BAYONNE (2) : le Centre historique

Le billet de la semaine dernière nous amenait vers la perle du centre historique et l’emblème de Bayonne : la cathédrale Sainte Marie (on lui dédiera un billet spécial).

Au fil des rues, au sol, une indication…

…dans cette enceinte, le Château Vieux, bâtisse de forme carrée et imposante.

Il est aujourd’hui propriété de l’Armée Française.

Le plaisir des rues ce sont les arcades, les échoppes, les maisons typiques.

La ville est réputée pour son fameux jambon. Elle me dit s’être régalée ! Cité par Rabelais dans Gargantua, ce jambon rouge foncé de saveur délicate est séché par le foehn qui permet au sel de rentrer à l’intérieur du jambon.

Bon, j’opte pour une explication honnête : elle m’en a rapporté (vous connaissez la formule « un petit chat n’en donnerait pas à sa mère…eh bien c’est le cas…)

La capitale labourdine est aussi la capitale du chocolat. Ce sont les Juifs séfarades portugais qui l’ont importé au début du XVIIè. (Les Français découvrent le chocolat en 1615 lors du mariage d’Anne d’Autriche et de Louis XIII). ELLE en a profité pour faire des emplettes.

Un peu plus loin, un joli parc avec un style à la française…

Je ne vends pas la mèche, mais j’ai trouvé des photos alléchantes…

En souvenir de Flanel (entouré des couleurs d’automne).

Votre Louloute vous dit à la semaine prochaine.

BAYONNE : le grand Bayonne (1)

En prologue à ce billet, je vous confie l’entourloupe que je vous ai annoncé  la semaine dernière. Un soir, ELLE  m’a dit, « demain je pars, juste le temps de quelques dodos, surtout ne t’inquiète pas ». Sans mon autorisation une certaine panique m’envahit… plusieurs dodos sans elle…. Je le crois pas…

Le lendemain, elle est partie se promener au Pays Basque en me laissant à la maison !!!…

Certes n’ayant jamais voyagé, c’était risqué de me faire commencer par un aller et retour de 1600 km ! Elle m’a donc fait garder à domicile… J’ai été gâtée…Ses amis ont été adorables, j’ai essayé de faire bonne figure en restant un modèle de sagesse et en éloignant l’angoisse qui aurait pu m’éparpiller.

 Je ne lui en veux pas, pour preuve, le soir de son retour, j’attendais impatiemment qu’elle rejoigne enfin la chambre.

Ce soir-là,  j’ai posé ma tête sur son oreiller, ma joue contre la sienne. Moi, heureuse, elle, fatiguée, nous nous sommes endormies. (Pas de photo, c’était le soir). Maintenant on peut entamer son voyage, elle a classé SES photos et je peux y puiser à loisir !

Donc, son escapade enchantée, comme elle l’appelle (et j’ajoute… ça dépend pour qui), s’est passée entre Pays Basque et Pays Landais.

Son point de chute était Bayonne, ville aux enfilades de hautes façades aux volets rouges…

Commençons la promenade sur l’esplanade des Glacis, devant le monument aux Morts inauguré le 11novembre 1924. Adossé aux remparts de Bayonne, il apparaît comme un long mur, où deux statues encadrent la liste des morts.

Du côté gauche un paysan basque et un taureau (ils illustrent la paix et la vie quotidienne retrouvée).

De l’autre côté, un Poilu qui monte la garde (il veille sur la France et sur le souvenir des Morts).

En longeant les remparts de la Citadelle hérités de Vauban…

… ELLE arrive dans la jardin botanique, joli moment bucolique, soleil et ambiance d’été (indien).

Une ouverture a été percée dans les remparts au 19è s.

Ce passage par la poterne…

… permet de rejoindre les rues étroites et les maisons à colombages, SES pas la mènent vers le Centre historique.

La suivre dans ses visites n’est pas synonyme d’inaction… Votre Louloute prend un peu de repos et vous donne rendez-vous vendredi prochain. D’ici là, toutes et tous, je vous souhaite une bonne semaine.

