Le CHȂTEAU de MONTE-CRISTO (2)

Au château d’Alexandre Dumas, à Port-Marly, la crémaillère est pendue le 25 juillet 1847. Le Tout-Paris est là (environ 600 personnes).

le château néo-renaissance :

La personnalité d’Alexandre Dumas règne dans ce château aux façades entièrement sculptées, fleurs, anges, instruments de musique, animaux étranges.

Au-dessus de la porte principale, sur les clochetons et les tourelles ses initiales sont entrelacées.

Ce château fut le cadre de réceptions grandioses, de fêtes, de feux d’artifices, tout le monde se pressait dans ses salons.

Le salon mauresque, d’un caractère particulier, a été réalisé par des artisans tunisiens attachés au Bey de Tunis. L’écrivain les avait ramenés avec lui à l’occasion d’un voyage…

Un petit bijou…

Les décors sont finement ciselés dans le stuc.

J’imagine bien Flanel, comme un pacha(t) sur un beau pouf.

A propos du château Honoré de Balzac a dit « La plus royale bonbonnière qui existe. C’est la folie du temps de Louis XV mais exécutée en style Louis XIII avec des ornements renaissance. »

En 1848, la Révolution va ruiner Alexandre Dumas. Il doit vendre son château. Bien plus tard, abandonné, l’édifice a failli disparaître. Dans les années 1960, l’historien Alain Decaux crée une association avec l’aide de trois communes, le château est sauvé.

Une belle rénovation permet une visite agréable des différents étages.

Le parc est un véritable écrin de verdure avec bassins, rocailles, cascades.

La promenade dégage une atmosphère romantique au charme indéniable et attachant, dans l’esprit dumasien.

Sans oublier leur petite pause chilienne…

A la semaine prochaine.

Le CHȂTEAU de MONTE-CRISTO (1)

Pour fuir le tumulte de Paris, au sommet de sa gloire avec les succès des Trois Mousquetaires et du Comte de Monte Cristo, Alexandre Dumas achète en 1844 une propriété sur les coteaux de Port-Marly, à quelques kilomètres de Paris. Il désire un château néo-renaissance face à un castel gothique. L’architecte choisi est Hippolyte Durand. Ce dernier respectera les souhaits de l’écrivain. Le tout est inauguré en 1846.

Il avait dit à son architecte, « il y a des sources, vous m’en ferez des cascades… »

Alexandre Dumas :

Né à Villers-Cotterêts (Aisne) le 24 juillet 1802 et mort le 5 décembre 1870 au hameau de Puys (près de Dieppe) il est un écrivain aux multiples facettes.

Cette semaine, commençons par :

Le château d’If, pavillon néo-gothique, son cabinet de travail.

« Son refuge » bâti sur un îlot se reflète dans l’eau…

Il est aménagé dans un style anglais, avec des pièces éclairées de vitraux.

Toute l’âme de l’écrivain est dans cet endroit aux particularités architecturales. Sur les murs extérieurs sont gravés plus de 80 titres de ses ouvrages.

Près de la porte, son chien dans une niche garde l’entrée avec l’inscription latine « cave canem »

(attention au chien).

Sur les murs sont aussi sculptées des devises et quelque-uns de ses héros.

En résumé, ELLE me dit que cet endroit charmant, paisible et romantique les a séduits.

A la semaine prochaine (nous verrons « sa maison »).

En attendant je me mets à la lecture…

En souvenir de Flanel.

Une année… (2022, juillet à décembre)

Les photos de notre jardin illustrent également ce billet.

  • JUILLET

« A Saint Anatole, confitures dans la casserole »

  • AOUT

« Au 15 août, gros nuages en l’air, c’est la neige pour l’hiver ».

  • SEPTEMBRE

« Quand les hirondelles voient la Saint Michel, l’hiver ne vient qu’à Noël. »

  • OCTOBRE

« Octobre en gelées, chenilles trépassées. »

‘A l’automne les arbres se préparent à l’arrivée du froid. Protégés par l’écorce, les troncs et les branches ne craignent rien. Mais les feuilles qui, aux beaux jours aident les arbres à se nourrir, n’ont plus à remplir ce rôle l’été passé. Les arbres useraient trop d’énergie pour les conserver. Ils se séparent donc de leurs feuilles en ne leur distribuant plus de sève. Ces dernières changent alors de couleur puis elles chutent en tournoyant au vent’. 

  • NOVEMBRE

« A la Saint Charles, la gelée parle ».

  • DECEMBRE

« Quand Saint Ambroise voit neiger, de dix-huit jours de froid sommes en danger ».  

🧡💙💛💙💛💙💛💙🧡💙💛💙💛💙💛💙🧡💙💛💙💛💙💛💙🧡💙💛💙💛💙💛💙🧡   

A la semaine prochaine, on repartira en balades.

                

Une année… (2022, de janvier à juin)

Pour illustrer ce billet j’ai pris, pour chaque mois concerné, des photos du jardin de Flanel…

… jardin, où je suis maintenant, bien installée.

  • JANVIER

« A la Sainte Gudule, le jour croît, mais le froid ne recule »

  • FEVRIER

« Rosée à la chandeleur, hiver à sa dernière heure »

  • MARS
mars 2013

« Au jour de la Sainte Colette, commence à chanter l’alouette. »

  • AVRIL

« A la Sainte Zita, le froid ne dure pas »

  • MAI

« S’il pleut à la Sainte Pétronille, pendant quarante jours elle trempe ses guenilles »

  • JUIN

« A la Saint Rufin, cerises à plein jardin » 

(à la semaine prochaine pour la suite).

En attendant, je rêve de soleil et de farniente au jardin….