Sud-Ouest 2018 : SARE et ses GROTTES

Après une petite incursion en Espagne, nous avons passé un après-midi bien agréable à Sare et dans ses grottes préhistoriques.

IMG_2389.jpgSare est situé entre Saint Jean de Luz et la Navarre espagnole. La devise de Sare en basque « Saran Astia » (à Sare, on a le temps), nous a tout de suite conquis et nous prenons le temps de flâner dans ce charmant village.

IMG_4676.jpg

IMG_3796.jpgL’église Saint Martin date du XIIè siècle et son clocher carré à cinq étages est remarquable. Il porte une inscription rappelant l’implacable temps qui passe.

IMG_3797.jpg

IMG_4674.jpg

IMG_4675.jpgAprès nous allons visiter le site incontournable de Sare : ses grottes.

IMG_4658.jpg

IMG_4659.jpgNeuf cent mètres de galeries qui s’animent par des sons et lumières nous permettent d’aborder la formation géologique et la mythologie basque (suivis par les laminaks, êtres surnaturels de la mythologie basque…).

IMG_4664.jpgC’est une aventure intérieure mystérieuse où les photos ne sont guère autorisées !…. (dommage), mais on se console aux sons du rythme de la txalaparta (percussion séculaire).

IMG_4665.jpgTout un peuple de chauves-souris vit là, bien protégé, et nous surveille dans les cavernes que nous traversons et où l’on imagine l’Impératrice Eugénie et Napoléon III.

IMG_4666.jpgDevant les grottes, nous profitons du parc mégalithique avec panneaux explicatifs sur l’occupation par les hommes de la préhistoire à nos jours.

IMG_4669.jpg

IMG_4668.jpgUne visite au musée pour compléter le tout.

IMG_4670.jpg

IMG_4672.jpgHeureux de notre après-midi, nous prenons le chemin du retour, dans la campagne environnante, j’ai le temps de « zoomer » sur les aigrettes pique-bœufs blancs.

IMG_4677.jpgPuis je m’écroule « fa-ti-gué » !

A la semaine prochaine…. Et en attendant, je vous souhaite un beau 1er mai.

Sud-Ouest 2018 : VILLA ARNAGA

Après l’hommage à Notre Dame de Paris, reprenons le récit de notre voyage dans le sud-ouest :

IMG_4681.jpgAller à Cambo-les-Bains, au pays d’Edmond Rostand et visiter sa villa, on attendait ce moment depuis longtemps. Dès l’entrée nous sommes accueillis par d’immenses allées bordées d’hortensias et notre rêverie nous emmène dans les pas du poète.

IMG_4683.jpg

IMG_4685.jpgTout en cheminant, on repense à la jeunesse d’Edmond, qu’il passa en Provence sous un ciel lumineux, où son imagination débordante, et déjà rêveur, le fit devenir un poète élégant et un travailleur acharné. Citons ces trois grands chefs d’œuvres :

Cyrano de Bergerac (qu’il écrit en 1897 à l’âge de 29 ans). Cette œuvre, le soir de sa première, aura 40 rappels et deux heures d’applaudissements

IMG_4704.jpg

IMG_4711.jpg

IMG_5733.jpgL’Aiglon joué en 1900 avec Sarah Bernardt, dans le rôle du Duc de Reichstadt, est également un triomphe.

IMG_4718.jpg– Il écrira Chanteclerc à Arnaga. Cette pièce demande des décors incroyables et somptueux.

IMG_4712.jpg

IMG_4732.jpg

IMG_4741.jpg

Nous replonger dans son univers donne l’envie de (re)lire ses chefs-d’œuvres écrits avec l’élégance du cœur et avec panache. Comme des générations de lecteur nous sommes enthousiasmés.

Après l’Aiglon, Edmond Rostand tombe malade, son médecin (de Paris) l’envoie au Pays Basque pour soigner ses poumons. Il découvre alors Cambo, et achète le 15 juillet 1902 le domaine où il construira une villa de style néo-basque – ferme du labourd, avec dix-neuf pièces somptueusement décorées.

IMG_4746.jpg

IMG_4700.jpg

IMG_4701.jpg

IMG_4713.jpg

IMG_4730.jpg

IMG_4735-1.jpgDans la bibliothèque nous découvrons le César que Gérard Depardieu s’est vu décerner en 1991 pour son interprétation de Cyrano et qu’il a remis à la villa Arnaga.

IMG_4706.jpg

IMG_4707.jpg

IMG_4708.jpgNotre chouchou, et pour les arctophyles, voici un nounours en Cyrano….

IMG_4738.jpg

IMG_4737.jpgOn découvre aussi la fameuse pendule « midi à quatorze heures » dont Edmond se servait pour se débarrasser des importuns…

IMG_4744.jpgErigée dans un écrin de verdure, la villa Arnaga, trône, face aux Pyrénées, elle entourée de parterres fleuris, de pergolas et de pièces d’eau.

