Beaucoup d’endroits en Normandie rappellent Fernand Léger. Pour ce billet, nous choisissons dans la campagne normande, entre vallons et pommiers, la ferme-musée de Lisores.
Fernand Léger, est né le 4 février 1881 à Argentan dans l’Orne (Normandie).
[Dès que « l’épidémie galopante du coronavirus » sera terminée ma maîtresse m’a promis d’aller visiter sa maison natale qui est, depuis peu, devenue un musée. Je vous en ferai alors la description…]
Fernand Léger est décédé le 17 août 1955 à Gif-sur-Yvette (où il est enterré).
C’est à Lisores, que la mère de Fernand Léger possédait depuis 1850 une ferme, dont son fils Fernand hérita à sa mort en 1922. La Bougonnière, c’est le nom de la ferme et l’endroit où, entre 1922 et 1955, Fernand Léger aimait se ressourcer et prendre de l’inspiration. Il venait aussi souvent que possible et peignait des gouaches, ébauches de futurs tableaux peints l’hiver à Paris.
La première inauguration à Lisores eut lieu le 12 septembre 1970. De beaux arbres avaient été plantés, cinquante ans après, un énorme tilleul et un magnifique catalpa, entr’autres, trônent majestueusement.
Les années ont passé… Et l’endroit a été fort bien rénové et mis en valeur par l’actuel propriétaire.
Outre la visite du musée, l’été, depuis quelques années, des manifestations et des conférences ont lieu.
C’est toujours un plaisir de nous y rendre. Dès l’entrée, notre œil est attiré par une superbe mosaïque de 20000 tesselles, représentant la « Fermière et la vache ». En pâte de verre, elle fait plus de 25m2.
En contrebas la Chapelle a été édifiée à l’endroit de la bouillerie-four à pain. Cette chapelle, a été, selon le vœu de Fernand Léger, construite en « hommage à sa sainte mère ».
Des vitraux en pâte de verre ou « émaux de Venise » ont été réalisés par l’atelier Jean Barillet.
Au fil de notre marche sur le terrain de la Bougonnière, on peut admirer les «mosaïques des herbages», comme « le Tournesol », au bord du bassin d’agrément :
… ou encore : « Coquille Saint-Jacques »
… et aussi « Femmes dans un intérieur ».
Nous espérons de nouvelles manifestations dans cette ferme-musée que le propriétaire, M. Jean du Chatenet a si bien réhabilité. Nous essaierons alors de vous parler de l’œuvre de Nadia Léger.
Avant de quitter Lisores, citons un des propos de Fernand Léger « Il faut vivre dans l’intensité, non jour par jour, mais heure par heure ».
C’est que je m’emploierai à faire dès la fin du confinement…
A l’automne 2019, une belle exposition à Pont-l’Evêque, intitulée « Fernand Léger par ses affiches » avait attiré notre attention.
Voici pêle-mêle quelques-unes des affiches que nous avons pu voir lors de notre visite.
Et pour finir un mot qui nous manque tant en ce moment de crise sanitaire :
Prenez bien soin de vous. A bientôt.