J’aimerais porter sur ces lignes des mots pétillants et champêtres pour décrire notre voyage en Auvergne.
C’était l’année des 4 ans de Flanel. Le voyage s’est effectué avec son ami Amadeus, lequel a fait tout le voyage pelotonné sur les genoux de sa maîtresse.

Quant à Flanel, ce fut, également, un modèle de sagesse pendant les 617 km de notre trajet, sur la banquette arrière. Heureux que le voyage soit un long ruban d’autoroute, les matous se sont laissés bercer par le ronron du moteur et les papotages rassurants de leurs accompagnatrices. Arrivée paisible au Mont Dore, en plein centre, à l’Hôtel de Russie
A peine les patinettes posées, vite le réconfort des croquettes (Flanel n’aimait pas manger pendant les trajets).
Installés et rassasiés, les chats ont testé le confort habituel de leurs voyages


Après le bien-être de nos moustachus, on se restaure à notre tour. Ambiance montagne, repas délicieux, les filles sont en pleine forme….
… alors pour terminer en beauté ce premier soir, direction le concert classique organisé dans l’agréable église, dédiée au Saint guérisseur Pardoux, avec émaux et vitraux modernes sur le thème de l’eau.

Les bancs sont dotés de bons gros coussins pour un confort certain et apprécié, (c’est si rare !).
Nos petits déjeuners délicieux s’accompagnaient d’un pain rustique si moëlleux et goûteux, qu’on en oubliait les viennoiseries ! Cette excellente et imposante miche à l’ancienne avait un goût de l’enfance qui nous a ravi chaque matin de notre séjour.
Le Mont Dore, entouré de pics, proche des sources de la Dordogne, est une station thermale de montagne.

Les thermes, édifiés entre 1817 et 1823, (à l’emplacement de thermes romains) sont de style néo-byzantin (il se dit qu’ils sont parmi les plus beaux et les plus vastes d’Europe).

Face aux thermes le palace inauguré en 1907, le Sarciron, témoin de l’époque fastueuse où le gotha européen fréquentait le thermalisme montdorien.
A 1050 m d’altitude, au pied du Puy de Sancy, nous avons profité du charme de cette cité Auvergnate et des spécialités culinaires gourmandes. Chaque soir nous voyait découvrir les plats de charcuterie locale, de truffade et autres plaisirs du palais …
…. dans des petits restaurants typiques et savoureux…

… il va sans dire qu’une promenade digestive s’imposait…
… avec quelquefois arrêt au Casino, au charme sympathique, suranné et désuet.
… puis halte cocooning dans les salons de l’hôtel avant « l’extinction des feux ».…

Souvenir également d’une jolie promenade : le funiculaire du Capucin ! Une montée de huit minutes de plaisir entre hêtres et sapins


Construit en 1898, c’est le plus ancien funiculaire électrique de France. Délicieusement rétro, il a gardé tout le charme de la Belle Ḗpoque, avec ses cabines peintes en vert (unique en Europe)..
Il grimpe allègrement vers le Salon du Capucin (1245 m) avec sa machinerie d’origine en gare d’amont.

Là-haut, au soleil, nous avons également profité d’une restauration bien agréable.
Heureusement après le copieux repas, de nombreuses marches dans la verdure nous offrent une vue magnifique avec des senteurs subtiles et puissantes.



…. Soleil, ciel bleu, parcours vert et point de vue…


… vers la via Ferrata…
A l’heure de la descente, ce fut vertigineux … La pente commence à 25%, puis 35% pour finir par un impressionnant 57% !
En souvenir de Flanel
A la semaine prochaine… autour du Mont Dore…
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