L’ARGENTINE : BUENOS AIRES (1)

Cette semaine, je commence un billet inhabituel. Il n’est pas dans le registre de Flanel. C’est donc exceptionnel ! Avec ELLE je feuillette SES albums photos et je vais essayer de vous raconter les beaux et bons souvenirs de SON voyage en Amérique du Sud.

Sa destination était l’Argentine. Ce pays occupe une partie du cône de l’Amérique du Sud et fait presque six fois la France avec toute la façade Est sur l’Océan Atlantique.

Voyage à bord d’un BOEING 777-300…

… et arrivée à l’aéroport international après un trajet de plus de 13 heures sans escale de plus de 12000km.

Devant un trajet aussi long, Flanel était resté chez lui et gardé à domicile en SON absence. Il  avait deux ans.

Découvrons ce pays « où tout est plus grand ». Commençons par la capitale Buenos Aires avec ses larges avenues étourdissantes. Par exemple la principale artère « 9 de Julio » est large de 140 m et rassemble 14 voies de circulation, c’est la plus large au monde. (par exemple les Champs Ẻlysées à Paris possèdent 8 voies de circulation et mesurent 70 mètres de large). Autant dire que ça fourmille de partout !  Cette immense avenue commence près de l’Ambassade de France et se poursuit pendant 4km.… L’ambassade de France est un ancien hôtel. Avec beaucoup d’autres hôtels identiques (aujourd’hui disparus), Buenos Aires était le « Paris austral ».

Dans les années 1880, en pleine expansion, l’Argentine a besoin de main-œuvre. Elle ouvre grand les bras à la vieille Europe. Cette immigration fera un proverbe célèbre, que les Argentins raconte avec humour :

Les Mexicains descendent des Aztèques, Les Péruviens des Incas,  Et les Argentins… des bateaux

Buenos Aires est cosmopolite, vivante et colorée. C’est une ville fascinante.

Elle se divise en (48) quartiers (les barrios). En voici quelques-uns au gré de SES souvenirs.

le quartier de Palermo, il est chic et animé. Il possède un beau parc, remarquable par ses arbres et ses plans d’eau.

Visitons également, l’Abadia San Benito de Palermo, entourée de jardins, de style roman, elle possède une belle richesse architecturale.

le quartier de la Recoleta : c’est le quartier du cimetière de la Recoleta fondé en 1822, il fait plus de 6 hectares.

… avec des tombes de personnalités illustres, en particulier celui d’Ẻvita Perón et de sa famille.

C’est un peu le Père Lachaise argentin

Toujours dans le quartier de la Recoleta, un statue équestre en bronze de Bartolomé Mitre (1821- 1906) soldat et homme politique argentin. Il est entouré d’allégories en marbre de Carrare.

Dans ce quartier également, Floralis Generica, belle sculpture mobile en acier (elle s’ouvre le matin symbolisant l’espoir qui renaît et se referme au coucher du soleil).

le quartier de San Telmo, c’est le berceau du Tango. C’est une des attractions touristiques de Buenos Aires où le tango est roi : sensualité, fierté, mélancolie, un résumé du peuple argentin.

Caminito, célèbre tango, dont l’air lui rappelle les tangos de sa (folle) jeunesse. 😀

– le quartier de la Boca (c’est un peu le quartier des italiens). Restaurants et danseurs de tango, airs de bandonéons en font un barrio très coloré et animé.

Quartier célèbre aussi pour son stade de foot « La Bombonera » (la bonbonnière) qui a vu passer le jeune  Maradona (1960-2020). Il était surnommé « El pibe de oro (le gamin en or).

Bonne semaine et à vendredi prochain pour la suite de SES promenades dans Buenos Aires…  

   

Un tour à CABOURG

Cette semaine, voici une destination romantique sur la Côte normande : CABOURG.

Flanel avait en juin 2020, peu de temps avant sa disparition, raconté une de ses promenades à Cabourg. Aujourd’hui, je vous emmène avec ELLE au bord de la plage où elle est retournée en cette fin d’hiver.

Une plage de sable fin de près de 4 kilomètres, la Manche livre ici toute une palette de couleurs au gré des nuages.

Pour le plaisir…

Pour les reflets…

La perle de la promenade Proust c’est le Grand Hôtel.

Cet hôtel est connu pour avoir longtemps hébergé Marcel Proust (je ferai, en temps voulu, un billet spécial commémorant le centième anniversaire de sa mort).

Le Grand Hôtel est célèbre aussi pour avoir vu passer de nombreuses vedettes, et servi de cadre dans plusieurs films : La Boum, le Cœur des hommes, Intouchables, On ne meurt que deux fois, Coco avant Chanel…

Découvrons également l’église Saint Michel de Cabourg.

