Voici notre deuxième billet sur la route des fromages augerons, avec cette semaine LE LIVAROT, roi des fromages s’il en est.
Fromage à la croûte fleurie, il fait « papiller » le palais. On aime le déguster, même si mes narines hument qu’il fleure fort et que mes vibrisses en frémissent ! On peut dire que c’est un fromage de caractère ! En résumé, le livarot a une saveur riche avec des notes très parfumées. Les gourmets diront que c’est un mets de choix pour gastronomes avertis. Il a son A.O.P. (signe officiel d’identification d’une authenticité) depuis 1975. La zone de collecte du lait est précise et doit aussi émaner du lait des vaches normandes.
De forme ronde, le livarot demande 5 litres de lait et 8 semaines d’affinage. Sa « robe » brillante rouge-orangé, est rehaussée par le rocou (extrait du fruit du rocouyer au pouvoir très colorant). Il est surnommé le « colonel » car il est cerclé de 5 bandelettes de laîche, (ce qui rappelle les galons des képis des colonels). Cette ceinture permet au livarot de ne pas « s’élargir… »
La laîche est répandue au bord des eaux dormantes (mares, fossés…)
La trace du livarot est citée pour la première fois à la fin du XVIIè siècle.
Livarot est une petite ville du sud Pays d’Auge dans le Calvados. En arrivant par la route de Lisieux, un grand séquoia semble nous saluer. Il est un peu «emmitouflé» pour l’hiver. Un beau cache-nez le ceint. Renseignements pris, cet art s’appelle le yarn bombing (ou tricot tag) et est né aux Etats-Unis en 2005
Ce géant a été surnommé le « général Pipard « et veille depuis plus de cent ans sur le quartier.
Revenons à notre fromage. Le livarot fut maintes fois nommé en littérature (Flaubert, Zola, Allais… entr’autres) et pour découvrir sa fabrication, nous allons visiter « Le village fromager »
On progresse dans des galeries vitrées, depuis lesquelles on aperçoit la fabrication des A.O.P. Livarot (pont-l’évêque et autres…)
Nous quittons la fabrique en admirant tous les matériels d’antan et en nous arrêtant dans la boutique bien achalandée pour «nos souvenirs».
Livarot, était au XIXème siècle, une ville en pleine révolution industrielle. Un des témoins restant est la machine à vapeur. Remise en état, et bien documentée, la visite est intéressante.
L’usine qui fabriquait des boites à fromages acheta une machine à vapeur pour produire son électricité (tout début du XXè siècle).
En 2015, le nom de Livarot retentit très très loin à la ronde puisque la ville fut étape de départ du Tour de France. J’avais eu ce jour-là, la possibilité de m’installer aux premières loges pour ne rien rater du spectacle.
Terminons notre tour à Livarot par « les vieilles pierres » en visitant l’église. Nous l’avons surprise à l’heure bleue…
Elle est consacrée à Saint-Ouen, évêque de Rouen et ministre de Dagobert 1er.
De très beaux vitraux attirent notre attention. Les deux suivants sont l’œuvre de Duhamel-Marette (1881-1888)
Cette petite ville, pleine de surprises, mérite que l’on y revienne ultérieurement.
A la semaine prochaine, nous irons au pays du Camembert…
Bonjour Flanel,
Bienvenue au Pays du Livarot;
Bisous
🙂 🙂 🙂 🙂 🙂
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Merci, j’ai bien aimé le Pays du Livarot !
A bientôt
Flanel
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Amadeus remercie Flanel… Biz
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Beau reportage autour d’un bon fromage, caresses à Flanel!
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Merci et bon appétit quand vous goûterez du livarot…
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Excellent article sur ce qui est pour moi un des roi du fromage. Pour sentir il sent, mais il fait défaillir les papilles. On en consommait (maintenant je ne sais pas) beaucoup dans le Nord quand j’étais petite fille et je me souviens que quand on revenait d’Hazabrouck avec des livaros dans notre sac, le wagon était vite vide lol..
Bonne semaine
bises audoises
calins à Flanel
chatou
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Oui, le livarot a gardé ses secrets d’émotion olfactive !
Prenez soin de vous et courage pour cette période de confinement
Ronrons normands. à bientôt
Flanel
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