La SEINE et PARIS

Un jour où Flanel avait préféré se lover pour de longues siestes récupératrices, j’ai pris le point zéro sur le parvis de Notre Dame pour une nouvelle balade dans Paris. Depuis 1924, cette rose des vents est le point de départ pour calculer les distances avec les autres villes de France (par exemple, la célèbre Nationale 7 a son point de départ ici…). Ce tout premier point zéro fut défini par Louis XV en 1769, et, la première borne indiquant le point zéro date de 1786.

Après avoir salué Notre Dame…

…promenade en bord de Seine.

… puis direction la Fondation Vuitton (en taxi).

Agréable promenade dans le jardin d’acclimatation…

… permettant d’admirer la Fondation Louis Vuitton.

Situé dans le bois de Boulogne, cet édifice (ouvert en 2014) lumineux, aérien et d’architecture novatrice, est dédié à l’art contemporain.

Ce jour-là, la belle collection Chtchoukine présentait 278 chefs-d’œuvres de l’art moderne.

Sergueï Chtchoukine (né à Moscou en 1854, décédé à Paris en 1936) était un collectionneur et grand mécène du début du XXè siècle. Sa galerie à Moscou est des plus remarquables.

Pour le plaisir de l’Art, voici quelques-uns des tableaux qui ont fait notre bonheur… (il faut pardonner les reflets et faux-jours)

Paul Cézanne 

fruits

Henri Matisse

Nature morte camïeu bleu

  la desserte

Claude Monet

le déjeuner sur l’herbe

dame dans le jardin

Albert Marquet

vue de St Jean de Luz

André Derain            

le bois

nature morte au panier avec pain

jeune fille en noir

Pablo Picasso

la buveuse d’absinthe

compotier et poire coupée

maisonnette dans un jardin

Kazimir Malevitch

carré noir

Natalia Gontcharovra 

paysans cueillant des pommes

Alexandra Exter

Florence

Paul Gaugin

tournesols

…..     Après les douceurs pour l’âme, petites douceurs sucrées…

Retour « dans Paris » soleil couchant…

Et terminer en beauté, par un au-revoir à la Seine, en glissant sur ses eaux le temps d’une « petite croisière » nocturne.…

Clin d’œil au fascinant symbole parisien, la Tour Eiffel, conçue par Gustave Eiffel pour l’Exposition universelle de 1889 (la Tour Eiffel fut en son temps la tour la plus haute du monde).

En souvenir de Flanel…

A la semaine prochaine…

LA SEINE à PARIS : les ponts

A quelque 280 km de sa source, la Seine arrive large et dolente à Paris.

La Seine est enjambée par 37 ponts. (Flanel avait refusé en son temps, de les faire tous). Du plus ancien : le Pont Neuf au plus récent : la passerelle Simone de Beauvoir, en voici quelques-uns :

le Pont Alexandre III : Commençons par l’icône de la ville lumière : sa première pierre a été posée en octobre 1896 par le Tsar Nicolas II, fils d’Alexandre III pour symboliser l’amitié franco-russe. La mission était d’ériger un pont fastueux. Plus de 50 œuvres d’Art sont réparties sur ses 150 m de long sans pilier dans le fleuve.

Ce pont monumental a des ouvrages symétriques et décoratifs. Il est illuminé par 32 candélabres de bronze,

Les piliers d’angles, en pierre, haut de 17 m, sont surmontés de pégases tenus par des Renommées.

Le Lion et l’enfant de Georges Gardet :

Génie de l’eau :

Ce pont a été inauguré le 14 avril 1900 (pour l’exposition universelle) par le Président Émile Loubet.

Le pont Alexandre III relie l’esplanade des Invalides au Petit et au Grand Palais. Il est exubérant et impressionnant.

– le Pont d’Arcole : réalisé en une arche unique en fer, il relie l’Ile de la Cité à l’Hôtel de Ville.

– le pont au Change : il relie l’Ile de la Cité au niveau de la Conciergerie à la place du Châtelet. Il possède trois arches de 31 mètres chacune, avec le « N » impérial de Napoléon III.

– le pont Neuf : malgré son nom, c’est le plus vieux pont de Paris. Il repose sur 12 arches ornées de 381 mascarons. Il a été inauguré en 1606 par Henri IV.

– la pont des Arts : réservé aux piétons, il relie le quai Conti à l’Institut de France. Ses planches sont en bois d’azobé (comme les planches à Deauville). En 2008 est lancée la mode des « cadenas de l’amour », enlevés en 2015 vu le poids devenu excessif et dangereux.

– le Pont de l’Alma, situé à l’Ouest de la capitale, le premier pont fut créé en 1854. Il conduit place de l’Alma où, la réplique de la flamme de la statue de la Liberté de Bartholdi, offerte en 1987 par le journal Hérald Tribune, est devenue un lieu de recueillement à la mémoire de Lady Diana décédée en 1997.

En souvenir de Flanel.

A la semaine prochaine.

LA SEINE : de sa SOURCE à PARIS

Reprenons le cours des voyages de Flanel avec ce billet qui commence en Bourgogne et finira en Normandie.

Etapes  :  les sources de la Seine, Troyes et Paris..

