LE CERVIN (en français)
MATTERHORN (en allemand)
EL CERVINO (en italien)
Quand le Cervin est apparu, en toute majesté, devant nous, c’est le bonheur juste devant les yeux. Moment intense, empreint d’émotion et de frissons de bonheur.
J’aimerais savoir vous mélanger des mots qui s’aiment pour traduire cette magie singulière qui ne s’explique pas, où nous passons de l’émotion à l’enchantement ! Premières photos immortalisées pour les souvenirs, moments précieux ! D’une patte légère j’essaie de vous rendre avec soin ce moment sublime.
Là, à son pied, une envie de sac à dos nous frôle l’esprit ! Aller là-haut en laissant ici, en bas, nos soucis et faire en sorte que notre âme s’approche de la pureté des cimes. (Il est toujours permis de rêver).
Afin de profiter au maximum de cette journée « spécial Cervin » nous prenons le train du Gornergrat.
Inauguré le 20 août 1898 sur une longueur de 9 339 mètres, le Gornergrat Bahn nous conduit au domaine « haute montagne ». Cette région concentre le plus grand nombre de 4000 au monde (une trentaine)
Il nous emmène à 3 100 m d’altitude et le voyage en vaut la peine ! La vue est inoubliable !
Le panorama change au gré de la montée. Bientôt la nature nous offre ses forêts de mélèzes (ce sont de vrais montagnards, ils sont à l’aise jusqu ‘à 2500m d’altitude). Ils sont quelquefois accompagnés d’aroles.
Après avoir quitté Zermatt, on s’élève rapidement, traversant ponts impressionnants, galeries et tunnels
Sur la montée, plusieurs étapes s’offrent aux visiteurs.
Et enfin, à la descente du train arrive le domaine des 4 000 ! Les voilà à portée d’yeux !
Le Cervin, légèrement voilé nous attend, majestueux, comme toujours.
On peut admirer de longues rangées de cimes dans une splendeur idéale. Whimper disait « ces sommets terminés en pyramides, en dômes, en aiguilles, en flèches, toutes les lignes que l’univers peut offrir… » Ce panorama est exceptionnel voire solennel.
Nous découvrons le massif du Mont Rose (Monte Rosa), il est à cheval sur la Suisse et l’Italie.
Le Dufourspitze (Pointe Dufour) atteint 4634 mètres, trois autres sommets du Mont Rose atteignent 4 500 m : le Nordend (4609), le Zumstein (4563), le Gnifetti (4554).
Juste devant nos yeux s’élèvent Castor et Pollux, le Breithorn et le Klein Matterhorn (Petit Cervin) .
A midi, nous nous autorisons le plaisir de prendre un repas sur la terrasse face au Cervin (lequel aime s’entourer pudiquement de légers nuages), mais nous ne boudons pas notre plaisir, entourés de plaids mis à notre disposition, on fera de ce moment un joli souvenir dans l’hôtel le plus haut des Alpes suisses (le 3100 kulmhotel)
Le Massif est entouré par sept vallées, les deux plus connues sont celle de Zermatt, en Suisse, où nous sommes, et celle du Valtournenche avec Breuil-Cervinia en Italie (où j’espère aller un jour)
Cet océan de montagnes éblouit l’œil (dans tous les sens du terme), quelques instants, il lui faut même se reposer ! Le soleil nous dispense une chaleur bienfaisante, et là-haut c’est appréciable !
P.S. Le 9 août 1950 un chat (noir et blanc) a grimpé le Cervin en suivant des guides et leurs clients.
Je suis admiratif ! Je m’interroge : « et moi, Flanel, au sommet du Cervin ? »
Mais un rien m’arrête (arête du Hörnli, arête du Lion !?!….)
Alors sagement j’opte pour la solution : noter mes souvenirs et vous les raconter !
… à la semaine prochaine….
Belle la Montagne ! Bisous ! 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂
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Chat équipé mais chat pouf
Belles photos
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