En souvenir de Flanel (qui, lui, est allé plusieurs fois au Pays Basque).

ANNIVERSAIRES : un an du quotidien de Louloute et 5 ans du blog

Un an déjà que j’ai décidé de changer de vie !

Pour le plaisir voici un aperçu de mes journées avec ELLE.

Chaque matin nous avons quelques rituels, par exemple le temps des caresses, cela dit, toujours après un petit déjeuner réconfortant

Après, tour au jardin, histoire de vérifier si tout est bien à sa place (en profiter pour faire une inspection et flairer les intrus…).

Si besoin, monter la garde…

Après je l’aide dans la préparation du repas… (traduire : je mets mon nez un peu partout…) J’aime bien les odeurs de sa cuisine, surtout les fruits de mer !

Quelquefois, elle hausse le ton et si j’entends NON NON NON, il me semble alors que tous les voyants virent au rouge. Urgentissime : réviser la situation.

Je m’emploie également à lui miauler des douceurs, non pas pour lui faire oublier Flanel  mais pour lui adoucir la vie depuis sa disparition. Ronronner sur ses genoux, c’est ma mission première.

Après le déjeuner,  je fais une (longue) sieste…

En revanche, moi qu’on avait décrit comme une fille du dehors, quelques gouttes de pluie aperçues, un brin de neige, j’hésite et je rebrousse chemin au chaud.

J’ajoute que je n’aime pas que le vent me rabatte les moustaches…

… devrait-on en déduire que je suis devenue frileuse ? En tout cas, quand j’ai fait, pour la première fois, la découverte de sa couette, ce fut un pur moment de délices…

Mes instants préférés sont ceux où, enfin, elle s’accorde quelques temps assise sur le canapé… quand elle prononce « câlin » il ne faut pas me le dire deux fois, je m’installe confortablement sur ses genoux… pour ronronner à mon aise… et là je fais durer le plaisir.

Elle m’initie aussi à la lecture… où je suis attentive… je le re-dis, tout ça c’est nouveau pour moi…

Il y a peu, ELLE m’a fait une entourloupe… bientôt vous aurez les détails… J’en suis encore toute retournée…

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Les 5 ans du blog de Flanel,

Je suis heureuse de noter quelques chiffres.

Abonnés : plus de 200  (wordpress + e-Mail)

Vues : + de 24 000

J’aime : très bientôt 5000

Pays : 95 dans le monde

Ces chiffres peuvent paraître dérisoires aux internautes avertis, mais Flanel le cœur dans les étoiles peut être fier de tous ces chiffres, car le monde de wordpress leur était totalement étranger… Il a fallu les convaincre et les aider… Encore MERCI.

Merci aussi à celles et ceux qui viennent nous lire et nous encourager régulièrement. Ces rendez-vous ressemblent à des petits bonheurs.

Quant à moi, j’essaie de continuer avec application !

A la semaine prochaine.

LISIEUX et Sainte THÉRÈSE

Le nom de Lisieux est mondialement connu et intimement lié à Sainte Thérèse.

tableau de Ricardo Macarron exposé au Carmel.

Prenons la promenade au départ du Carmel, fondé en 1838, il abrita Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face de 1888 à sa mort en 1897.

– L’Ermitage, tout près du Carmel, cette demeure de style anglo-normand accueille les pèlerins.

– L’église St Jacques, de style gothique, ses travaux débutent en 1448. 

Elle a été désacralisée en 1965. C’est maintenant un lieu culturel.

Son intérieur est élégant et composé de trois nefs…

… des vitraux modernes ont été mis en place après la 2nde guerre mondiale.

… sans oublier le beau vitrail de la façade avec les anges et la coquille saint Jacques. 

– La cathédrale Saint Pierre, de style gothique normand, elle est l’un des rares monuments de Lisieux rescapé des bombardements de 1944.

Terminée au milieu du 13è siècle, trois tours la dominent (la tour-lanterne et les deux tours de façade).