De style néo-gothique, la première pierre est posée en 1850.

Devenue rapidement trop petite, en 1927, elle est agrandie en la « normandisant » avec des colombages sur la surélévation.

Cette église, plusieurs fois remaniée, est élégante avec sa nef surélevée en bois.

Déambulatoire aux proportions harmonieuses…

… Chœur bien proportionné…

… Beaux vitraux de la chapelle de la Vierge…

… la chaire, finement sculptée.

L’orgue, Cavaillé-Coll inauguré en 1943 sous l’occupation.

… les fonds baptismaux (ils semblent récents).

La ‘spécialité’ de Cabourg, c’est la madeleine, une petite recette en passant ?

Ma petite madeleine à moi, c’est le temps que je passe près d’elle.

Tous réunis pour la paix.

Bonne semaine et à vendredi prochain. 🧡🧡🧡

L’abbaye SAINT-WANDRILLE et ses alentours

Avant de quitter le jardin de l’abbaye, arrêt devant un carillon posé au sol qui réunit 4 cloches issues de la fonderie Paccard d’Annecy.

Pierre-Jean (bourdon) environ 2000 kg

Jacques, environ 900 kg

Louis, 650 kg

Michel 450 kg

Toujours dans le parc, près de l’abbatiale, s’élève une petite chapelle,  Notre-Dame de Caillouville-la-Neuve.

Elle a été bâtie par les moines entre 1955 et 1975 à la suite d’un vœu fait après le bombardement du monastère en 1944.

Le domaine de l’abbaye est vaste, le travail des moines important.

Ici les moines respectent la règle de saint Benoit avec adage « ora et labora » (prie et travaille) et mission d’hospitalité. Leur journée est rythmée par des offices :

Vigiles :  5 h 25

Laudes :   7 h 30

Messe :   10 h

Sexte :   12 h 45

None :    14 h 15

Vêpres :  17 h

Complies: 20 h 35

Sortons de l’enceinte de l’abbaye pour une promenade en forêt…

… qui conduit à la chapelle Saint-Saturnin du Xe siècle

… dans un écrin de verdure, un bijou de pierres comme ELLE les aime…

… surmonté d’une tour-lanterne…

À l’intérieur, une courte nef et un chœur tréflé.

L’unique décor est l’opus spicatum des pierres.

Retour vers le village en longeant la Fontenelle.

La promenade, reposante, bucolique est tintée de bélières…

À la semaine prochaine, votre Louloute vous souhaite un bon week-end.

En souvenir de Flanel.

L’Abbaye SAINT-WANDRILLE

En Normandie, entre le Havre et Rouen, près d’une boucle de la Seine, un havre de paix, l’abbaye Saint-Wandrille.

Après avoir franchi le pont de Brotonne,  d’une longueur de 1258 m construit en 1977 (il enjambe la Seine à l’Est de Caudebec-en-Caux)…

… nous arrivons devant l’abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle…

… située au bord de la rivière La Fontenelle…

… son histoire commence en 649, où deux moines (Wandrille et Gond) construisent une fondation monastique Notre-Dame de Fontenelle.

Saint Wandrille est né vers 600 près de Verdun. Après un long pèlerinage en Italie et dans le Jura, il s’installe en 649 dans le vallon normand et fonde ce monastère. Après bien des changements et effondrements, il nous reste à admirer les vestiges de l’église gothique.

Longue de 60 m avec une hauteur sous voûtes de plus de 22 m, elle possédait un chœur entouré de 14 chapelles. ELLE aime les vieilles pierres, profitons-en…

Le tympan de la porte de Jarente comporte le blason de l’Abbaye.

L’église gothique trop mutilée au cours du temps,

… est remplacée par l’église actuelle, Saint-Pierre et Saint-Wandrille, dont la première pierre a été posée le 1er mars 1968. Elle est consacrée le 12 septembre 1970…

… la charpente du XVe s. est celle d’une ancienne grange démontée dans l’Eure et remontée ici, avec à gauche un orgue moderne,

À l’intérieur, une très belle mise au tombeau.

Pendant les journées du patrimoine, l’abbaye avait permis des visites, en particulier le réfectoire,

La longue table est destinée à accueillir les hôtes. Il est le plus ancien réfectoire monastique d’Occident encore utilisé comme tel (depuis 1027).

Le cloître gothique, lieu de silence, au cœur du monastère.

Pierres et verdure…

Dentelles de pierre.

À la semaine prochaine…

En souvenir de Flanel.