A mes fidèles lecteurs,
A tous mes lecteurs, to all my readers, a todos mis lectores, an alle meine leser, a tutti i miei lettori :
A mes fidèles lecteurs,
A tous mes lecteurs, to all my readers, a todos mis lectores, an alle meine leser, a tutti i miei lettori :
Dans nos visites autrichiennes, cette année était prévue une sortie aux GROTTES DU DACHSTEIN, tout près d’Hallstatt, dans le Salzkammergut. Ici, les beaux paysages sont aussi souterrains. Cette grotte est géante !
Nous sommes accompagnés d’un guide qui nous emmène au cœur de la montagne. En résumé on montera presque 500 marches, et moi, qui malencontreusement, m’était un peu blessé la patte la veille, il a fallu être vaillant. J’ajoute que nous avons pris la télécabine (que je n’aime pas trop !) pour nous « monter là-haut »!
Après ce voyage suspendu, nous avons gravi « à tout berzingue » un petit sentier pendant 20 minutes pour arriver devant la porte de la grotte. J’ai pu noter que je n’étais pas le seul totalement hors d’haleine à la fin de la montée ! Mais nos efforts ont été récompensés. Nous sommes arrivés à la grotte des ours, vaste salle d’imposants blocs de roche calcaire.
Puis nous avons progressé dans des palais de glace de plus en plus impressionnants et de plus en plus beaux !
Le roi c’est un cône de glace de plus de neuf mètres de haut.
Il y a eu aussi l’épisode où il m’a fallu, tant bien que mal, traverser un pont suspendu. Des petits malins s’amusaient à le faire trembler ! Cela n’a pas favorisé ma démarche que je qualifierais de bancale et pas trop assurée !
Mais le jeu en vaut la chandelle et quand la musique résonne dans ce monde glacé, accompagné de chutes d’eau souterraines rugissantes, des formes fascinantes et brillantes nous apparaissent, l’instant est tout simplement magique, grandiose, merveilleux et fort impressionnant !
Quelques jours et bien des randonnées plus tard, le moment des adieux à Bad Ischl est arrivé.
Il nous a fallu quitter (à regret), nos hôtes, puis les villages et endroits plein de charme que nous aimons tant pour nous diriger vers notre étape suivante (que je vous raconterai la semaine prochaine)…
– LA MELODIE DU BONHEUR
Salzbourg c’est aussi la ville de la Mélodie du bonheur !
The sound of music, film célèbre (cinq Oscar) tourné en 1965 avec Julie Andrews dans le rôle de la jeune novice Maria, raconte la vie de la famille Von Trapp. (Juste pour le plaisir d’entendre ses airs célèbres, cliquez sur les mots suivants : DO-RE-MI, SO LONG-FAREWELL et EDELWEISS...)
Proche de la réalité, ce film à succès raconte l’histoire de la jeune novice Maria Kutschera qui entre dans la famille Von Trapp comme préceptrice. Elle épouse le père qui est veuf. En 1930, ils fondent une chorale familiale. Ils émigrent aux Etats-Unis. L’histoire de la chorale familiale connaît un succès mondial.
Ce film a été réalisé à Salzbourg et dans ses environs. Nous vous emmenons faire le tour des principaux endroits de cette aventure inoubliable.
Nous commençons par passer devant le couvent où vivait Maria, jeune novice, c’est l’abbaye Maria Nonnberg
Puis on se dirige vers le château de Léopolskron, là où vivait le capitaine Von Trapp et ses sept enfants, où Maria devint gouvernante.
Tout près de là, nous arrivons au château d’Hellbrunn,
On voit ici la fameuse gloriette où dansaient et chantaient les acteurs (à la vérité, ceci est une copie, car la scène du film a été tournée aux Etats-Unis)
Nous prenons ensuite la route pour Mondsee où s’est déroulée la cérémonie de mariage du capitaine et de Maria dans la basilique Saint Michel.
Un petit tour dans le village de Mondsee, le temps de flâner un peu et de poster un courrier à Amadeus.
Puis nous revenons à Salzbourg où nous attend la visite des jardins Mirabell.
Ici, Julie Andrews a tourné plusieurs scènes, en particulier quand elle danse avec les enfants autour de la fontaine et sous la tonnelle
P.S. Les jardins du Schloss Mirabell ont été ouverts au public en 1854 par l’empereur François-Joseph. (petit clin d’œil à ajouter à nos notes sur l’Empereur !)
A la semaine prochaine.
– La ville de Salzbourg
Avant d’embarquer sur les pas de la famille Von Trapp, nous avons pris le temps d’admirer la belle ville de Salzbourg dont Stephen Zweig disait qu’elle a été construite avec faste et opulence tant par la grandeur de ses clochers que pour ses palais. La plus importante de toutes ces constructions est la forteresse de Hohensalzburg juchée en haut du Festungsberg.De là-haut, la vue sur la ville baroque (et gothique) nous donne LE point de vue !
Au loin, le massif montagneux, s’étend, porteur de nombreuses légendes.
Salzbourg a plusieurs qualificatifs de « la petite Rome des Alpes » à « la ville aux cent églises », en passant par « ville théâtre du monde »….