Des feuillages, des colonnettes, des arcatures et quelques petits visages animent la pierre .

Deux orgues, un de tribune, de 1871 construit par A. Cavaillé-Coll… et un de nef.

La cathédrale était familière à Sainte Thérèse. Elle y a assisté aux offices pendant plus de 10 ans. Des plaques rappellent l’endroit où se tenait la famille Martin.

 C’est son père, Louis Martin, qui a offert le maître-autel (en 1888).

– La Basilique, elle domine la ville,

Sa construction débute en 1929, faisons le tour, d’abord côté Sud…

… et l’arrière avec l’emplacement des tombes de Louis et Zélie Martin, ses parents,

Bénie en 1937, consacrée en 1957, de style néo-byzantin, elle fait suite au Sacré Cœur à Paris, à Notre Dame de Fourvière à Lyon, et à Notre Dame de la Garde à Marseille.

La crypte est entièrement décorée de marbre et de mosaïques.

– Pèlerinage : Chaque année à l’occasion de la Sainte Thérèse, le 1er octobre, Lisieux fête sa ‘petite sainte’, ce sont les fêtes thérèsiennes.

Pour ceux qui sont intéressés par plus de détails sur la vie de Thérèse, sa basilique et ses parents, Flanel avait en septembre 2017 rédigé un billet documenté, cliquer sur le lien suivant… Sainte Thérèse de Lisieux

En souvenir de Flanel

Votre Louloute vous dit à la semaine prochaine.

Bonne et belle semaine…

En septembre : la DÉSALPE (suite) : CHARMEY

 

Après 4 mois passés sur les alpages, c’est la désalpe ou rindyà en patois de Gruyère pour les vaches et leurs armaillis. C’est une fête riche en couleurs (et en saveurs). Les troupeaux redescendent vers la plaine avec le matériel d’estive.

Cloches au cou et cornes fleuries défile une tradition ancestrale…

… avec profusion de couleurs dans les bouquets…

Comme il est permis de rêver, je m’imagine à l’unisson.

Chaque armailli (ou éleveur) porte un costume traditionnel, le bredzon, et arbore la belle sacoche à sel le loyi.

L’habit féminin, autrefois destiné au travail dans les champs est le dzaquillon.

Quand résonnent les cors des Alpes, les cœurs sont conquis… L’émotion est à son comble lorsque est entonné « le ranz des vaches ». C’est l’autre hymne suisse et le chant des bergers de la Gruyère dès le 16è siècle. Leurs sonorités sont envoûtantes et transmettent l’émotion.

… ELLE me raconte ses souvenirs intacts de cette journée riche en surprises pour les oreilles, les papilles et les yeux.

Avant de partir petit clin d’œil à un gruérien tout roux.

En quittant le village de Gruyères, « l’équipe » de Flanel avait pris la direction de Gstaad et du pays d’Enhaut dans les Alpes Bernoises.

Le Pays d’Enhaut, fut pour Elle, un coup de foudre. Les chalets, les poyas, l’ambiance paisible… Certaines constructions possèdent sur leur façade la date de construction, un texte (souvent biblique), le nom des propriétaires, du charpentier… Les chalets de Rougemont sont des chefs-d’œuvres !

Ce petit grenier (1688), surélevé pour tenir les souris à distance, contenait vivres, céréales, linge, affaires précieuses, d’où les serrures imposantes.

La peinture de poya est l’œuvre de peintres du milieu paysan qui ornait les entrées des fermes fribourgeoises. Ces grands tableaux représentent des scènes de la vie rurale et les montées à l’alpage. (Poya, mot d’origine suisse, signifie « emmontagnée », c’est la transhumance).

Au pays d’Enhaut, au cutter ou au ciseau, multicolore ou noir-blanc, le découpage est un art représentatif à part entière. Souvent il représente le folklore et la vie à la montagne.

Elle me dit qu’elle aimerait retourner au Pays-d’Enhaut… M’emmènerait-Elle ? Je rêve déjà…  

En souvenir de Flanel .

A la semaine prochaine…