Troisième et dernière promenade sur la route de « nos fromages », en pleine campagne, dans le joli village de Camembert.
Nous sommes dans l’Orne, aux confins du Pays d’Auge et du Pays d’Ouche, dans un environnement de vallons et prairies verdoyantes.
Le mot « camembert » en ce qui concerne le fromage, est un mot tombé dans le domaine public et ce fromage peut être fabriqué n’importe où, sauf si il bénéficie de l’ A.O.P. «Camembert de Normandie au lait cru et moulé à la louche » (depuis 1983). Le territoire de l’Appellation s’étend sur les cinq départements normands.
Le lait doit, bien sûr, émaner des vaches de race normande qui pâturent au moins six mois.
Pâte molle, croûte fleurie, odeur de terroir et saveur fruitée, de forme ronde d’une épaisseur d’environ 3 cm, il a été élaboré par Marie Harel en 1791, sur les conseils d’un prêtre réfractaire venant de Brie et qu’elle cachait pendant la Révolution dans son manoir de Beaumoncel.
Il faut environ 2,3 l de lait pour le fabriquer et un mois pour avoir un bon fromage. On peut ajouter que c’est le plus connu des fromages français.
Le village de Camembert se prête volontiers aux photos champêtres et la visite de la maison du camembert est attractive. Nous avons complété ce tour du village (comme à notre habitude) par la découverte de l’église Sainte-Anne qui date du XIVè siècle (remaniée au XVIIè)
Elle possède un maître-autel néo-médieval à tourelles.
Au fil des murs nous découvrons un grand tableau peint sur bois. Il représente un pèlerinage au Mont Saint-Michel, fait à pied par les habitants de Camembert.
Un petit coup d’œil aux vitraux, dont les deux ci-dessous sont d’ A. Vermont de Reims (1897)
Ainsi, avec cette visite de Camembert, s’achève notre « petit périple fromager ». Nous avons encore plusieurs anecdotes au sujet de ce village, mais ce sera pour une prochaine fois. Ajoutons seulement que :
– En 1863, Napoléon goûte un camembert lors d’un arrêt en gare de Surdon. Il décide d’en avoir tous les jours aux Tuileries…
– Et aussi : suite à nos lectures, on se rappelle en partant, qu’en août 1932, le peintre Fernand Léger postait de Camembert, une carte-lettre à Robert Delaunay.
Alors, très bientôt… on parlera de Fernand Léger….
Merci Flanel….
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Vive le Camembert …….
Bonjour Flanel !! Gros Bisou à toi et ta maîtresse!! 🙂 🙂 🙂 🙂
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Ah le bon camembert de Normandie,un régal. Je me suis toujours contentée de le dévorer et je découvre avec plaisir ce bel endroit. Merci du partage.
Belle fin de semaine
bises audoises et calins à Flanel
chatou
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Merci et bonnes dégustations futures (avec les images du village que nous sommes heureux de vous avoir fait découvrir).
Bonne fin de semaine dans votre belle région.
Ronrons normands.
Flanel
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Beau reportage autour du camembert, on découvre une belle région! Caresses à Flanel!
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Merci pour votre agréable commentaire
A bientôt
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