GIEN – La Puisaye

Ça y est, les vacances du printemps 2019 sont arrivées.

Je prends place dans la voiture, et si mon air vous semble étonné (presque effaré) …

… c’est que je viens d’apercevoir le chauffeur !

Donc, Amadeus, fidèle accompagnateur, est lui aussi prêt pour le voyage. Les deux baroudeurs que nous sommes se mettent en route et nous voilà partis pour bien des semaines de narration !

En ce qui me concerne, je vais ajouter une petite précision. Au terme de ce dix-neuvième grand voyage, je comptabilise 41 400 km de promenades ! Ainsi j’ai fait le tour de la terre  (40 075 km) ! Je suis votre Thomas Pesquet à poils….(d’ailleurs nous sommes tous les deux d’origine normande).

On quitte la Normandie, via le Loiret, histoire de faire une petite halte dans le bassin ligérien. Nos maîtresses avaient choisi (pour nous) l’Hôtel du rivage à Gien. Nous y avons été littéralement chouchoutés, merci à nos hôtes, un vrai bonheur !

Nous dormons sur les rives de la Loire, là où le pont de pierre enjambe avec élégance le fleuve.

Le vieux pont de Gien date du XIIIè siècle. Sous le règne de Saint-Louis il fut construit pour franchir la Loire et il possédait 13 arches. Rénové plusieurs fois, sa posture actuelle en dos d’âne date du XVIIIème, et il arbore fièrement 12 arches.

Pourquoi Gien ? Pour le plaisir d’aller à la célèbre Faïencerie !

Les iris nous menant à la boutique sont magnifiques,

On ne peut s’empêcher de ramener quelques pièces (sur le thème la route des Indes)

Le temps, également, de découvrir une partie de la ligne de vaisselle dédiée à Léonard de Vinci, pour le 500^ème anniversaire de sa mort.

Tout en cheminant, il me semble avoir été photographié (à mon insu) dans les rues de Gien…. ??…

Après une bonne marche, et au bout de plusieurs escaliers, nous découvrons l’église Sainte Jeanne d’Arc.

Elle est dédiée à la « Pucelle » qui est venue à Gien en 1429 pour rassembler l’armée de Charles VII.

Cette église, dans toute son élégance, nous a beaucoup plu.

Notre regard, dès l’entrée s’attarde sur la beauté de la voûte en briques.

Elégance des colonnes, reflets doux et agréables, cette église dégage une harmonie rayonnante.

Le maître-autel est composé d’un seul bloc de marbre rouge des Vosges. Il est recouvert de verre sur fond d’or.

Le chemin de croix, très original et moderne a été réalisé par la célèbre faïencerie. Il a demandé un travail important, et le résultat est à la hauteur de cette fabrication.

En partant, nous nous attardons dans le baptistère. De forme octogonale, il est séparé de l’église, (comme aux premiers temps du christianisme). Une magnifique cuve baptismale, en cuivre martelé, est au centre d’une riche mosaïque d’aspect byzantin.

On a noté que les vitraux sont tenus par des joints en ciment et non de plomb.

Sur le chemin du retour, nous photographions l’extérieur du château de Gien (l’intérieur concerne la chasse, ce n’est pas notre préférence)

Après cette belle promenade agrémentée des visites je trouverai le lit moelleux, fort convenable

Dès le lendemain, nous reprendrons la route, traversant le pays de Colette de façon bucolique. Pour le plaisir des pierres rousses et nuancées du pays, nous arrêterons à Saint Amand en Puisaye et ferons petite provision de poteries tout en nous dirigeant vers le château Renaissance, bordé de beaux marronniers rouges.

Quelques petits arrêts sur les routes verdoyantes….

…ainsi qu’à Vézelay

… puis les filles prendront l’autoroute. Amadeus et moi, en profitons pour faire une sieste digne de ce nom.

Au réveil, surprise ! Nous sommes au bord du Léman.

A la semaine prochaine…