FLANEL en BOURGOGNE : VONNAS – ALESIA

VONNAS : A deux pas de la Bourgogne, dans l’Ain, découvrir Vonnas, au cœur de la Bresse, c’est arriver au pays de Georges Blanc.

Sur la place centrale, la passerelle en bois : « le pont des Compagnons » bâti en 1991 par les compagnons du devoir du Tour de France.

Ce qui fait la notoriété de la commune c’est la renommée internationale de Georges Blanc.

C’est l’établissement le plus anciennement étoilé au monde.

A côté du restaurant principal, l’ancienne auberge des Blanc propose des plats familiaux traditionnels des trois générations de Mères Blanc (avec une carte aux prix plus… abordables).

Après notre repas…

…. profitons du décor rétro……..

En 1872 les arrières-grands-parents de Georges Blanc s’installent à Vonnas.

Elisa Blanc (1883-1949) avait inventé les crêpes vonnassiennes ce qui lui avait valu sa renommée.

Maintenant on parle du Village Blanc

N’oublions les petits achats à la Boutique Georges Blanc…

… entr’autres, quelques souvenirs pour Flanel, une boite pour ses croquettes et un petit plateau pour ses dégustations

ALESIA

En Côte-d’Or, une ville gallo-romaine, dont le nom résonne dans nos mémoires d’écoliers…

C’est là, au siège d’Alésia, qu’en 52 avant J.C. se déroule un épisode de la Guerre des Gaules opposant Vercingétorix et ses alliés gaulois aux Romains. Au terme d’un ultime combat Vercingétorix se rend.

Les vestiges que l’on voit sont ceux d’une petite ville gallo-romaine postérieure à la bataille d’Alésia.

L’empereur Napoléon III, passionné d’histoire lance des recherches à Alésia. Les fouilles sont couronnées de succès, il commande alors au sculpteur Aimé Millet une statue colossale de Vercingétorix. Elle est en tôle de cuivre, haute de 6,60 m et érigée en 1865.

Elle repose sur un socle en pierre de 7 mètres dessiné par Viollet-le-Duc.

A la semaine prochaine.

FLANEL en BOURGOGNE : DIJON

Flanel avait 4 semaines lors de sa première visite de Dijon. (Cette année-là je suis rentrée avec lui, via la Normandie, en TGV. Sage, comme à son habitude, il buvait son biberon tout tranquillement dans le train.

Prêt dans le sac de voyage, peu avant le départ, place de la Libération face au Palais des Ducs.

Pêle-mêle, voici ses découvertes au fil des ans. Commençons par la gastronomie, nos préférences allaient vers les œufs en meurette…

… mais pas que…

  • la cathédrale Saint Bénigne

… toiture traditionnelle bourguignonne en tuile vernissée…    

… façade très sobre…

… imposant grand orgue de nef…                                                     

Le chœur avec ses colonnes élancées s’élèvant jusqu’à la voûte est inondé de lumière.

La crypte d’art roman intimiste, un endroit aux ondes reposantes.

  • le parc Darcy et l’Ours de Pompon

En plein cœur de la ville, un parc arboré avec une fontaine encadrée d’escaliers majestueux donne un petit air d’Italie (surtout qu’à nos passages il faisait très chaud…)

Le roi du parc, l’Ours blanc réalisé par Henry Martinet en 1937 est une réplique de l’Ours de Pompon du musée d’Orsay. (François Pompon, sculpteur bourguignon, 1855-1933).

  • L’église Notre Dame d’art gothique bourguignon (13è).

Les actuelles gargouilles datent des années 1880 et sont uniquement décoratives.

  • La chouette

A l’angle d’un contrefort d’une chapelle, rue de la Chouette, Dijonnais et touristes ont coutume de caresser la chouette de la main gauche en formulant un vœu.

Elle est le symbole de Dijon et nous avons suivi son parcours au gré des rues.

  • la maison Millière

Rue de la Chouette, arrêtons-nous à la maison Millière, avec ses colombages en croix de St André, elle est de style gothique.

De courtes scènes de Cyrano de Bergerac avec Gérard Depardieu (de Jean-Paul Rappenau) ont été tournées devant.

C’est une des plus anciennes maisons de Dijon. Elle date du XVè siècle.

Vieille de cinq siècles, elle offre maintenant, une boutique et un service de restauration (avec souvenirs agréables pour nos palais).

  • L’hôtel de Vogüé

Toujours rue de la Chouette, voici un hôtel particulier (du 17è) richement décoré.

Les arcades du portique de l‘entrée sont surmontées de riches décorations.

La salle des gardes possède une grande cheminée ornée de cariatides.

On aimait aussi faire des emplettes, sans oublier la moutarde de Dijon et le pain d’épices Mulot et Petitjean dont la première fabrication remonte à 220 ans

En résumé nos journées à Dijon sont de chouettes souvenirs …

En souvenir de Flanel , (lors de son dernier passage à Dijon) 

           

A la semaine prochaine.

FLANEL en BOURGOGNE : TOURNUS – CLOS VOUGEOT

Les « Grands voyages » de Flanel touchent à leur fin. Dans SES dix années de vie et SES 40 000 km de périples à mes côtés, voici, pour terminer, nos escales en Bourgogne.

