Douce nuit, sainte nuit !
Dans les cieux ! L’astre luit.
Le mystère annoncé s’accomplit
Cet enfant sur la paille endormi,
C’est l’amour infini ! C’est l’amour infini !
A tous mes abonnés :
« Joyeux Noël
Merry Christmas
feliz Navidad
frohe Weihnachten
Buon Natale »
(notez que je profite du sac du Père Noël pour participer à sa grande tournée…)
A l’occasion d’un instant de repos, installé sur la table, tranquillement nous devisons et j’en profite pour souhaiter à mes chers lecteurs, une belle nuit de Noël…
Votre Flanel (qui se prépare pour 2020 !)
Je lui ai confié mes secrets, après il parti s’occuper de vos cadeaux…. puis ma maitresse s’est activée pour les décorations…
J’aime ce moment de l’année, je peux mettre mon nez (et mes pattes) un peu partout…
Il y a aussi le miracle des agneaux qui sont debout devant la crèche quand ma maitresse part, et qui sont couchés quand elle rentre !!! Ils doivent se fatiguer pendant son absence…
La déco, c’est mon truc, et puis, moi si je fais ça, c’est pour aider…
Toutes ces lumières qui scintillent, ça me subjugue…
Il y a même un petit mystère avec les lutins…. Que je n’explique pas…
Plusieurs fois, ma maîtresse a retrouvé un lutin dans ma panière…. Qu’ils sont joueurs… Foi de Flanel, je n’y suis pour rien !
A bientôt… Et à vous tous, belles préparations pour les fêtes de Noël.
L’entrée dans le parc est un régal, les couleurs de l’automne ont paré la nature…
…et les cyclamens fleurissent à profusion. Un enchantement pour les yeux.
Le site est, somme toute, bien surveillé !
Quand on approche du château, sur la gauche, s’étend le jardin Diane de Poitiers. Il couvre 12 000m2.
Avançons maintenant vers ce château, élégant au-dessus du Cher, il plaît beaucoup à mes deux voyageuses !
D’ailleurs on l’appelle le château des dames !
Sept femmes ont habité ce château, depuis Katrine Briçonnet (à l’origine de la construction) à Simone Menier (1881-1972) infirmière major pendant la première guerre mondiale qui y soigna plus de 2000 blessés loin des tranchées. Cette femme, de la famille des chocolats Menier, fera également acte de bravoure pendant la seconde guerre mondiale. N’oublions pas Diane de Poitiers, favorite du roi Henri II qui lui fit don du château en 1547. C’est elle qui « construit » le célèbre pont sur le Cher, dotant Chenonceau d’une architecture unique au monde.
Puis ce fut le tour de Catherine de Médicis, veuve de Henri II, qui éloigna la favorite et installa le faste italien au château.
En avançant, c’est la découverte de la porte d’entrée monumentale, époque François 1er, en bois sculpté et peint. Elle porte les armes des premiers occupants, Thomas Bohier et son épouse Katherine Briçonnet.
Le vestibule, réalisé en 1515, avec les voûtes d’ogives dont les clés sont décalées donnent un aperçu de la Première Renaissance Française.
En pénétrant dans la chapelle, on remarque les vitraux. Ils datent de 1954. Les autres ayant été détruits par un bombardement en 1944.
Dans cette chapelle sont accrochés une peinture de la Vierge au voile bleu de Il Sassoferrato et un Saint-Antoine de Murillo
On peut y admirer aussi une belle Vierge à l’Enfant en marbre de Carrare de Mino da Fiesole.
En poursuivant la visite, arrive la chambre de Diane de Poitiers, avec lit à baldaquin et fauteuils Henri II en cuir de Cordoue. Sur la cheminée trône un portrait de Catherine de Médicis (de Sauvage).
Les « filles » diront que, tout au long de leur visite, elles ont été charmées par les magnifiques compositions de fleurs fraîches qui ajoutent un raffinement dans chacune des pièces, (spécialité du château de Chenonceau )
Il y a d’autres salons et chambres à découvrir, mais suite à une ‘petite panne de batterie’ je suis privé de photos !!!
Le clos Lucé, avec son élégante façade de briques roses et de pierre de tuffeau, se situe à 400 m du Château royal d’Amboise. Il est entouré d’un vaste parc où Léonard aimait se promener.
Il arrive en France auréolé d’une longue carrière en Italie (Florence où il a eu son propre atelier en perfectionnant sa technique du sfumato, Milan où il sert le duc Ludovic Sforza, Mantoue, Venise au début de 1500 où il est ingénieur pour le doge, Rome au service de Julien II de Médicis où il réalise de travaux hydrauliques… Bologne…).
François 1er, fasciné par la Renaissance, est un grand mécène des arts. Il permet à Léonard d’exercer son génie en lui versant une pension conséquente ainsi que le titre de « Premier peintre, ingénieur et architecte du Roi »
François 1er le considère comme un père et une grande amitié les unit. Au Clos Lucé, Léonard vit entouré de l’affection du Roi et de celle de sa sœur Marguerite de Navarre.
Il est libre de rêver, penser, peindre, réfléchir à sa guise durant les trois dernières années de sa vie. De ses fenêtres il peut contempler le château royal.
Dans la chambre de Léonard, le grand lit renaissance à baldaquin est sculpté de chimères et d’angelots.
C’est là qu’il rédige son testament léguant ses manuscrits, ses carnets et ses croquis à son fidèle élève et compagnon, Francesco Melzi qui repartira en Italie. (Noter son écriture à l’envers).
En continuant la visite du manoir, se trouve l’oratoire d’Anne de Bretagne. Cette chapelle a une voûte romane, et des nervures bleues ornent la clé de voûte..
L’atelier de Léonard dégage l’atmosphère quotidienne du peintre.
Vient ensuite son cabinet de travail.
Puis on traverse la grande salle renaissance où Léonard accueillait le Roi et les grands du royaume ainsi que des artistes. Et en fin de visite, des salles rassemblent de nombreuses inventions de Léonard.
Juste avant de quitter l’intérieur du manoir, on découvre le souterrain (qui reliait le Clos Lucé au château royal).
Après les filles font une grande promenade dans le parc sur les pas de Léonard
Y sont disséminées des reproductions de ses inventions.
Tout près du moulin, est installée une représentation de l’Homme de Vitruve, (c’est la représentation des proportions parfaites du corps humain inscrit dans un cercle et un carré – l’orignal est un dessin annoté à la plume, encre et lavis sur papier vers 1490 – )
Parmi les inventions, on peut traverser « le pont tournant ».
Et, parmi bien d’autres, au gré de la marche, se dresse l’hélice volante.
Les couleurs d’automne ajoute au charme du parc.
La destinée posthume de Léonard de Vinci est énorme et nous profitons de ce génie à chaque fois que nos yeux se posent sur ses chefs d’œuvres que l’on dit entourés d’énigme, de légende ou de mystère.
Le 2 mai 1519 s’éteint dans la chambre du Clos Lucé le plus grand esprit de son temps et l’un, sinon le plus grand des artistes de l’Histoire. Le mythe Léonard demeure, il reste une énigme, et toutes les lectures et documentaires que j’écoute, bien calé contre ma maîtresse me passionnent.
Merci pour vos visites et à la semaine prochaine.
Flanel, le chat voyageur 