BARFLEUR (1ère partie)

Barfleur, petite perle de leur escapade, est inscrit parmi les « plus beaux villages de France ».

Ce petit port d’échouage, toujours en mouvement est un décor de carte postale…

C’est un plaisir de chaque instant… L’église Saint Nicolas est fièrement campée sur un promontoire rocheux face à la mer…

… et entourée de son cimetière marin.

Trapue, solide sur son rocher, on la ressent résistant aux assauts des vents marins.

En granit, puissante dans sa silhouette mais harmonieuse, sa construction a duré 223 ans.

Le clocher, où flotte le drapeau normand, est surmonté d’une plateforme bordée d’une balustrade.

Trois portes d’entrée ornées de colonnettes et pilastres nous guident vers l’intérieur d’où on aperçoit la perque (ou poutre de gloire ou tref).

Cette poutre de gloire, marque la séparation entre le chœur et la nef. Elle est en chêne, sculptée polychrome et dorée.

En parcourant la nef, peinte, on découvre la chaire et l’orgue, des ateliers de Merkli, chef-d’œuvre de l’exposition universelle de 1889, primé médaille d’or…

Le grand autel abondamment décoré et sculpté date de 1761… Colonnes puissantes, corniches, statues de saints…

La plupart des vItraux datent de 1892 et proviennent des ateliers Lorin de Chartres. Ci-dessous Ste Monique (mère de St Augustin) et Ste Jeanne de Chantal (fondatrice de l’Ordre de la Visitation).

La circata (1853) est couverte d’un dôme avec épi de faitage en terre cuite.

De plan octogonal, sa voûte est un décor de voûte céleste.

Le retable est de style néo-roman byzantin.

En sortant, au pied de l’église, nous découvrons la maison où vécut Paul Signac.

Paul Signac  (1863 –1935) est un peintre français à l’origine du Pointillisme.

Couverture du livre, Barfleur, son église, leur histoire.

Votre Louloute, (en pleine méditation estivale), vous souhaite une bonne semaine, nous finirons la balade dans Barfleur vendredi prochain.

En souvenir de Flanel.

COTENTIN : le moulin de Marie Ravenel

En quittant leur chambre d’hôtes, bien agréable ma foi…

… elles ont pris un chemin bucolique…

…sur leur route, à Vicq-sur-mer, elles ont découvert un beau moulin à eau dont la roue tourne sous le doux clapotis de l’eau. Cette roue à augets (hélas à contre-jour) d’un diamètre de 3,20m a été refaite en bois iroko. Le bief a une contenance de 500 000 litres.

Avec son toit tout en chaume, le moulin de Marie Ravenel date du 18e

Ce moulin a fonctionné jusqu’en 1935, il s’appelait le moulin de la Coudrairie.

A l’abandon pendant de nombreuses années, il a été racheté par la communauté de communes, et a été re-baptisé moulin à eau de Marie Ravenel en hommage à la meunière-poétesse née ici en 1811 et qui y vécut un bon nombre d’années. (Ses œuvres complètes ont été éditées en 1890).

Les racines des iris plantés au faîtage du toit de chaume assure sa stabilité.

Arrivées de bon matin, elles n’ont pu, hélas, découvrir l’intérieur, ni profiter du pain fabriqué ici.

Mais dans ce cadre tranquille et serein à souhait, encore désert, elles ont profité au maximum de cette nature qu’elles affectionnent.

Elles se sont ressourcées dans cet endroit charmant, en profitant des nombreux reflets que leur offrait le plan d’eau.

Votre Louloute vous souhaite une belle semaine.

En souvenir de Flanel.

COTENTIN : Saint Vaast-la-Hougue

Arrivée dans le Val de Saire et, avant de découvrir la ville de St Vaast-la-Hougue, (sur la côte Est du Cotentin), elles se sont restaurées, sur une table qui, normalement, devait résister au vent marin.

Cet endroit, très agréable, avait vue sur la côte argentée…

… et est situé près de la chapelle des marins.

La Chapelle des Marins, dont le chœur (11e s.) est le vestige de l’ancienne église démolie en 1684.

Elle est dédiée aux disparus en mer…

… située à côté du port de pêche.