Elle a, entr’autres, vu naître Wolfgang Amadeus Mozart le 27 janvier 1756, nous passons devant sa maison natale, au 9 de la Getreidegasse.
J’en profite pour envoyer une petite carte à mon ami Amadeus, resté en France.
Nous continuons la rue des belles enseignes sur toute sa longueur, et je ne résiste pas au plaisir de vous en montrer quelques-unes.
Tout près de la cathédrale Saint-Rupert, notre regard est aimanté par une grosse boule dorée reposant sur un tripode en fer forgé. Elle mesure 9 mètres (y compris l’homme dressé à son sommet). Son nom : « Sphaera » (ou l’homme en équilibre sur la planète) pèse 2 tonnes et a été sculptée par Stephan Balkenhol ; elle a été édifiée sur la kapitelplatz en 2007.
(Pour moi, Flanel, cette boule me fait penser aux Mozartkugeln, ces bonbons délicieux chocolat/pistache dont regorgent les vitrines spécialisées…. Je ne vous dis que ça !)
Et notre péché mignon (en plus des chocolats) c’est le magasin « Christmas in Salzbourg » nos yeux sont trop petits pour tout admirer. Surtout il faut contrôler les pattes qui ne résistent pas à faire virevolter tous ces boules peintes et si joliment décorées !
Je me suis même vu sur des boules !
Les yeux éblouis par la ville, nous partons dans la campagne environnante. Nous aurons ainsi, un autre point de vue sur la forteresse.
La semaine prochaine, nous irons sur « les pas de la Mélodie du Bonheur ».
En route vers notre hébergement en Autriche, nous avons traversé bien des villages, par exemple celui de Waarkirchen où le magnifique bulbe obèse nous fait penser à un bel oignon !Nous avons choisi de retourner à Bad Ischl (comme lors de notre précédent voyage, voir le chapitre « La Bavière sur les pas de Sissi » en octobre 2016). J’ai retrouvé ‘notre appartement’ « Maïa Bristol » où nous avons été reçus en amis et c’est avec plaisir que j’ai repris mes habitudes, me sentant tout de suite « chez moi » …
Admirant la vue depuis le salon sur les collines d’Ischl…
J’ai pu profiter d’un séjour idyllique : le soir, au retour de mes promenades et visites, une jeune minette venait me rendre visite !
Et aussi , pour me réconforter de toutes mes pérégrinations on me servait du thon dont l’odeur émoustillait mes papilles… (à la réflexion je me demande si c’était prévu pour moi!!!)
Car photos à l’appui, je dois avouer que ce fut grandeur…et …désillusion….
Nous avons repris le thème de notre tout premier chapitre « sur les pas de Sissi » afin de compléter quelques endroits que nous n’avions pas eu le temps de faire alors. Par exemple, l’église de Bad Ischl, où chaque 18 août, est toujours célébrée une messe pour commémorer l’anniversaire de l’Empereur.
Nous imaginons les cérémonies d’alors, et on rêve…. On rêve aussi aux fêtes (fastueuses) de la Kaiservilla.
Nous prenons le temps d’une dégustation à la pâtisserie Zauner, alors fournisseur officiel de la cour. Moment oblige, on goûte le « gâteau de l’Empereur » [délicieux]
Devant tant de choix appétissant, nous hésitons mais la tentation de tous ces délices se transforme en pêché !
Nous mémorisons les souvenirs que la pâtisserie arbore ici et là dans le salon de thé. Pour les passionnés que nous sommes, ce sont des moments bien agréables.
Nous quitterons Bad Ischl par une promenade longeant l’Ischl….
… le temps aussi de passer devant l’Hôtel Austria (historiquement connu pour l’annonce des fiançailles de François-Joseph et Sissi faite au peuple autrichien).
Nous avons également (re)-fait une escapade à Hallstatt. Ce village célèbre, nous a accueilli sous la pluie pendant quelques heures. Juste le temps que je mette ma fourrure à l’abri !
Drapé de mélodie pluvieuse, le lac se revêt d’une infinité de gris, mais, nonobstant, cette palette nous séduit.
Malgré ce temps ‘chat-fouin’, sur la place du village, la lumière des maisons nous sourit par-devers la grisaille. Toutes les ruelles conduisent au lac. Le village est connu dans le monde entier, une copie conforme est même reproduite au sud de la Chine …..
Et toujours sur les traces de François-Joseph et Sissi, nous nous arrêtons devant la fontaine qui témoigne de leur passage ici en 1853.
En fin de journée, on s’autorise un (nouveau) petit tour au bord du lac de Fuschl, lieu de tournage des films de Sissi avec Romy Schneider. On peut reconnaître des plans des scènes des films de Ernst Marischka.
Pour mémoire, ci-dessous, au début du premier film, c’est l’endroit où les enfants pêchent avec leur père Max.
Le temps de se replonger dans les souvenirs des images du film et les scènes arrivent devant nos yeux !
A l’intérieur, nous découvrons des objets ayant appartenu à l’Impératrice Elisabeth.
Les bustes de leurs majestés trônent en bonne place.
C’est maintenant un hôtel réputé. Nous prendrons le temps d’y dîner.
Maintenant, je prends un peu de repos et je vous dis à bientôt