En premier, j’explique le titre de cet article : me promenant dans Chamonix, il m’est venu, malicieusement à l’idée, de demander à plusieurs personnes, ici et là, qu’ils m’indiquent le Mont Blanc parmi les sommets que l’on peut admirer de la place centrale ! Eh bien, j’ai eu des surprises ! Certains m’indiquaient le dôme du goûter, d’autres les monts tous proches ! De quoi choisir !
Mais je dois dire que les « passionnés » de leur montagne, eux, ne se sont jamais trompés et me le pointaient avec plaisir et fierté !
J’ajoute que le terme Mont Blanc fut mentionné pour la première fois par un Genevois en 1742. Il s’appela aussi, pendant un temps, « la sommité ».
Pour le plaisir de vous décrire le Mont Blanc, voici un extrait de Fragment d’un voyage aux Alpes (1825) écrit par Victor Hugo (1802-1885)
« Ajoutez à l’ensemble de ce paysage de merveilles l’éternelle présence du Mont-Blanc, l’une des trois plus hautes montagnes du globe, et ce caractère de grandeur que toute grande chose imprime à ce qui l’environne ; méditez sur ce sommet, qui est bien véritablement, pour me servir de la fabuleuse expressions des poètes, une des extrémités de la terre -, songez à cette frappante accumulation, dans un cercle si restreint, de tant d’objets uniques à voir, et vous croirez, en pénétrant dans la vallée de Chamonix, entrer, si je puis me permettre une expression triviale qui rend un peu mon idée, dans le cabinet de curiosités de la nature, dans une sorte de laboratoire divin où la providence tient en réserve un échantillon de tous les phénomènes de la création, ou plutôt dans un mystérieux sanctuaire où reposent les éléments du monde visible ».
… je n’ajoute rien….
Quel bonheur, se retrouver pour quelques jours à l’Hôtel de l’Arve, accueilli avec gentillesse et chouchouté, bien installé dans ma chambre préférée !
Seul changement cette année, mon ami Amadeus ne partage pas ce séjour, j’en profite pour lui envoyer un SMS accompagné des photos des paysages qu’il connaît bien lui aussi.
Les flâneries dans les rues qui nous sont devenues familières, nous conduisent en premier à notre incontournable librairie, où nous faisons le plein des « beaux livres rouges ».
Nous continuons par la Galerie de photos de Mario Colonel où nous pouvons admirer la photographie à l’état d’art (avec le plaisir d’échanger quelques mots avec Mario Colonel).
Nous continuons de gaité de coeur, à déambuler sous le soleil, nous arrêtant ici ou là.



Ainsi, au gré des rues, nous arrivons, au bout de la rue du Dr Paccard (chamoniard de souche, il a atteint le sommet du Mont Blanc avec Jacques Balmat en 1786)
Cette statue nous conduit tout naturellement place Balmat , ornée des célèbres statues de Jacques Balmat et Horace-Bénédicte de Saussure (voir notre chapitre « au Pays du Mont Blanc en décembre 2016)
Rester là, juste pour l’émotion du moment, c’est ce que nous faisons volontiers, en admirant le Mont Blanc, l’Aiguille du midi et tout le massif.

Le temps passe bien agréablement, et le soir, tandis que des ombres violettes s’accumulent dans la Vallée, le Mont Blanc s’irise par le soleil couchant.


En rentrant de nos promenades, je vois que les chats sont à l’honneur sur les murs que nous longeons.
Chaque année, nous prenons un peu de temps pour accomplir un petit rituel : un passage au cimetière du Biollay. Comme à l’habitude, nous ressentons des sentiments confus… tristesse, admiration, émotion… Au gré des pas, dans les allées, nous retrouvons les tombes de noms connus.


Une petite escapade nous conduit jusqu’à la Chapelle des Praz, le temps d’admirer le panorama, (en arrière plan : aiguilles des Drus – glacier d’Argentière).

Le matin de notre départ, une dernière promenade nous permet d’emmener l’image du Mont Blanc et de son glacier baignés de soleil.

Un peu plus loin, dernier petit coup d’œil vers l’église et le Brévent.
Puis c’est le départ.
Ce beau voyage, de plus de 3 000 km que j’ai partagé avec vous depuis dix-sept semaines s’achève et il m’a enchanté.
Mais j’avoue que c’est avec plaisir que je retrouve ma Normandie et mes copains chats de gouttière.
J’attends donc avec impatience, Miquette, qui, de nature curieuse et agréable, vient dès mon retour, prendre de mes nouvelles et écouter mes récits.
Ainsi je m’installe et nos « miaulotages » commencent.
Avant la narration de mon prochain voyage, je prends un peu de repos. D’ailleurs je viens de consulter mon agenda, c’est : sommeil – sieste – croquettes – re-sieste!

Je remercie mes fidèles lecteurs pour leur fidélité. Leurs commentaires m’ont encouragé à mettre la patte à la plume avec enthousiasme.
Aussi, je vous dis…. à (très) bientôt… (je vous raconterai le voyage de mes cinq ans !).
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