IMG_4688.jpg

IMG_4686.jpg

IMG_4757.jpg

IMG_4758.jpgLa propriété est ornée d’un miroir d’eau long de 70 mètres, où la demeure se reflète en totalité.

IMG_4765.jpgIdéalement placée, face aux Pyrénées :

IMG_4728.jpgArnaga et ses jardins, c’est le rêve d’Edmond Rostand, « sa folie », cette villa est à son image, avec son côté solitaire et son côté faste.

IMG_4723.jpgEn sortant de la villa, nous flânons dans les jardins.

IMG_4753.jpgLe subtil passage qui nous emmène des jardins à l’anglaise vers ceux à la française,

IMG_4755.jpg

IMG_4693.jpg

IMG_4748.jpgNos pas nous conduisent vers une balustrade de pierres en hémicycle, c’est le coin des poètes, les maîtres à penser d’Edmond. Il y a là, les statues de Victor Hugo, Shakespeare et Cervantès.

IMG_4759.jpgCe moment de découverte est emprunt de souvenirs. On pense aux hôtes illustres que recevait M. Rostand, tels Pierre Loti, Jean Cocteau, Sarah Berhnardt…

Nous terminons par la grande pergola et avec regret nous quittons cet endroit « subtil » attachant et séduisant.

IMG_4766.jpg

IMG_4762.jpg

IMG_4769.jpg

En avril 1890, Edmond épouse Rosemonde Gérard, poétesse. Elle écrira par amour pour Rostand son poème : la chanson éternelle. Ils auront deux enfants Jean et Maurice (tous les deux sans descendance). Rostand décède à Paris le 2 décembre 1918 à l’âge de 50 ans

IMG_4694.jpg

Pour terminer, un instant de poésie :

IMG_5734.jpg

Avant de vous dire à la semaine prochaine, je vous souhaite de belles fêtes de Pâques.

 

IMG_6033.jpg

Et pour mes fidèles abonnés, quelques ronrons supplémentaires….

 

Ô NOTRE DAME

Mes récits ne peuvent pas passer sous silence le drame que j’ai, avec ma maîtresse, vu à la télévision ce soir du 15 avril 2019.

Une nuit de cauchemar où nous avons suivi en direct, avec désolation et une infinie tristesse, les reportages de l’incendie de Notre Dame de Paris.

Il y a quelque deux semaines nous y avons fait une escapade et en la mémoire des artistes-bâtisseurs et du souvenir impérissable que nous garderons de ce monument magnifique, voici nos dernières photos.

En hommage à Notre Dame :

Image00002.jpg

Image00001.jpg

Image00003.jpg

Image00004.jpg

Image00005.jpg

Image00006.jpg

Image00007.jpg

Image00008.jpg

Image00009.jpg

Image00010.jpg

Image00011.jpg

Image00012.jpg

Image00013.jpg

 

SUD-OUEST 2018 : piscines thermales

Dès potron-minet (si j’ose dire), nous prenons le petit déjeuner et en avant vers les thermes.

En longeant les couloirs je croise une forêt de peignoirs blancs et de charlottes multicolores (je n’irais pas jusqu’à dire que tous les bonnets de bains sont seyants… mais c’est indispensable !)

Image00001(3).jpgParlons-en des charlottes. Des ‘en plastique’, des colorées, des élégantes légèrement satinées, des tristes, des bonnets de bains minuscules sur le haut de crânes chauves, les uns comme les autres « mis » à la va-vite car c’est obligatoire. Je vous laisse imaginer…. Les coquets et les coquettes, les ronchons et les sans-sourires. On trouve de tout dans les thermes. Dans mes descriptions n’y voyez surtout pas de moquerie, juste un peu d’observation !…

IMG_9993(1).jpgPour les descriptions suivantes, il faut que j’avoue ma cachette dans le coin d’un placard, bien voir sans être remarqué, avec vue imprenable sur la piscine de marche des thermes, là où les curistes empruntent des couloirs d’eau et avancent à contre-courant. Il y a là, tous les matins à la même heure, les mêmes habitués. J’ai repéré en particulier deux « bulldozers » qui entraient dans l’eau, l’un, avec l’allure pressée d’un prédateur qui poursuit un gibier très alerte, [un peu comme moi lorsque je m’élance, gaillard pour attraper une possible proie (au demeurant, en ce qui me concerne, j’ai une vie de prédateur fort calme)]. L’autre arrivée dans l’eau bouillonnante me fait penser à un éléphant dans un magasin de porcelaine. Pas de tergiversation, on descend les marches et hop à fond les vingt minutes en éclaboussant généreusement dès les premières foulées… Tant pis pour les autres, qui plus modestement, rentrent dans l’eau doucement en souriant à ceux qui sont déjà là…

Image00002(3).jpgAmadeus, qui nous avait rejoint avec sa maîtresse, s’est « arraché » à son douillet fauteuil pour assister à la descente de ma maîtresse dans la piscine à 27° juste après des bains chauds à 37°.