La carte ci-dessous, retrouvée dans un de mes manuels de l’école primaire, rappellera à ceux qui ont « fréquenté » la même époque, comment au sortir de notre CM2, on savait faire, à main levée, le tracé des 4 grands fleuves de France.

En même temps on apprenait des petits résumés :

Le site des sources acheté, sur une proposition du baron Haussman, par la ville de Paris en 1864 est un agréable parc paysager.

La source principale est abritée par une grotte romantique, une nymphe en pierre blanche symbolise le fleuve.

Le premier pont sur la Seine (le Pont Paul Lamarche) nous permet en un temps record d’être Rive Droite ou Rive Gauche !

Quittons ce lieu bucolique, pour arriver à Troyes quelque 120 km plus loin. L’étape en Champagne, fut un moment agréable avec de belles découvertes. D’abord, Flanel a testé et apprécié le lit !

Nous avions réservé une chambre, tout près de la ruelle des Chats.

Cette rue doit son nom à son étroitesse qui permet aux chats de passer de toits en toits.

Cette ruelle nous conduit directement à l’église Saint Jean-au-Marché

De style gothique, elle possède un retable monumental de style italien.

Ensuite, direction l’église Sainte Madeleine. Amateurs de vieilles pierres, de sculptures et d’Art, c’est un beau moment .

Le jubé est un ouvrage de pierre d’une finesse remarquable.

Le jubé sépare la nef (pour les laïcs) du choeur  (pour le clergé)

Fatigués mais curieux et courageux, nous nous dirigeons vers l’Eglise St Pierre et St Paul.

Bâtie sur plus de 4 siècles avec les différentes étapes du gothique, elle possède 1500 m2 de vitraux classés !

La richesse des vitraux happe effectivement nos regards.

A découvrir un panneau inspiré de la Cène de Léonard de Vinci à Milan.

Et aussi, une belle sculpture en pierre polychrome « le baptême de St Augustin par St Ambroise ».

Retour sur nos pas pour rejoindre l’hôtel, Troyes est ville agréable avec ses maisons à colombages et ses sculptures en ville, telle « Lili ou la dame au chapeau ».

La plupart des maisons à pans de bois ont été construites après le grand incendie de 1524.

Au fil des rues… sculpture d’un jeune pâtre en train de pêcher avec une jeune fille à ses côtés.

Arrêt pour un bon repas… arrosé au Champagne, (obligé non ?) et enfin Flanel, fatigué, prend un peu de repos tout en méditant…

La semaine prochaine : la Seine et ses ponts à Paris…

Flanel et les NOUNOURS

Pour commencer l’année en douceur, voici un billet cocooning où Flanel avait toute sa place au milieu de ses nounours.

L’histoire du nounours :

Etats-Unis : le Président Théodore Roosevelt (surnommé Teddy) aimait la chasse à l’ours. Mais un jour de 1902, aucun plantigrade dans les parages pendant la partie de chasse ! Un accompagnateur du Président chercha et finit par trouver dans les environs un ourson (pour que le chasseur puisse l’abattre…) Mais le Président Roosevelt s’attendrit devant l’ourson et refusa de le tuer (ouf !). Un chroniqueur du Wasghinton Post, présent, illustra l’instant et personne ne devait oublier le dessin ! Un New-Yorkais, nommé Mitchtom fit confectionner un ours en peluche et demanda l’autorisation de l’appeler « Teddy ». L’ours en peluche était né aux U.S.A.

En Europe : l’entreprise de jouets familiale allemande Steiff, sous l’égide de Richard Steiff (qui aimait les ours) développe la fabrication des ours en peluche. En 1903, à la foire de Leipzig, la magie des peluches opère, prend son essor et commence de voyager. De jouet d’enfant à article recherché des collectionneurs, Steiff est un nom connu et reconnu dans le monde entier (sa marque de fabrique : le petit bouton à l’oreille). 

Depuis Teddy Bear apporte tendresse et réconfort (aux petits… comme aux grands…)

Une mienne amie a joliment peint le portrait « du p’tit blanc de Sallanches ».   Alors pour les agiles du pinceau, à vos palettes, voici quelques-un des nounours dont Flanel aimait être entouré…

… et ceux que je collectionnais au fil des voyages…

  • le petit Bavarois de Neuschwanstein

  • le petit Suisse :

   . l’Autrichien de Wien, l’original Teddy de l’Hôtel Sacher.

. le petit Basque (souvenir de la fête des piments à Espelette)

  • et un Bukowski (ils ont été créés en 1990 par une famille suédoise de Stockholm)

 

L’emmitouflé de Chamonix

Et le p’tchou de Riquewihr

En souvenir de Flanel          

A la semaine prochaine… on reprendra les voyages de Flanel !

1er janvier 2021

A toutes et à tous, je souhaite beaucoup de belles choses pour cette année qui commence …. Recevez tous mes voeux chargés d’espoir, de joie, de bonheur et de bonne santé après cette année 2020  jalonnée d’inquiétude.

Je remercie mes abonné(e)s qui, au cours de l’année écoulée, ont suivi le blog de Flanel et m’ont manifesté intérêt et soutien…

En souvenir de Flanel

A la semaine prochaine.