TOURNUS : sur la rive droite de la Saône, et s’apercevant de loin, voici l’abbaye Saint Philibert.

D’architecture imposante (elle date du XIIe s.), sa façade évoque une forteresse, adoucie par son clocher de pierre rose.

L’église abbatiale abrite les reliques de St Philibert : (au 7è siècle l’abbé de Noirmoutier meurt dans son île bien-aimée, y est enterré et devient un lieu de pèlerinage. En 836, devant les invasions normandes, des moines quittent l’île avec le sarcophage. De monastère en monastère, une quarantaine d’années plus tard, Filibert arrive à Tournus).

C’est un sanctuaire d’art roman prestigieux. Avec une grande nef et des piliers élancés.

La voûte formée de berceaux transversaux est d’une grande  luminosité.

On rejoint la Crypte par un escalier aux pierres chargées d’histoire.

Notons l’orgue qui est un monument à lui seul.

Cet orgue de nef est d’une élégance rare, installé en nid d’hirondelles, il est tout en puissance et majesté.

CLOS VOUGEOT : qui dit Bourgogne, dit beaux climats. (un « climat » est une parcelle de vignes, un terroir viticole. Bernard Pivot disait « en Bourgogne, quand on parle de climat, on ne lève pas les yeux au ciel, on les baisse vers la terre »).

Commençons par le château de Clos Vougeot, berceau de la viticulture. Il est édifié par les moines de Citeaux à partir du XIIè siècle.

Nous sommes en Côte d’Or, sur la route des Grands Crus.

Le château ne produit plus de vin depuis 1944, mais possède mille ans d’histoire bourguignonne et est le Chef d’Ordre de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin.

La cave à vin ou œnothèque,  archive des vins tastevinés (les plus anciens datent de 1950).

Le cellier ou salle de réception, façon renaissance…

… la cuisine…

La cuverie et les immenses pressoirs à vin.

Le dortoir des frères convers et la belle charpente en bois.

La cour d’honneur…

Le puits…

Un mur entoure les vignes d’où le nom de « clos ».

Le vin le plus cher du monde est la parcelle de la romanée-conti, située à Vosne-Romanée, à quelques centaines de mètres du château de clos Vougeot.

Avant de vous quitter… à votre santé…

En souvenir de Flanel.

A la semaine prochaine.

FLANEL en DRȎME PROVENÇALE (II)

Cette deuxième partie commence aux pays voconces à Vaison-la-Romaine.

La cité médiévale de Vaison nous a tout de suite conquis.

Les remparts de la ville haute sont (en partie) construits avec des pierres de vestiges romains). Elle est bâtie sur les rives de l’Ouvèze dont les crues sont redoutables.

Le lien entre la ville haute et la ville basse, c’est le Pont Romain,

 Un coup d’œil sur les vestiges romains en centre ville :         

Quittons Vaison pour rejoindre Nyons…

En plein cœur du pays des oliviers, la perle noire donne à Nyons son emblème : l’huile d’olive AOP…    

Pour le plaisir de nos papilles, nous avons fait provisions multiples, dont l’huile qui est parmi nos préférées…                                                    

« Curiosité » de Nyons un joyau architectural, la Tour Randonne » (13è siècle) rebaptisée Chapelle N.D. de Bon Secours en 1863.         

Au sommet d’une pyramide de trois étages d’arcades s’élève une statue de la Vierge (haute de 3,50m).                                                              

On remonte doucement « vers le Nord », toujours dans la Drôme, au milieu des champs de lavande…perché …le village de La Garde Adhémar.                      

… avec son  église St Michel, joyau de l’art roman provençal…   

 … ses rues et les surprises fleuries  

 

Tout près de là, escapade au val des Nymphes. Endroit qui nous fascine instantanément. Ilot de fraîcheur, chapelle priorale, calme et tranquillité, chants des oiseaux…                                                                                           

Un endroit presque mystérieux dans un écrin de verdure où le charme opère assurément, le lieu semble chargé d’histoire et d’ondes reposantes.

D’arrêt en arrêt, nous voici à Dieulefit, joli village avec sa Tour de l’horloge et son inscription en provençal (le temps passe, passe le bien)… on s’y emploie… à ce qu’il passe bien le temps…                                                                     

Un saut de puce et on arrive à Le Poët Laval. Sur une colline escarpée, voici un autre des plus beaux villages de France.     

Ici règnent les vieilles pierres.                                                        

Pas de route, mais des ruelles en escalier (et souvent en pente raide)…

Heureusement, à cette époque Flanel était un poids plume !

Au 12è siècle, les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem (devenu l’ordre de Malte) implantèrent au Poël-Laval une commanderie et un château.

A l’intérieur de la Commanderie sont rassemblés des artisans créateurs (= petits achats…) 😊

Quelques temps plus tard, nous ferons, en maison d’hôtes, une dernière étape à Mirmande pour quelques jours.

On prendra le temps de se ressourcer en admirant le paysage.

Sur un éperon calcaire et de structure médiévale, Mirmande, et ses pierres blanches éblouissantes nous invite à la ‘randonnade’.

A la fin de ce séjour, Flanel a regardé la route défiler… On rejoignait la Bourgogne (futurs billets).

A la semaine prochaine.