IMG_4926.jpgNon, on ne rigole pas, on compatit ! J’explique : dignement, elle descend les quelques marches qui vont la conduire dans l’eau vivifiante. De manière (un peu) élisabéthaine, avant de s’enfoncer dans les couloirs à remous, elle regarde à gauche, à droite, salue les gens qu’elle connaît. En fait, elle prend le temps de s’habituer à la température de l’eau pour ne pas affoler son petit cœur fragile ! Après, dès qu’elle a pris le rythme, tout est beaucoup plus simple, pas après pas, elle ‘entretient’ la jeunesse de ses jambes !….

A la cure, le rythme est semblable tous les jours. Le matin est occupé aux diverses orientations thermales et on en rentre fatigué, donc repos obligatoire dans les douillets draps de bain.

IMG_5080.jpgL’après-midi, c’est promenades, balades ou excursions. Nous profitons au maximum de cette région qui nous révèle beaucoup de richesses.

A la semaine prochaine (avec visite à Cambo-les-Bains).

SUD-OUEST 2018 : le voyage

Un matin de la mi-octobre 2018 , alors que je rêve de ma promenade quotidienne au jardin, j’essuie un refus au moment où je m’apprête à sortir. Je réitère, auprès de ma maîtresse, ma demande, d’un miaulement aimable. Deuxième refus.

IMG_2350finale.jpgJ’ai dû manquer d’attention car il paraît qu’on m’a prévenu d’un départ dans le Sud-Ouest, plus exactement : direction une cure thermale. Me déposer dans la voiture ne m’a pas plu. J’ai mimé un feulement sans aller jusqu’à la griffure, mais quand même… Au bout de 20 km, j’ai quitté mon air boudeur et repris mes habitudes « de croisière ». J’ai ‘enfilé’ les 730 km dans la même position, totalement « anéanti » par le soleil derrière les vitres et la monotonie de l’autoroute !… (petit détail, je ne supporte pas la ‘clim’, alors il m’arrive d’avoir chaud !

Dès mon arrivée, j’ai retrouvé les endroits et la famille que j’ai connus dans ma prime jeunesse. (voir mon chapitre « les cures thermales de juin 2017). Tout est bien qui va bien. On récupère rapidement et on s’installe

On reprend nos promenades habituelles avec une petite virée vers le lac de Christus et ses liquidambars habillés de leurs rougeoiements de saison.

IMG_4643.jpg

IMG_4848.jpg

IMG_5096.jpgLe liquidambar doit son nom à sa résine de couleur ambrée. Cette résine a l’odeur de cannelle et elle était déjà employée par les embaumeurs égyptiens il y a 5000 ans. De nos jours, elle sert en parfumerie et est conditionnée aussi sous le nom de « baume du liquidambar ».

IMG_4930.jpgCette année, nous avons l’occasion de profiter de la présence des canards sauvages et des oies bernaches sédentarisées. Heureuses d’être parmi les promeneurs, elles font les stars devant les objectifs !

IMG_4833.jpg

IMG_4838.jpg

IMG_4841.jpg

IMG_4845.jpgAu moment des emplettes, c’est un véritable festival de couleurs qui nous met en appétit. En avant les légumes !

IMG_4628.jpg

IMG_4629.jpg

IMG_4630.jpgA l’appartement, par la baie vitrée, les oiseaux (que nourrit ma maîtresse) viennent me distraire chaque matin !

IMG_5093.jpg

IMG_4901.jpgA Dax, la fontaine, les arènes, les rues piétonnes, le légionnaire et sa légende, et de beaux concerts participent à l’ambiance cure thermale/sorties culturelles.

IMG_4918.jpg

IMG_4914.jpgLa plupart des concerts ont lieu dans la cathédrale de Dax. C’est la troisième érigée à cet endroit.

IMG_2487 2.jpgLa première (vers 1040) était une église romane.

La deuxième (moitié du XIVè) était une cathédrale gothique. Elle s’écroule vers 1638. Subsiste le portail des apôtres.

IMG_4917.jpg

IMG_4904.jpg

IMG_4910.jpgNotre Dame, (la cathédrale actuelle) a été consacrée en 1755, en forme de croix latine (39 m sur 72 m) elle s’inspire  de St Paul et St Louis à Paris, de la Sorbonne et du Val de Grâce….

A la fin de ces trois semaines, que je qualifierais d’intensives, ma maîtresse a préparé les bagages et m’a dit « ça y est, on rentre ». Elle a ajouté, il suffit « d’appuyer sur le champignon » et notre Normandie est au bout.

Dans les semaines à venir, je vous emmènerai sur la côte et au Pays Basque, dans les Pyrénées, etc…. A bientôt.