Promenades au Pays Basque (1) : Saint Jean-de-Luz

La semaine dernière, sur les quais à Bayonne, ELLE rêvait à l’Océan, eh bien cheminons aujourd’hui à Saint Jean-de-Luz, ville où ELLE est allée plusieurs fois avec Flanel et qu’ELLE affectionne.

A l’embouchure de la Nivelle, le port, parmi SES promenades favorites.

Abritée par les Pyrénées, la baie de Saint Jean-de-Luz est un endroit privilégié…

Les maisons de différents styles bordent le front de mer protégé par une digue érigée en 1827, où il fait bon se promener.

C’est aussi une ville riche en souvenirs historiques. C’est dans l’église Saint Jean-Baptiste que Louis XIV et l’Infante d’Espagne, Marie-Thérèse d’Autriche, se sont mariés le 9 juin 1660. L’église possède un retable baroque monumental du XVIIè s. aux colonnes de bois doré…

… avec de nombreuses statues….

L’autel est surélevé de douze marches et la sacristie est placée sous l’autel.

Comme beaucoup d’églises du labour, elle est dotée de galeries…

Un buffet d’orgues du 17è.

Dans une niche creusée dans l’épaisseur du mur, les fonds baptismaux du 18è.

En attendant leur mariage, les deux futurs mariés habitaient chacun une demeure. L’Infante Marie-Thèrèse habitait la villa Joanoenia au bord du port.

Cette maison imposante, atypique pour la région, a été construite dans un style italien en briques roses et pierres fauves.

Le roi séjourna du 8 mai au 9 juin 1660 dans la maison d’armateurs Lohobiague-enea dite « Maison Louis XIV », élégante et distinguée elle se situe sur la place centrale.

Historiquement, Saint Jean-de-Luz reçut aussi la visite de Napoléon III et l’Impératrice Eugénie qui était en villégiature à Biarritz.

Le centre ville possède, outre le linge et la vaisselle basque, quelques atouts majeurs (à SES yeux) : des pâtisseries-chocolateries où son palais se régale.

En souvenir de Flanel.

☎️ ❓ Bulletin de santé de Louloute : depuis plusieurs semaines ma santé me joue des tours… Après une grosse infection qui a nécessité une opération conséquente, l’anxiété pour ELLE et moi a été à son comble !

J’entame la phase convalescence,

Je vous en dirai plus vendredi prochain.

BAYONNE (5) : LES RIVES DE LA NIVE

Suivons-LA dans sa flânerie.

– côté PETIT BAYONNE

Le quartier du Petit Bayonne, avec ses maisons typiques, est situé entre la Nive et l’Adour.

Le Musée Basque est installé dans la Maison Dagourette (du nom d’un marchand bayonnais). C’est une belle demeure portuaire du 17è s. avec en façade des fenêtres à encadrements à moulures et à meneaux.

Elle a servi de couvent aux visitandines de 1640 à 1643.

L’édifice conserve de ce passé un tour aménagé pour l’abandon des enfants.

Un peu plus loin, une ancienne caserne de pompiers (Dépôts de pompes).

Avec, au-dessus de la porte, les attributs des pompiers d’antan.

Au débouché des petites rues pittoresques, l’église Saint André (1856-1869), de style néo-gothique.

Sa façade principale est dotée de deux tours beffrois.

L’orgue a été offert par Napoléon III et inauguré en 1863.

Pour terminer cette visite, peintures et décorations…

Quelques rues plus loin, par l’odeur alléchée, ELLE est entrée avec plaisir dans l’univers des fèves de cacao.

Au plaisir des narines (pendant la torréfaction) s’ajoutent les multiples découvertes gustatives.

Elle a pensé à en rapporter aux amis…

– côté GRAND BAYONNE

Le temps est agréable, ELLE aime marcher… LA voici à l’hôtel de Ville, édifié en 1842, il est au confluent de la Nive et de l’Adour.

Sur le toit, six statues veillent sur Bayonne. De gauche à droite, elles représentent : l’agriculture, le commerce, l’art, l’industrie, l’astronomie et la navigation.

Suivons-LA toujours flânant sur les quais de la Nive et rapportant des photos-reflets-souvenirs…

Les halles centrales bâties en 1963 remplacent l’ancienne Halle Baltard (de 1866) dont la toiture a croulé sous le poids de la neige en 1945.

Découverte bien agréable des quais jusqu’au Pont Saint Esprit.

Il conduit au quartier éponyme d’où émerge la tour horloge de la gare de Bayonne.

