Les grandes gueules, (d’après le roman Le Haut Fer de José Giovanni) film culte avec Bourvil et Lino Ventura, tourné en 1965 à Gérardmer et aux alentours raconte l’histoire d’Hector Valentin (Bourvil), un Français, bûcheron, qui vit au Canada depuis plusieurs années et apprend qu’il a hérité d’une scierie dans les Vosges. De retour en France, Hector constate que l’usine est en ruine, mais il est séduit et décide alors de faire revivre l’entreprise…
Nous décidons de marcher sur les pas de ces scènes et acteurs célèbres. L’endroit choisi pour situer la scierie est le Cellet. Pour nous y rendre nous traversons une bien belle forêt.
Ces lieux, nous plaisent énormément. Nous marchons et trottinons en nous imprégnant de la présence de ces acteurs qu’étaient Lino Ventura, Bourvil, Michel Constantin et bien d’autres.
Toujours sur les traces de nos acteurs, nous sommes arrivés au Haut du Tôt, (c’est le plus haut village des Vosges – 867 m). C’est ici que s’est tournée une scène de sortie de messe. L’église a été construite par les habitants en 1832 (avec le vitrail de l’héroïne locale).
Notre chemin de retour nous conduit vers Le Tholy et Kichompré.
Au bord d’une route, une façade de maison nous rappelle les scènes de schlittage.
De retour à Gérardmer, nous trouvons l’hôtel de la Jamagne, où la scène célèbre « du lit » a été tournée.
Moment très apprécié, où nous croisons la petite-fille de la propriétaire d’alors. Elle nous raconte quelques détails et anecdotes concernant le film.
Gentillesse et « échanges riches » vont caractériser ce moment délicieux, partagé entre passionnés du film.
Nous allons aussi à l’hôtel Beau Rivage, où séjournaient, le temps du tournage, les acteurs.
Nous en profitons pour contempler le lac, tel qu’ils avaient le loisir de l’admirer…
Après toutes ces délicieuses journées, est venu le moment de partir, et là, j’ai eu bien du mal à m’arracher à la vie géromoise. Il a fallu me convaincre, surtout quand je décide de rester sous le lit !…
Mais, après quelques réticences, j’ai (re)pris la route, toujours à l’EST, direction l’Alsace
A bientôt….
Une particularité attire nos yeux : les porte-cierges dont les écussons représentent les mystères du Rosaire.
Sur le grand portail, dans l’arcade est gravée une date en alémanique (1481) qui correspond à la réfection du clocher après la guerre de 100 ans.
Wattwiller est une ville de sources. Son eau est connue et reconnue depuis l’époque romaine.
A la source, où on dit que l’eau est d’une pureté absolue, je me suis désaltéré avec délice, la température flirtant avec les 35° !
Son bulbe est magnifique. Il nous fait penser à un bel oignon parfait.
À droite du chœur se trouve une statue du XIè siècle : Notre Dame du Trésor
Accolé à l’église, se trouve l’ancien palais abbatial et la place de Mesdames.
Cette place est ainsi nommée en souvenir des dames chanoinesses.
Nous continuons, notre promenade, accompagnés du pépiement des oiseaux. Instants magiques, qui nous ont littéralement enchantés. Dans les Vosges on a adoré ces grandes forêts, où le cou s’abîme pour voir la cime de ces sapins si grands et si élancés.
Un bonheur cette vache ! Si gentille que je n’ai même pas été effrayé ! D’ailleurs voici un panel de ces ‘joliettes ‘
Elle a une réputation de bonne marcheuse et, très souvent, elle arbore une cloche autour du cou pour indiquer sa réputation de montagnarde.
Sa belle mamelle rose et ses trayons noirs (c’est rare) donnent un lait qui permet la fabrication de fromages fameux, par exemple le munster que nous avons dégustés en fins gourmets.
Dans nos pérégrinations, un midi, nous avions choisi une ferme-auberge, (elles sont réputées dans cette région des Hautes Vosges), pour y goûter le fameux repas marcaire. Sur le chemin, le panneau, à flanc de coteau, nous a bien amusés !
Arrivés à la ferme, nous avons dégusté ce menu traditionnel qui se compose pour le plat principal de viande de porc et de ‘roïgabrageldi’ (pommes de terre cuites longuement).
Foi de Flanel : c’est délicieux à s’en pourlécher les babines !
D’ailleurs je me demande, si le mot vacances est bien approprié, car au vu de toutes nos visites et escapades, nous vivons à plein régime ! (au demeurant j’ai le reste de l’année pour farnienter !) alors j’en profite, je trottine près de ma maîtresse et de son amie, elle-même accompagnée de son prince « Amadeus ».
Cette année, j’ai deux voyages consécutifs, soit plus de 5000 km à vous raconter. C’est dire si je vais pianoter sur les touches du clavier !
Le moment est calme, les allées sont bordées de beaux arbres et de végétation odorante, c’est le bonheur de marcher tout simplement dans un cadre, où quel que soit l’endroit où l’œil se pose, il se repose.
Chemin faisant, nous avons découvert « la roche moutonnée » ……
Et la villa « Mon plaisir » …
Toujours flânant le long de ses berges boisées, nous avons apprécié ce lac un tantinet magique
La ville de Gérardmer est agréable, notre première destination fut la découverte (et l’achat) de beau linge des Vosges. (je pense à l’avance au sieste que je pourrais faire sur certaine courte-pointe !)
Voici pêle-mêle quelques photos prises au gré de nos déambulations, tout d’abord l’église St Barthélémy.
Puis le joli carrousel du centre ville
Nous avons visité également la confiserie géromoise. Un véritable passionné confectionne, devant nous, ses bonbons aux plantes et miels bio des montagnes vosgiennes. Des effluves chavirent nos narines et préparent nos papilles à une dégustation bien agréable.
Un petit tour aussi à la saboterie qui fleure bon les copeaux d’érable et où nous avons assisté à la fabrication d’un sabot à partir d’une grume.
Flanel, le chat voyageur 