquer un peu… sans LA froisser… j’ajoute qu’ELLE avait pris, de loin, ce clocher pour un château… je dis que sa vue baisse… 

(je ris sous cape)…

Mais ELLE a rectifié… Cette église est riche en particularités. On retrouve ici (aussi) la perque installée en 1817.

L’orgue de tribune date de 1930.

La voûte, en forme de barque renversée (allusion à la barque de Saint Pierre, apôtre ?) s’élève à plus de 10 mètres et elle est richement décorée. Les peintures ont été réalisées en 1924 par M. Pestel.

Le retable, à trois autels, est de 1824.

La statue de la Vierge (en cœur de chêne) est appelée la Madone de Saint Pierre . Elle tient dans sa main droite l’église paroissiale.

Vieilles pierres, vieilles portes… ELLE est gâtée !

Pour le plaisir, j’ajoute quelques photos de leur lieu d’ancrage…

… là, Elles ont apprécié le calme et le champêtre…

… et les plantations… où j’aurais aimé fureter…

Votre Louloute  vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.

COTENTIN, les Phares, le littoral

  • Gatteville-le-Phare :

 Situé sur la pointe de Barfleur et construit entre 1829 et 1834, c’est le 2e plus grand phare de France avec une hauteur de 75 m.

Ce géant de granit, de forme cylindrique, a nécessité 11 000 blocs de granit (soit 7400 tonnes).

Il domine la Manche avec 52 fenêtres, 365 marches et 12 paliers, c’est un calendrier à lui tout seul.

Il signale les forts courants du raz de Barfleur, à son pied, toujours des vagues.

Il est relié à la terre et a pour mission de protéger les bateaux du puissant courant du raz de Barfleur.

Le phare fut allumé pour la première fois le 1er avril 1835.

Le sémaphore, c’est l’ancien phare construit en granit en 1774. Il mesure 25 m de haut.

… n’oublions pas les escargots à profusion sur la lande au pied du phare.

  • phare du Cap Lévi :

Situé à Fermanville, le Fort du Cap Lévi a été construit à partir 1801 à la demande de Napoléon Bonaparte.

Ce bastion militaire avait pour mission de protéger la rade de Cherbourg. La construction du phare a été décidée en 1850, suite à de nombreux naufrages, dont celui de la Frégate « la Résolue » en juin 1833, et certains plus récents…

Le phare du XIXe siècle a été détruit en 1944 et l’actuel a été reconstruit en 1947. Haut de 28 mètres avec 113 marches, il est de forme carrée.

… autour du phare :

  • Sentier côtier :

Ce phare est aussi le départ du Chemin des Douaniers, sentier du littoral.

Son petit plaisir, s’y promener… le vent, le bruit des vagues, admirer la mer… tout ce qu’ELLE aime.

Suivons-LA en photos dans sa promenade :

Et un peu plus loin… toujours marchant…

ELLE m’a rapporté un carnet du Miquelot… pour que je chemine avec ELLE ??? (psychologiquement, je me prépare).

Tout en rêvant, votre Louloute vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel.

COTENTIN : BARFLEUR (2nde partie)

Reprenons avec Elles, leur visite de Barfleur, la Perle du Val de Saire. Les rues sont bordées de belles demeures bourgeoises très fleuries et aux façades en granit…

… aux numéros décoratifs…

Les maisons barfleuraises aux toits de schiste bleu possèdent de beaux épis de faîtage en terre cuite.

Des ruelles aux fleurs épanouies les enchantent, (abondance de floraison, sans doute grâce au climat marin).

Chaque ruelle est un petit moment de bonheur.

Du passé médiéval de Barfleur, reste un témoin, la Cour Sainte Catherine, avec une maison du Moyen-Âge.

La maison Allexandre, du 18e, digne d’un hôtel particulier possèdent des lucarnes surmontées d’épis de faîtage en céramique vernissée…

… les tuiles faîtières dentelées sont ici appelées « taffetes ». Un peu plus bas on aperçoit des « chatières », pour aérer le grenier et laisser le passage aux chats, chasseurs de souris. 

Retour vers le port…

… et aux bords des quais les maisons typiques…

… bateaux aux coques multicolores, petit coin de paradis pour amateur de photographies.

En 1066, la Duchesse Mathilde fit construire à Barfleur « la Mora » le navire qui emmena son époux Guillaume le Conquérant à la conquête de l’Angleterre.

C’est à Barfleur également, dit-on, que le 25 novembre 1120, le duc de Normandie et roi d’Angleterre Henri 1er, embarque pour rejoindre le Royaume-Uni. « La Blanche-Nef » fait naufrage à peine sortie du port. Un seul survivant sur 300 passagers.

Terminons cette visite de Barfleur par les images scintillantes du port, aux couleurs omniprésentes et changeantes. La variation des lumières leur a ravi les yeux.

Cordes, filets colorés, on est ici, aussi, dans un port de pêche.

Votre Louloute, en bonne compagnie, vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel,