Nous quittons Bad Ragaz avec pour but de la journée, quelques brefs arrêts ici ou là, et atteindre la Suisse occidentale dès le soir. (ci-dessous le trajet en vert)
Je me suis donc confortablement installé sur la banquette, et j’ai vu défiler la Suisse d’Est en Ouest. Je ne vous nomme pas les différents clichés, les filles filaient si vite que je n’ai pas eu le temps de mémoriser « les patelins »….
Nous frôlons la Suisse italienne. A Disentis, nous apercevons le couvent et l’abbaye bénédictine avec ses deux clochers baroques..
Puis nous arrivons au col de l’Oberalp (Oberalppass). Quels paysages merveilleux !
Nous y voyons le seul phare des Alpes, Das blaue Wunder , (il fonctionne). On est à une heure à pied de la source du Rhin.
Nous sommes entre les Alpes glaronaises et les Alpes lépontines.
Notre route est magnifique, nos yeux sont émerveillés par les paysages grandioses.
En plein alpage, nous prenons le temps d’écouter les clarines et d’admirer les vaches.
Puis nous arrivons au col mythique de la Furka (Furkapass) ;
La neige est là, si près de la voiture, que mes pattes décident d’y laisser leurs empreintes !
Montagnes grandioses, tout près de là, c’est le glacier où naît le Rhône ! L’air est pur, la vue sublime, le bonheur quoi ! Nous sommes au carrefour de plusieurs cantons : le Valais, l’Uri, l’Oberland et les Grisons que nous avons quitté il y a peu !
La route est au milieu de paysages à couper le souffle, nous commençons la descente du col.
Roulant toujours vers notre point de chute, nous traversons le joli village de Münster. Tous les chalets sont construits sur pilotis (ce sont des mazots). Un vrai régal d’architecture (et de photos)
Puis nous mettons le cap sur Täsch et Zermatt. Notre chauffeur a du mérite, (et moi aussi), les virages sont nombreux, elle, doit être attentive, et moi : je me cramponne !
Notre but pour le soir est atteint : nous sommes à Täsch où je m’installe comme un prince.
Le village est charmant, notre promenade pédestre nous mène, entr’autres, vers l’église qui est entourée d’un cimetière qui nous laisse sans voix, tant sa propreté et son unité sont remarquables.
Au passage, je croise quelques beaux congénères, on en profite pour se miauler un brin de causette.
Nos soirées, se passent dans des restaurants charmants, où l’on déguste des repas valaisans comme on les aime, arrosés de Cornalin (valais oblige !). Ce vin nous laisse en bouche des souvenirs d’épices et de fruits rouges accompagnant nos charcuteries valaisanes avec prestance !
Dans une semaine, je vous ferai découvrir les chouchous de mon grand périple : le Cervin et Zermatt…