Le quartier Saint Esprit est chargé d’histoire, il accueillit d’abord les pèlerins de Saint Jacques puis les Juifs d’Espagne et du Portugal.

L’Adour s’en va vers le large, ELLE rêve à l’Océan où nous la rejoindrons la semaine prochaine.

En souvenir de Flanel…   

Votre Louloute vous souhaite une bonne semaine,

A vendredi prochain.

BAYONNE (4) : la Cathédrale Sainte Marie (intérieur)

En 1843, Victor Hugo, lors d’un voyage dans les Pyrénées, passe à Bayonne et visite la cathédrale : « … je n’ai vu nulle part les meneaux décrire dans l’intérieur des ogives des fenestrages plus riches et plus capricieux… »

En forme de croix latine, longue de 80 m et large de 33 m, de pierre, de marbre, de verre,  la cathédrale présente toute sa richesse.

La nef est constituée de sept travées à croisée d’ogives (sur 3 niveaux).

Six de ces travées comportent des clés de voûtes armoriées.

Par exemple la clé de voûte ci-dessous représente un château à trois donjons entouré de deux léopards, signe de la domination anglaise pendant la construction de la cathédrale.

La croisée du transept est portée par de vertigineuses colonnes.

Le vaste chœur est surélevé et le maître-autel en marbre de carrare est richement décoré.

Dessiné par Emile Boeswillwald, il est couronné par un ciborium (haut dais surmonté par quatre anges).

L’orgue de tribune est en châtaigner et sapin, il date de 1865…

… il est orné de guirlandes de laurier, trophées, pots à feu…

Au quatrième pilier, le chaire, octogonale, en acajou des îles Canaries, date de 1760. Sont sculptées les allégories des 3 vertus théologales, l’espérance, la charité et la foi.

Dans le déambulatoire s’ouvrent sept chapelles rayonnantes.

Lever la tête…

… ouvrir grand les yeux, s’émerveiller et saluer tant de savoir-faire.

Les vitraux du chœur datent du début du XXè et sont signés Louzier et Socard.

Dans la chapelle Saint Jérôme, un grand vitrail Renaissance de 1531, le Christ guérissant la fille d’une Cananéenne, c’est un des joyaux de la cathédrale.

Quelques tableaux…

Exceptionnellement, ELLE a pu entrer dans la sacristie et admirer le portail gothique,

Le tympan de droite représente le jugement dernier.

Au tympan gauche la Vierge à l’enfant est entourée d’anges musiciens.

Les jambages sont ornés de statues d’apôtres et de disciples.

L’édifice a été utilisé comme grenier à foin pendant la Révolution et rendu au culte en 1802.

En souvenir de Flanel

Votre Louloute, vous souhaite une bonne semaine…

… et à vendredi prochain.

BAYONNE (3) : la cathédrale Sainte MARIE (extérieur)

Bayonne, sur une butte qui domine la ville : la cathédrale Sainte Marie. Elle est classée à l’UNESCO au titre des Chemins de Compostelle.

Elle est de style gothique rayonnant avec une influence champenoise..

Sa construction débute en 1213 et s’achève au XVè siècle.

Ses deux flèches (+ de 80 m.) rajoutées au XIXè par un disciple de Viollet-le-Duc sont l’emblème de Bayonne.

« les oeuvriers du moyen-âge ont élevé la pierre jusqu’au vertigineux »

Le chevet présente de puissants-arcs-boutants.

Intimement construits, la cathédrale et le cloître forment un ensemble de dentelle de pierre.

Le cloître, parmi les plus grands de France, est remarquable et harmonieux.

Edifié au XIVè, il est de style gothique rayonnant (et souvent comparé à Santa Maria de Pampelune réalisé par de nombreux maitres basques).

Les galeries présentent de belles arcades avec des doubles baies géminées.

Il a longtemps servi de cimetière, sculptures et enfeus, tombeaux et dalles funéraires le rappellent.

Du cloître on peut admirer l’architecture de la cathédrale avec arcs-boutants et contreforts surmontés de clochetons.

Le soleil fait étinceler le grès jaune ocre de Mousserolles (tour Sud) et la pierre de Bidache (tour nord et flèches).

C’est un trésor de pierre qui s’offrent aux yeux.

ELLE a eu l’opportunité d’y aller le soir, paisible c’est un lieu vibrant de mémoire.

La semaine prochaine nous franchirons le porche afin d’admirer l’intérieur.

En souvenir de Flanel

Votre Louloute vous souhaite de belles journées et vous dit :