… d’époque romane, elle est bâtie sur un rocher face à la rade. C’est un lieu de recueillement émouvant, décoré de modillons et de chapiteaux, typiques de l’architecture romande normande.

Élu village préféré des Français en 2019, cette belle bourgade de pêcheurs les a charmées en leur offrant de belles vues.

Le port de Saint Vaast, à l’embouchure de la Saire, est protégé par le Fort des Iles Tatihou.

Entre pêche et plaisance, le port est au cœur de la ville…

… avec une jetée terminée par un « phare » à feu fixe.

Ce village des gens de mer possède deux belles tours.

Mandaté par Louis XIV, Vauban, architecte militaire, fait construire en 1694 ces tours afin de protéger la côte qui avait connu en 1692 de grands désastres navals.

Leurs silhouettes reconnaissables agrémentent l’horizon.

Entre chalutiers au port et petites maisons face à la mer, c’est un plaisir de flâner sur le quai.

Animés par le vent,  c’est le chant des gréements des vaquelottes, des goélettes et des bisquines.

En ville, il y eut l’arrêt obligatoire (et bien agréable) à l’épicerie fine de la maison Gosselin (depuis 1889).

Tentées furent-elles, tant et si bien qu’un plein panier de victuailles fut ramené,  j’ai pu ainsi goûter des petits pâtés délicieux.

En mémoire de Flanel.

A la semaine prochaine. ❤️❤️

COTENTIN : Sainte-Mère-Église

En préambule, je vous confie qu’ELLE et son amie, sont parties se promener, en me laissant aux bons soins de ma nounoucat. D’ailleurs j’ai fait une petite erreur de jugement. En LA voyant sur le départ (assez tôt le matin), j’ai crû qu’une visite chez le vétérinaire était programmée. Je me suis éclipsée en douce, au point qu’ELLE ne m’a pas située ! Cachée, je vous dis ! Pas de photo, je suis introuvable.

A son retour j’ai vu toutes ses documentations … et j’étais (très) heureuse de lui ronronner des douceurs.

Le but de leur mini séjour était le Cotentin.

Depuis le temps que j’en entendais parler, ça devait finir par arriver. En fait, Elles ont profité du D.DAY pour partir d’abord vers les plages du Débarquement.

Leur première étape : Sainte Mère-Église.

Sont commencées ici les festivités du 78è anniversaire du Débarquement.

Elles profitent de l’ambiance tout en se souvenant… ‘Sainte-Mère’ est célèbre pour son parachutiste suspendu au clocher.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, lors du débarquement aérien, il « pleuvait des parachutistes » sur la place de l’église. Le soldat John Steele est devenu célèbre en restant accroché au clocher lors de l’opération Overlord. Une bataille faisait rage sur la place et une balle le blessa au pied.

John Steele, né dans l’Illinois, est libéré de son harnais par un Allemand (Rudolf May) en poste dans le clocher. John est fait prisonnier, mais il s’échappe et rejoint ses camarades. Le film « le jour le plus long » retrace l’opération Overlord. John Steele reviendra plusieurs fois en France après la guerre, il est mort de maladie en 1969 à l’âge de 57 ans.

Sainte Mère-Eglise, est la première commune du Cotentin libérée le 6 juin 1944 par les parachutistes américains. En témoigne le « Airborne musée »

Visite de l’église avec des vitraux témoignant de cette triste et difficile période. Ci-dessous le vitrail réalisé par le maître-verrier Gabriel Loir et offert par les vétérans du 505è régiment de la 82è division Airbone lors du 25è anniversaire du Débarquement. 

St Michel, patron des parachutistes, et autour de lui des parachutes.

Autre vitrail de Gabriel Loir où sont groupés pour la première fois dans le monde avions et parachutistes autour de la Vierge-Mère.

L’église est dédiée à la Sainte Mère, le maître-autel et le retable sont du XVIIIè.

Nous découvrons ici le perque ou « poutre de gloire ». Ce perque, ou encore tref est surtout localisé dans les églises de la Manche (Normandie). Il est placé transversalement à l’entrée du transept et surmonté d’une croix.

A son retour, votre Louloute a découvert le bruit du criquet.

Bonne semaine et à vendredi pour d’autres balades en Cotentin.

En souvenir de Flanel.